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Sur le vif

Terrible incendie au Maroc

| Dimanche 27 Avril 2008 à 12:34

           


Au moins 55 personnes ont trouvé la mort samedi dans un très violent incendie survenu dans une usine de matelas de Casablanca, au Maroc. Le feu, alimenté par des produits chimiques, s'est rapidement propagé à l'ensemble des locaux, provoquant un véritable carnage. Douze personnes ont été grièvement blessées. On ignore pour l'heure les causes du sinistre. Une enquête a été ouverte.

C'est un véritable cauchemar qu'a vécu la ville marocaine de Casablanca ce samedi. Aux alentours de 10 heures ce matin, un incendie se déclare dans une usine de quatre étages spécialisée dans la fabrication de matelas, "Rosamor ameublements". Attisé par des produits chimiques présents en nombre dans l'usine, le feu se propage à vitesse grand V, embrasant l'ensemble du bâtiment, situé dans le quartier industriel de Lissasfa. Une centaine d'employés travaillaient sur les lieux. Appelés rapidement sur les lieux, les pompiers constatent l'ampleur des dégâts: au moins 54 personnes ont trouvé la mort, des corps calcinés étant tout au long des trois heures d'intense intervention, extirpés des décombres. Une vingtaine d'autres personnes a été grièvement blessée. Les raisons du sinistre sont encore inexpliquées. Une enquête a rapidement été ouverte afin de les élucider et établir les responsabilités de ce drame.

Dimanche matin, certains témoignages, qui restent à être validés par le travail policier, ont mis en cause le patron de l'usine. Celui-ci est accusé d'avoir bloqué les issues du bâtiment, y compris celle de secours, afin d'éviter le vol de marchandises. Les fenêtres du dernier étage, où se sont réfugiés de nombreux employés, étaient équipées de barreaux, interdisant toute sortie. Par ailleurs, certains témoignages expliquent que les portes des ascenseurs étaient bloquées. Volontairement ou à cause de l'incendie? La question demeure. En tout cas, selon les premières constatations, le bâtiment ne semblait pas remplir toutes les obligations de sécurité.





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