L’amertume prime au sortir d’une conférence internationale organisée lundi 1er mars par la Suisse et la Suède au profit du Yémen. Alors que plus de 100 gouvernements et donateurs devaient se réunir pour récolter près de 4 milliards de dollars au profit d’un des pays les plus pauvres au monde, frappé par une grave crise humanitaire seul 1,7 milliards d’euros sur les 3,85 milliards (3,8 milliards d’euros) espérés, ont été obtenus à l’issue de la rencontre.
La somme est encore plus basse que l’aide versée par les puissances internationales en 2020, qui manquait déjà de 1,5 milliards de dollars sur les 3,4 milliards nécessaires, rapporte RFI. Face à ce résultat, le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, qui avait enjoint les donateurs à faire preuve de générosité pour endiguer une crise humanitaire sur le point d’« engloutir » le Yémen où « l'enfance est un enfer », n’a pas manqué de signifier sa déception.
« Le résultat de la réunion d'aujourd'hui (...) est décevant. Des millions d'enfants, de femmes et d'hommes yéménites ont désespérément besoin d'aide pour vivre. Réduire l'aide équivaut à une peine de mort », a-t-il déclaré, avant d’exhorter encore une fois, la communauté internationale à agir.
« Le résultat des engagements prévus est décevant. Je remercie ceux qui se sont engagés généreusement et je demande aux autres de réfléchir à nouveau à ce qu'ils peuvent faire pour aider à éviter la pire famine que le monde ait connue depuis des décennies », a aussi écrit Antonio Guterres dans un tweet posté lundi 1er mars.
La somme est encore plus basse que l’aide versée par les puissances internationales en 2020, qui manquait déjà de 1,5 milliards de dollars sur les 3,4 milliards nécessaires, rapporte RFI. Face à ce résultat, le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, qui avait enjoint les donateurs à faire preuve de générosité pour endiguer une crise humanitaire sur le point d’« engloutir » le Yémen où « l'enfance est un enfer », n’a pas manqué de signifier sa déception.
« Le résultat de la réunion d'aujourd'hui (...) est décevant. Des millions d'enfants, de femmes et d'hommes yéménites ont désespérément besoin d'aide pour vivre. Réduire l'aide équivaut à une peine de mort », a-t-il déclaré, avant d’exhorter encore une fois, la communauté internationale à agir.
« Le résultat des engagements prévus est décevant. Je remercie ceux qui se sont engagés généreusement et je demande aux autres de réfléchir à nouveau à ce qu'ils peuvent faire pour aider à éviter la pire famine que le monde ait connue depuis des décennies », a aussi écrit Antonio Guterres dans un tweet posté lundi 1er mars.
Le secrétaire général adjoint de l'ONU pour les Affaires humanitaires, Mark Lowcock, a lui aussi tenu à tirer la sonnette d’alarme. « Il va y avoir une plus grande famine encore au Yémen, c'est ça la réalité. Ça dépend maintenant de la vitesse à laquelle les donateurs vont transférer l'argent qu'ils ont promis et des engagements futurs qu'ils pourraient prendre. La moitié des besoins humanitaires sert au Programme alimentaire mondial. Et à lui seul, le PAM a besoin de 1,9 milliard de dollars pour éviter la famine. Nous n'avons même pas ces 1,9 milliard de dollars », a-t-il averti alors que dans le même temps, les Nations unies ont appelé à une aide « immédiate » pour mettre fin à la bataille du Marib où les violences se sont intensifiées.
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