Sur le vif
Recep Tayyip Erdogan ne briguera pas la présidence, mais ce sera son ministre des Affaires étrangères. Le Premier ministre turc a annoncé mardi qu'Abdullah Gul avait été choisi comme candidat du parti au pouvoir.
Le Parti de la justice et du développement (AKP) d'Erdogan détient la majorité au sein du Parlement de 550 députés et Gul devrait logiquement l'emporter quand les députés voteront à partir de vendredi.
"A la suite de nos évaluations pour chercher un candidat pour devenir le 11e président, nous sommes arrivés au nom de notre cher ami, Abdullah Gul", avait annoncé un peu plus tôt Recep Tayyip Erdogan. "Sans aucun doute, la décision finale appartient au Parlement. La décision du Parlement sera la décision du peuple", a-t-il souligné. Il a ajouté qu'Abdullah Gul serait un candidat qui serait "embrassé par toute la Turquie".
A l'annonce de cette décision attendue depuis des mois, les parlementaires ont ovationné debout M. Gül et des députés sont immédiatement venus le féliciter.
Mais cet homme de 56 ans, proche allié de Recep Tayyip Erdogan, risque d'avoir du mal à échapper à la controverse. Son épouse, Hayrunisa, porte le foulard, et les défendeurs de la laïcité sont fermement opposés à voir une femme voilée occuper le palais présidentiel.
Le mandat du président Ahmet Necdet Sezer, farouche défenseur de la laïcité turque, s'achève le 16 mai prochain.
Le Parti de la justice et du développement (AKP) d'Erdogan détient la majorité au sein du Parlement de 550 députés et Gul devrait logiquement l'emporter quand les députés voteront à partir de vendredi.
"A la suite de nos évaluations pour chercher un candidat pour devenir le 11e président, nous sommes arrivés au nom de notre cher ami, Abdullah Gul", avait annoncé un peu plus tôt Recep Tayyip Erdogan. "Sans aucun doute, la décision finale appartient au Parlement. La décision du Parlement sera la décision du peuple", a-t-il souligné. Il a ajouté qu'Abdullah Gul serait un candidat qui serait "embrassé par toute la Turquie".
A l'annonce de cette décision attendue depuis des mois, les parlementaires ont ovationné debout M. Gül et des députés sont immédiatement venus le féliciter.
Mais cet homme de 56 ans, proche allié de Recep Tayyip Erdogan, risque d'avoir du mal à échapper à la controverse. Son épouse, Hayrunisa, porte le foulard, et les défendeurs de la laïcité sont fermement opposés à voir une femme voilée occuper le palais présidentiel.
Le mandat du président Ahmet Necdet Sezer, farouche défenseur de la laïcité turque, s'achève le 16 mai prochain.
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