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Combattre le racisme antimusulman : enfin un « made in France » inclusif ?

 François Carmignola
Vendredi 20 Janvier 2017

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On notera que le terme "islamophobie" bien combattu donc, ne semble plus mentionné. Symptôme trop visible d'appartenance à l'islam politique agressif, son emploi recule donc. Bien.
Le terme "racisme anti-musulman" est pourtant tout aussi impropre. Le racisme est une forme de déni de l'humanité ou d'une partie de l'humanité. Il ne peut s'appliquer à une religion, qui n'est pas une partie de l'humanité, mais une pratique particulière.
Car on ne peut pas lutter contre la "détestation anti-musulmane", au risque de la légitimer, celle ci pouvant se pratiquer en occident comme la lutte contre le tabagisme, en tant qu'opinion légitime.

On pourrait lutter contre le "racisme anti-arabe" au risque de favoriser les seuls véritables arabes, ceux du moyen orient, dont les origines familiales n'ont pas grand chose à voir avec les populations d'Afrique, berbères ou sub sahariennes de multiples ethnies.
On pourrait lutter contre le racisme tout court, à quoi bien des gens, dont moi, s'associeraient sans réserves: mais cela ne serait pas ce qu'on veut dire.

Au sujet de l'OCI, organisme contrôlé peu ou prou par l'Arabie Saoudite, dont on connait l'ouverture théologique bien connue, on sait qu'elle veut interdire le blasphème au niveau mondial. Cette demande, que tout l'occident considère comme illégitime et inappropriée a une réponse claire: c'est NON !

Pour finir, l'interprétation (mais j'ai sans doute mal compris) de l'influence de l'état islamique, pieusement appelé ici "Daech", comme issue directement du sentiment (légitime ?) de révolte contre l'insuffisante lutte contre le racisme anti-musulman, on se pince et on pense au fichage S immédiat...
 Melen
Dimanche 22 Janvier 2017

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François.
Le mot islamophobie, un débat sur la sémantique, rien d'autre.
Le terme islamophobie est le terme communément admis pour évoquer le rejet des musulmans.
Les musulmans ne sont pas une race. Ils peuvent etre noirs, arabes, asiatiques....
Il ne peut etre question de racisme donc.
La définition du terme islamophobie est le rejet des musulmans en raison de leur confession.
Ceux qui critiquent la religion en ont une autre définition.
Ce serait la critique de la religion.
Ils ont peur d'etre taxés d'islamophobes. Pour eux l'islamophobie c'est la critique de la religion.
Mais le mot islamophobie est le terme qui sert à désigner le rejet, la haine, les discriminations, à l'endroit des musulmans en raison de leur confession, l'islam. Pas de l'islam lui meme.
La critique de la religion n'a pas de rapport là dedans.
Ceux qui critiquent la religion ont peur d'etre taxés d'islamophobes, c'est au fond ça le débat. Mais c'est un faux débat. Si des propos ou des actes n'en sont pas, s'ils ne rentrent pas dans le cadre de la définition rien ne peut faire qu'ils le deviennent.
Ce qui compte c'est la définition, le sens que l'on donne d'un mot.
Débattre de savoir ce qui en est de ce qui n'en est pas ne peut se faire qu'en citant un acte précis si l'on estime en etre victime.
 Melen
Dimanche 22 Janvier 2017

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Ce qui compte c'est la définition qu'en donnent les associations. Et l'usage du terme islamophobie sert à désigner le rejet, la haine, les discriminations, les saccages de lieux de cultes, les violences physiques....ce type de choses.
Ce qui compte c'est la définition qu'en donne les associations qui luttent contre ou la définition juridique. Rien d'autre.
 François Carmignola
Lundi 23 Janvier 2017

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@Melen La définition d'un mot n'a pas à être décidée unilatéralement et le mot mis en avant tel un fétiche, comme cela est fait actuellement par les tenants d'un islam politique combattant.

Ce mot là ("islamophobie") n'a pas à être employé, et d'ailleurs il ne l'est pratiquement pas dans l'article, c'est ce que je faisais remarquer.
Nous sommes par ailleurs d'accord pour dire l'expression qu'on tentait de lui substituer,("racisme antimusulman") était tout aussi impropre, mais pour d'autres raisons.

