Sur le vif
Simone Veil critique son candidat Nicolas Sarkozy après la proposition de ce dernier de créer s'il était élu un "ministère de l'Immigration et de l'Identité nationale".
"Je n'ai pas du tout aimé cette formule très ambiguë. J'aurais préféré parler d'un ministère de l'Immigration et de l'Intégration", explique Simone Veil dans un entretien à l'hebdomadaire "Marianne" de samedi.
Mme Veil explique ne pas avoir encore pu faire part de son désaccord au candidat de l'UMP car "il est très difficile à joindre en ce moment". "Mais je compte bien lui en parler, je lui ai toujours dit ce que je pensais".
Lors d'un déplacement en Provence, Nicolas Sarkozy a souligné que "chacun a le droit d'avoir sa propre opinion, ce n'est pas un problème", et que Simone Veil était "une amie depuis longtemps", mais il a évoqué "toutes les études d'opinion qui montrent que les deux tiers des Français pensent que j'ai eu raison de parler 'd'identité nationale'".
Lors du point presse de l'UMP vendredi matin, la porte-parole de Nicolas Sarkozy Rachida Dati avait assuré qu'il n'y avait pas "de malaise" entre le candidat et l'ancienne ministre. Quant à sa proposition de ministère de l'Intégration, Rachida Dati a avancé que "dans identité nationale, l'intégration en fait partie". "Il ne peut y avoir d'intégration réussie si vous n'avez pas une politique d'immigration réussie".
Interrogée sur le fait d'être "instrumentalisée" par Nicolas Sarkozy, Simone Veil rétorque qu'"il n'est pas facile de (l')instrumentaliser".
"Je n'ai pas du tout aimé cette formule très ambiguë. J'aurais préféré parler d'un ministère de l'Immigration et de l'Intégration", explique Simone Veil dans un entretien à l'hebdomadaire "Marianne" de samedi.
Mme Veil explique ne pas avoir encore pu faire part de son désaccord au candidat de l'UMP car "il est très difficile à joindre en ce moment". "Mais je compte bien lui en parler, je lui ai toujours dit ce que je pensais".
Lors d'un déplacement en Provence, Nicolas Sarkozy a souligné que "chacun a le droit d'avoir sa propre opinion, ce n'est pas un problème", et que Simone Veil était "une amie depuis longtemps", mais il a évoqué "toutes les études d'opinion qui montrent que les deux tiers des Français pensent que j'ai eu raison de parler 'd'identité nationale'".
Lors du point presse de l'UMP vendredi matin, la porte-parole de Nicolas Sarkozy Rachida Dati avait assuré qu'il n'y avait pas "de malaise" entre le candidat et l'ancienne ministre. Quant à sa proposition de ministère de l'Intégration, Rachida Dati a avancé que "dans identité nationale, l'intégration en fait partie". "Il ne peut y avoir d'intégration réussie si vous n'avez pas une politique d'immigration réussie".
Interrogée sur le fait d'être "instrumentalisée" par Nicolas Sarkozy, Simone Veil rétorque qu'"il n'est pas facile de (l')instrumentaliser".
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