© Peter Biro / European Union
Après sept années d’une guerre terrible qui a provoqué la mort de plus de 380 000 personnes, le Yémen va-t-il un jour entrevoir un début de paix ? La coalition militaire dirigée par l’Arabie Saoudite contre les rebelles houthis a annoncé, mardi 29 mars, un cessez-le-feu pour le mois du Ramadan en avril.
Ce cessez-le-feu, qui débute dès mercredi 30 mars, « coïncide avec le début de consultations entre Yéménites, dans le but de créer les conditions propices à leur succès et un environnement favorable pour le mois sacré du Ramadan pour faire la paix », a fait savoir le commandement de la coalition dans un communiqué.
Riyad, qui soutient le gouvernement yéménite internationalement reconnu, accueille des pourparlers sous l'égide du Conseil de coopération du Golfe (CCG), qui regroupe six pays (Arabie saoudite, Oman, Koweït, Bahreïn, Émirats arabes unis et Qatar), mais sans la participation des Houthis, soutenus par l'Iran, qui ont refusé de se rendre en territoire « ennemi ».
« Je suis très reconnaissant du soutien unanime exprimé à l'égard des efforts des Nations unies pour une désescalade immédiate et un règlement politique du conflit », avait tweeté avant l'annonce du cessez-le-feu l'émissaire de l'ONU pour le Yémen, Hans Grundberg.
Alors que la guerre en Ukraine occupe les devants de la scène internationale, la crise humanitaire que traverse depuis des années le Yémen s’aggrave. L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le Programme alimentaire mondial (PAM) et l’UNICEF ont lancé une nouvelle alerte mi-mars en indiquant que « la crise alimentaire au Yémen, déjà très grave, est au bord de la catastrophe ». Le conflit russo-ukrainien est « susceptible d’entraîner des chocs importants au niveau des importations, faisant encore grimper les prix des denrées alimentaires ». Près de 7,3 millions de personnes sont touchés par la famine au Yémen.
Lire aussi :
Yémen : l'aide internationale en baisse, l’ONU dénonce « une peine de mort »
Yémen : la France appelée à cesser le « commerce macabre » de la vente d'armes
Yémen : des femmes unies par-delà les clivages pour la libération des victimes de disparition forcée
Ce cessez-le-feu, qui débute dès mercredi 30 mars, « coïncide avec le début de consultations entre Yéménites, dans le but de créer les conditions propices à leur succès et un environnement favorable pour le mois sacré du Ramadan pour faire la paix », a fait savoir le commandement de la coalition dans un communiqué.
Riyad, qui soutient le gouvernement yéménite internationalement reconnu, accueille des pourparlers sous l'égide du Conseil de coopération du Golfe (CCG), qui regroupe six pays (Arabie saoudite, Oman, Koweït, Bahreïn, Émirats arabes unis et Qatar), mais sans la participation des Houthis, soutenus par l'Iran, qui ont refusé de se rendre en territoire « ennemi ».
« Je suis très reconnaissant du soutien unanime exprimé à l'égard des efforts des Nations unies pour une désescalade immédiate et un règlement politique du conflit », avait tweeté avant l'annonce du cessez-le-feu l'émissaire de l'ONU pour le Yémen, Hans Grundberg.
Alors que la guerre en Ukraine occupe les devants de la scène internationale, la crise humanitaire que traverse depuis des années le Yémen s’aggrave. L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le Programme alimentaire mondial (PAM) et l’UNICEF ont lancé une nouvelle alerte mi-mars en indiquant que « la crise alimentaire au Yémen, déjà très grave, est au bord de la catastrophe ». Le conflit russo-ukrainien est « susceptible d’entraîner des chocs importants au niveau des importations, faisant encore grimper les prix des denrées alimentaires ». Près de 7,3 millions de personnes sont touchés par la famine au Yémen.
Lire aussi :
Yémen : l'aide internationale en baisse, l’ONU dénonce « une peine de mort »
Yémen : la France appelée à cesser le « commerce macabre » de la vente d'armes
Yémen : des femmes unies par-delà les clivages pour la libération des victimes de disparition forcée