Sur le vif
Une musulmane qui refusait de serrer la main aux hommes pour raisons religieuses a remporté lundi sa bataille. La Commission néerlandaise pour l'égalité de traitement lui a donné raison contre un centre de formation qui l'avait exclue de son programme en raison de cette attitude.
Fatima Amghar affirme que sa religion lui interdit tout contact physique avec des personnes de sexe masculin âgées de plus de 12 ans. L'institut de formation avait rejeté son dossier, affirmant que serrer la main était une manière habituelle de saluer pour un professeur assistant dans la société néerlandaise. La Commission néerlandaise anti-discrimination a jugé qu'il existe "d'autres manières respectueuses" de saluer.
Selon la Commission, le Centre régional éducatif de la ville d'Utrecht a fait acte "indirectement, de discrimination sur une base religieuse" en excluant Fatima Amghar, 20 ans, de son programme de formation pour enseignants.
En 2004, une autre musulmane avait gagné, après avoir porté plainte pour s'être vue interdire un restaurant de La Haye à cause de son voile.
La même Commission avait débouté, l'année dernière, une école islamique qui refusait d'embaucher comme enseignante Samira Haddad, une musulmane, au motif qu'elle ne voulait pas porter le voile.
Les Pays-Bas laissent les établissements scolaires décider eux-mêmes sur la question du voile, et que la plupart l'autorisent, Cependant, le parlement a interdit le port en public de la burqa, qui recouvre entièrement le corps.
Fatima Amghar affirme que sa religion lui interdit tout contact physique avec des personnes de sexe masculin âgées de plus de 12 ans. L'institut de formation avait rejeté son dossier, affirmant que serrer la main était une manière habituelle de saluer pour un professeur assistant dans la société néerlandaise. La Commission néerlandaise anti-discrimination a jugé qu'il existe "d'autres manières respectueuses" de saluer.
Selon la Commission, le Centre régional éducatif de la ville d'Utrecht a fait acte "indirectement, de discrimination sur une base religieuse" en excluant Fatima Amghar, 20 ans, de son programme de formation pour enseignants.
En 2004, une autre musulmane avait gagné, après avoir porté plainte pour s'être vue interdire un restaurant de La Haye à cause de son voile.
La même Commission avait débouté, l'année dernière, une école islamique qui refusait d'embaucher comme enseignante Samira Haddad, une musulmane, au motif qu'elle ne voulait pas porter le voile.
Les Pays-Bas laissent les établissements scolaires décider eux-mêmes sur la question du voile, et que la plupart l'autorisent, Cependant, le parlement a interdit le port en public de la burqa, qui recouvre entièrement le corps.
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