Bachar Al-Assad continue d’être sans pitié contre son peuple. Aidée des forces russes, son armée, qui bombarde depuis dimanche 18 février la Ghouta orientale, a provoqué la mort de plus de 250 civils, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Il s’agit du plus lourd bilan officiel dans cette région depuis l'attaque chimique en 2013 qui avait fait jusqu’à 2 000 de morts.
Les attaques ont visé en 48h six hôpitaux de cette enclave rebelle située à l'est de Damas que le régime syrien veut reprendre à tout prix. Lundi, trois ont été mis hors service et deux ne peuvent opérer que partiellement, a fait savoir, mardi 20 février, le coordinateur régional du bureau des affaires humanitaires de l'ONU pour la Syrie, appelant à un cessez-le-feu immédiat.
Cette enclave, qui compte 400 000 habitants, est en proie à une grave crise humanitaire, la pire depuis le début de la guerre civile en 2013. « S'il n'y a pas d'élément nouveau, nous allons vers un cataclysme humanitaire », a souligné le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves le Drian.
Le cessez-le-feu n’est pas d’actualité pour le régime syrien, qui continue de lancer des assauts meurtriers tout en niant ses crimes contre les civils. Les bombardements de l'aviation pourraient annoncer une offensive terrestre d'envergure comme ce fut le cas à Alep fin 2016. La grande bataille dans cette ville depuis reprise par le régime avait alors causé la mort d'au moins 22 000 civils.
Mise à jour jeudi 22 février : Le bilan fait état, depuis dimanche 18 février, de plus de 400 morts parmi les civils selon l'OSDH.
Mise à jour lundi 26 février : Une résolution pour réclamer « sans délai » un cessez-le-feu en Syrie « d’au moins trente jours consécutifs pour une pause humanitaire durable » a été approuvée samedi 24 février par le Conseil de sécurité de l'ONU. Le secrétaire général des Nations Unies a réclamé du régime syrien l'application immédiate de la trêve dans la Ghouta orientale. Plus de 500 morts ont été recensés en une semaine par l'OSDH.
Les attaques ont visé en 48h six hôpitaux de cette enclave rebelle située à l'est de Damas que le régime syrien veut reprendre à tout prix. Lundi, trois ont été mis hors service et deux ne peuvent opérer que partiellement, a fait savoir, mardi 20 février, le coordinateur régional du bureau des affaires humanitaires de l'ONU pour la Syrie, appelant à un cessez-le-feu immédiat.
Cette enclave, qui compte 400 000 habitants, est en proie à une grave crise humanitaire, la pire depuis le début de la guerre civile en 2013. « S'il n'y a pas d'élément nouveau, nous allons vers un cataclysme humanitaire », a souligné le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves le Drian.
Le cessez-le-feu n’est pas d’actualité pour le régime syrien, qui continue de lancer des assauts meurtriers tout en niant ses crimes contre les civils. Les bombardements de l'aviation pourraient annoncer une offensive terrestre d'envergure comme ce fut le cas à Alep fin 2016. La grande bataille dans cette ville depuis reprise par le régime avait alors causé la mort d'au moins 22 000 civils.
Mise à jour jeudi 22 février : Le bilan fait état, depuis dimanche 18 février, de plus de 400 morts parmi les civils selon l'OSDH.
Mise à jour lundi 26 février : Une résolution pour réclamer « sans délai » un cessez-le-feu en Syrie « d’au moins trente jours consécutifs pour une pause humanitaire durable » a été approuvée samedi 24 février par le Conseil de sécurité de l'ONU. Le secrétaire général des Nations Unies a réclamé du régime syrien l'application immédiate de la trêve dans la Ghouta orientale. Plus de 500 morts ont été recensés en une semaine par l'OSDH.