Une vague d’incendies criminels et d’explosions s’est déclarée dans les trois provinces les plus au Sud de la Thaïlande, dans la nuit du mardi 16 au mercredi 17 août. Les provinces touchées sont celles dans lesquelles une insurrection indépendantiste musulmane dure depuis une vingtaine d’années : Pattani, Narathiwat et Yala.
Selon l’armée thaïlandaise, 17 attaques s’étaient déroulées de façon coordonnée en quelques heures. La plupart du temps, ce sont des commerces qui ont été visés : des épiceries, des supérettes et des stations-service. Un habitant de 21 ans a été tué dans l’incendie provoqué par une attaque et sept autres personnes ont été légèrement blessées.
Barisan Revolusi Nasional (BRN), le groupe rebelle musulman le plus important, a revendiqué ces attaques dans un post sur sa page Facebook, en présentant ses excuses pour la survenue d'une mort non intentionnelle. Les personnes présentes sur les lieux des attaques ont été priées de partir par les assaillants avant les faits, précise le BRN. Il a aussi expliqué que les cibles avaient été choisies parce qu’elles étaient les symboles du capitalisme qu’il accuse de détruire l’activité des communautés.
Ces attaques, qui s’étaient fait rares à cette échelle depuis quelques années, interviennent alors que de modestes progrès ont été observés après des années de négociation hésitante entre le BRN et la commission gouvernementale de dialogue pour la paix. Après un arrêt des violences pendant le mois du Ramadan des suites d'une trêve mutuellement négociée au préalable, les deux parties avaient accepté de démarrer des négociations sur un cessez-le-feu durable.
Le Général Wanlop Rugsanaoh, qui est à la tête de l’équipe de négociation pour le gouvernement, a déclaré jeudi 18 août à Voice of America que les dernières attaques ne mettraient pas fin aux discussions engagées. Il a également précisé que la prochaine rencontre se tiendra dans un ou deux mois et qu’une proposition de cessez-le-feu de trois ou quatre mois sera sur la table.
Le sud de la Thaïlande, frontalier avec la Malaisie, regroupe l'essentiel des 5 % de musulmans que compte le pays.
Selon l’armée thaïlandaise, 17 attaques s’étaient déroulées de façon coordonnée en quelques heures. La plupart du temps, ce sont des commerces qui ont été visés : des épiceries, des supérettes et des stations-service. Un habitant de 21 ans a été tué dans l’incendie provoqué par une attaque et sept autres personnes ont été légèrement blessées.
Barisan Revolusi Nasional (BRN), le groupe rebelle musulman le plus important, a revendiqué ces attaques dans un post sur sa page Facebook, en présentant ses excuses pour la survenue d'une mort non intentionnelle. Les personnes présentes sur les lieux des attaques ont été priées de partir par les assaillants avant les faits, précise le BRN. Il a aussi expliqué que les cibles avaient été choisies parce qu’elles étaient les symboles du capitalisme qu’il accuse de détruire l’activité des communautés.
Ces attaques, qui s’étaient fait rares à cette échelle depuis quelques années, interviennent alors que de modestes progrès ont été observés après des années de négociation hésitante entre le BRN et la commission gouvernementale de dialogue pour la paix. Après un arrêt des violences pendant le mois du Ramadan des suites d'une trêve mutuellement négociée au préalable, les deux parties avaient accepté de démarrer des négociations sur un cessez-le-feu durable.
Le Général Wanlop Rugsanaoh, qui est à la tête de l’équipe de négociation pour le gouvernement, a déclaré jeudi 18 août à Voice of America que les dernières attaques ne mettraient pas fin aux discussions engagées. Il a également précisé que la prochaine rencontre se tiendra dans un ou deux mois et qu’une proposition de cessez-le-feu de trois ou quatre mois sera sur la table.
Le sud de la Thaïlande, frontalier avec la Malaisie, regroupe l'essentiel des 5 % de musulmans que compte le pays.