Selon une étude de l'IFOP publiée pour le journal La Croix, dans l'édition du 1er septembre, les français musulmans se sentent proches du PS à 51,8 % contre 26,8 % pour la moyenne des français. La forte progression du parti socialiste auprès de la population musulmane semble être intervenue - selon les auteurs de l'étude – après la crise des banlieues, et est d'autant « plus spectaculaire, que ce phénomène ne se retrouve pas au niveau de l'ensemble de la population ». En ajoutant au score du PS, ceux de l'extrême gauche et des écologistes, plus de 73% des électeurs musulmans déclarent pencher à gauche.
Cette enquête exclusive provient du cumul de 109 sondages de l'IFOP réalisés sur la période 2003-2008. Ces différentes vagues d'enquêtes représentent un échantillon cumulé de 108 186 français dont ont été extraits les 3280 interviewés se déclarant de religion musulmane.
Une autre tendance sur le « vote musulman » est celle de l'évolution significative de la « proximité » des musulmans à l'UDF puis au MODEM. Dans son analyse, l'IFOP avance une explication : « Le message d'équilibre entre la gauche et la droite porté par François Bayrou et ses appels à la tolérance entre les religions ont sans doute séduit une partie de l'électorat musulman modéré qui jusque là n'avait porté aucune attention à la formation issue de la démocratie-chrétienne. Et force est de constater que si la proximité du modem a un peu reculé ces derniers mois parmi les musulmans, l'essentiel du terrain gagné pendant et après la séquence présidentielle a été globalement conservé ».
Jérôme Fourquet, auteur de l'étude, précise au sujet du chef du Modem « Son discours sur une laïcité ouverte aux religions, son insistance sur la nécessité de sortir des affrontements séduisent aussi chez les musulmans. Il a su parler à ceux qui cherchaient une alternative au PS ».
Autre révélation du sondage : ils ne sont que 9,2 % à se sentir proche de l'UMP, contre 28,4 % pour la moyenne des français. Quant à la popularité de Nicolas Sarkozy, elle n'est que de 21% chez les français musulmans contre 37% pour l'ensemble du pays, pour la période allant de février 2008 à juillet 2008. En 2004, l'électorat concerné s'affichait de gauche mais penchait plutôt pour Jacques Chirac à 61 % pour la période de mai 2006 à avril 2007, contre 37 % pour l'actuel chef de l'Etat pour la période mai 2007-octobre 2007.
Cette enquête exclusive provient du cumul de 109 sondages de l'IFOP réalisés sur la période 2003-2008. Ces différentes vagues d'enquêtes représentent un échantillon cumulé de 108 186 français dont ont été extraits les 3280 interviewés se déclarant de religion musulmane.
Une autre tendance sur le « vote musulman » est celle de l'évolution significative de la « proximité » des musulmans à l'UDF puis au MODEM. Dans son analyse, l'IFOP avance une explication : « Le message d'équilibre entre la gauche et la droite porté par François Bayrou et ses appels à la tolérance entre les religions ont sans doute séduit une partie de l'électorat musulman modéré qui jusque là n'avait porté aucune attention à la formation issue de la démocratie-chrétienne. Et force est de constater que si la proximité du modem a un peu reculé ces derniers mois parmi les musulmans, l'essentiel du terrain gagné pendant et après la séquence présidentielle a été globalement conservé ».
Jérôme Fourquet, auteur de l'étude, précise au sujet du chef du Modem « Son discours sur une laïcité ouverte aux religions, son insistance sur la nécessité de sortir des affrontements séduisent aussi chez les musulmans. Il a su parler à ceux qui cherchaient une alternative au PS ».
Autre révélation du sondage : ils ne sont que 9,2 % à se sentir proche de l'UMP, contre 28,4 % pour la moyenne des français. Quant à la popularité de Nicolas Sarkozy, elle n'est que de 21% chez les français musulmans contre 37% pour l'ensemble du pays, pour la période allant de février 2008 à juillet 2008. En 2004, l'électorat concerné s'affichait de gauche mais penchait plutôt pour Jacques Chirac à 61 % pour la période de mai 2006 à avril 2007, contre 37 % pour l'actuel chef de l'Etat pour la période mai 2007-octobre 2007.