Les services secrets français étaient aux ordres de Squarcini, grand patron de la DCRI et ami fidèle de Sarkozy quand l'affaire Mohamed Merah a éclaté.

Les services secrets surveillaient Mohamed Merah et savaient que celui-ci allait passé à l'acte.

Trois semaines avant qu'il ne commette son premier crime Mohamed Merah a rendu visite à Abou Jaber, éminence grise d'une cellule jihadiste bruxelloise.

Les services secrets le savaient.

Lorsque Mohamed Merah quitte Bruxelles, cela laisse trois semaines à nos hommes d'action pour le capturer et l'empêcher de nuire et d'assassiner.

Mais cela ne va pas se passer comme ça.

Les services secrets élaborent une stratégie digne de la CIA.

L'idée est la suivante :
1) Les élections approchent, Sarkozy est très mal placé dans les sondages.
2) On va se servir de Merah pour créer un effet médiatique de grande ampleur et accentué le climat de peur créer par le sarkozisme.
3) On va laisser Merah en liberté.
4) Lorsqu'il aura commis sa tuerie horrible, on le piège.
5) Mise à mort de Merah. Comme ça il ne pourra plus parler.
6) On s'arrange pour que les médias pointent du doigt ce terroriste de l'intérieur qui plus est d'origine étrangère.
7) Les gens voteront pour Sarkozy en 2012, non pas pour son programme (inexistant), mais parce qu'ils ont été baignés dans la Peur UMPéiste pendant 5 ans et qu'ils croient encore au "Karcher".

Donc on en déduit que dans l'affaire Merah les services secrets n'ont pas rempli leur mission principale qui est celle de protéger les citoyens français, mais ont obéi aux ordres de leurs supérieurs dans le but de faire réélire Sarkozy. Le sacrifice de quelques vies humaines n'a que peu de valeur face aux enjeux politiques.

Après quelques mois que la gauche fut au pouvoir, elle s'est inquiétée de la manière dont l'enquête sur Merah s'est déroulée et quelques rapports ont montré des dysfonctionnements de la DCRI. Squarcini a été viré.