Lorsque 121 personnalités locales palestiniennes se réunissent le 18 octobre 1975, elles entendent s'organiser pour protester contre la confiscation des terres de la Galilée par le pouvoir israélien. Certains membres de ce comité lancent l'idée d'une grève générale pour le 30 mars 1976. L'objectif est de donner un signal fort au pouvoir sioniste qui affiche alors sa volonté de gommer des agglomérations entières de la carte d'Israël, sous un projet baptisé « plan de développement de la Galilée » et que les Palestiniens voient comme une initiative d'épuration ethnique.
Car la Galilée est bien dans les limites du nouveau territoire israélien. Et cette idée de grève, n'était pas pour plaire au gouvernement. Les élus locaux le savaient. Redoutant la violence de la réaction du pouvoir de Tel Aviv, la majorité des élus locaux s'oppose à cette proposition lors d'une réunion organisée le 25 mars 1976 à la mairie de Shefa Amr, non loin de Haïfa.
En apprenant que ses élus cèdent à la peur, le peuple s'est mobilisé et a enfermé ses dignitaires dans les locaux de la mairie jusqu'à ce qu'ils décident de la grève générale. Ce fut chose faite malgré la pression intimidante des militaires israéliens. La violence de la répression israélienne n'a pas eu raison de la détermination du peuple. Bien au contraire, elle a contribué à instaurer le 30 mars comme un jour de résistance du peuple, un jour qui symbolise la détermination populaire à protéger la Terre de Palestine contre le projet sioniste.
Aujourd'hui encore, Yom al-Ard, la Journée de la Terre, est une manifestation particulièrement marquée par les populations arabes d'Israël, essentiellement en Galilée et dans le Neguev, où le plan de judaïsation des villes est ouvertement affiché. Mais le symbole est valable pour l'ensemble de la population, qu'il s'agisse des réfugiés, des déplacés et même des habitants des Territoires occupés. La diaspora palestinienne n'est pas en reste.
A Aulnay Sous-Bois, en région parisienne, une manifestation est organisée par le Collectif Journée de la terre et présidée par Hind Khoury, déléguée générale de la Palestine en France. Le programme est disponible sur le site du Gups http://www.gupsfrance.org/
A Lyon, un meeting de solidarité avec la lutte du peuple palestinien est prévu. Il verra la participation de Salma Wakim, membre du C.A. d'Ittijah - Union des associations civiles arabes (Haïfa) et Na'im El-Ghalban, président de l'association Al-Widad (pour les enfants traumatisés) de Gaza. La rencontre est prévue le jeudi 30 mars 2006, à partir de 19 heures au Foyer de Montchat (53 rue Charles Richard) accessible par les Bus 25 et 38 (Paf: 3 Euros)
A Bruxelles, une opération « Drapeau palestinien visible » est lancée depuis quelques jours. Les organisateurs invitent à « coller le drapeau palestinien à votre fenêtre ou à votre vitrine le jeudi 30 mars. » Ceux qui n'ont pas cet accessoire à disposition, peuvent s'en procurer à l'adresse cocab_fadi@hotmail.com . Ils peuvent aussi téléphoner à l'un des numéros: 02 649 79 67 - 0475 762 579 - 0474 273 348.
Car la Galilée est bien dans les limites du nouveau territoire israélien. Et cette idée de grève, n'était pas pour plaire au gouvernement. Les élus locaux le savaient. Redoutant la violence de la réaction du pouvoir de Tel Aviv, la majorité des élus locaux s'oppose à cette proposition lors d'une réunion organisée le 25 mars 1976 à la mairie de Shefa Amr, non loin de Haïfa.
En apprenant que ses élus cèdent à la peur, le peuple s'est mobilisé et a enfermé ses dignitaires dans les locaux de la mairie jusqu'à ce qu'ils décident de la grève générale. Ce fut chose faite malgré la pression intimidante des militaires israéliens. La violence de la répression israélienne n'a pas eu raison de la détermination du peuple. Bien au contraire, elle a contribué à instaurer le 30 mars comme un jour de résistance du peuple, un jour qui symbolise la détermination populaire à protéger la Terre de Palestine contre le projet sioniste.
Aujourd'hui encore, Yom al-Ard, la Journée de la Terre, est une manifestation particulièrement marquée par les populations arabes d'Israël, essentiellement en Galilée et dans le Neguev, où le plan de judaïsation des villes est ouvertement affiché. Mais le symbole est valable pour l'ensemble de la population, qu'il s'agisse des réfugiés, des déplacés et même des habitants des Territoires occupés. La diaspora palestinienne n'est pas en reste.
A Aulnay Sous-Bois, en région parisienne, une manifestation est organisée par le Collectif Journée de la terre et présidée par Hind Khoury, déléguée générale de la Palestine en France. Le programme est disponible sur le site du Gups http://www.gupsfrance.org/
A Lyon, un meeting de solidarité avec la lutte du peuple palestinien est prévu. Il verra la participation de Salma Wakim, membre du C.A. d'Ittijah - Union des associations civiles arabes (Haïfa) et Na'im El-Ghalban, président de l'association Al-Widad (pour les enfants traumatisés) de Gaza. La rencontre est prévue le jeudi 30 mars 2006, à partir de 19 heures au Foyer de Montchat (53 rue Charles Richard) accessible par les Bus 25 et 38 (Paf: 3 Euros)
A Bruxelles, une opération « Drapeau palestinien visible » est lancée depuis quelques jours. Les organisateurs invitent à « coller le drapeau palestinien à votre fenêtre ou à votre vitrine le jeudi 30 mars. » Ceux qui n'ont pas cet accessoire à disposition, peuvent s'en procurer à l'adresse cocab_fadi@hotmail.com . Ils peuvent aussi téléphoner à l'un des numéros: 02 649 79 67 - 0475 762 579 - 0474 273 348.