Il est de plus piquant de voir le mot employé à propos de la dénonciation médiatique de cet islam politique là, qui piste systématiquement les activités d'un communautarisme politique maintenant assez identifié et dont les visées ne sont pas religieuses.
 Melen
Mercredi 25 Janvier 2017

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Il faut bien donner un nom. Si ni les mots racisme ou islamophobie ne conviennent, il faut en trouver un troisième. Mais il n'en reste pas moins que c'est un débat absurde sur la sémantique.
Or le sujet c'est les victimes de haine ou rejet. Pas la rethorique.
Le Camp décolonial a bien raison.
Il y a une perte de temps à débattre de sujets qui n'en sont pas avec l'anti racisme de papa.
On s'en fout que ça puisse s'appeler Machin ou Bidule.
Ce qui compte c'est les faits incriminés, on se fiche du mot.
 Melen
Jeudi 26 Janvier 2017

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François vous écrivez.
On notera que le terme "islamophobie"....ne semble plus mentionné.....son emploi recule donc. Bien.
Le terme "racisme anti-musulman" est pourtant tout aussi impropre
Il ne peut s'appliquer à une religion, qui n'est pas une partie de l'humanité, mais une pratique particulière.
Car on ne peut pas lutter contre la "détestation anti-musulmane", au risque de la légitimer, celle ci pouvant se pratiquer en occident comme la lutte contre le tabagisme, en tant qu'opinion légitime.
François, aucun mot ne vous convient.
Ni racisme anti musulman, ni le mot islamophobie.
Pour ma part le mot islamophobie me semble etre le plus approprié.
Mais vous n'etes pas d'accord. Et je peux aussi me tromper. Je n'affirme pas que j'ai raison, je dis juste que le mot islamophobie me semble etre plus approprié et pourquoi.
La question qui se pose est, quel mot proposez vous donc.
Ou bien alors tentez vous de dire maladroitement qu'il ne faut pas le nommer. C'est plutôt ce qu'il me semble comprendre. Mais encore une fois je peux me tromper.
Vous évoquez la lutte contre le tabagisme, habitude nocive donc, comme étant une opinion légitime. Ce n'est d'ailleurs pas une opinion, c'est une nocivité, c'est un fait.
Quel est le rapport entre l'islamophobie (ou choisissez le mot que vous avez élu) et la lutte contre le tabagisme dont vous dites que c'est une "opinion" légitime.
L'islam serait comme le tabagisme, une nocivité contre laquelle il faudrait lutter.
Je pense que vous tentez de dire maladroitement de défendre l'islamophobie (remplacer par le mot que vous avez élu pour la nommer) sans oser le dire vraiment.
Personne n'oblige à aimer les musulmans. Vous etes libre de les détester.
Que vous puissiez etre d'accord avec les discriminations, la haine, le rejet, les violences, ça ne regarde que vous, vous etes libre de vos opinions.
Mais en quoi votre refus de la nommer peut changer quelque chose au fait que la société soit contrainte (et oui désolé pour vous) de lutter contre la haine, les violences, les discriminations.
Une société ne peut pas tolérer les violences, les propos haineux, non pas parce qu'elle souhaiterait emmerder le peuple et lui interdire la liberté d'expression, mais parce que préserver la liberté l'y contraint.
Si on laisse une liberté totale à une forme de haine quelle qu'elle soit, ça en est finit de la liberté elle meme.
C'est au tour des uns d'etre annihiler, puis vient le tour des autres...etc.
Il ne reste à la fin que le plus fort. Plus de diversités d'opinions politiques, de liberté religieuse, de diversités quelles qu'elles soient et on abouti à un totalitarisme.
Je me suis peut etre un peu éloigné du sujet, mais que ça plaise ou non, que ça puisse frustrer ou pas, la liberté implique forcément des limites. C'est obligatoire. Sans ça, ça en est fini de la liberté.
 Melen
Jeudi 26 Janvier 2017

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François. Vous savez très bien que les anti musulmans passent bien souvent par l'islam pour dire le rejet de leurs adeptes.
Islam hors d'Europe par exemple, il faut etre mauvaise foi pour prétendre qu'il ne s'agit que d'une critique de l'islam et pas du rejet de leurs adeptes.
Islam hors d'Europe est une parole libre pourtant.
Si vous voulez le dire, vous etes libre de le faire. Personne ne vous empeche de hair une religion et de le dire.
Que l'on puisse dire de ceux qui luttent contre l'islamophobie qu'ils tentent de faire taire ceux qui tiennent des propos anti islam est un mensonge.
D'ailleurs personne ou très peu de personnes ne sont assez bete pour dire les musulmans sont des nazis, on dit l'islam est un totalitarisme.
On passe généralement par l'islam pour dire son rejet de leurs adeptes.
Le simple fait d'etre doté de parole implique forcément que l'on puisse dire sa haine.
C'est ainsi. Le simple fait d'etre doté de langage le veut.
Si dire sa haine peut faire tomber sous le coup de la loi d'une manière, on tache de la dire autrement, de contourner, on la dit de façon plus fourbe, plus sournoise personne ne l'ignore.
Nous sommes humains et l'humain s'adapte à son environnement, c'est connu.
Mais l'inconvénient si l'on n'est soi meme adepte de ce type de logiciel, comme c'est le cas chez nous, c'est qu'ensuite on ne peut plus prendre la posture de dénoncer ce meme type de haine, de rejet dès lors qu'il peut etre de mise dans un pays lointain.
On ne peut plus ensuite prendre la posture de condamner, de s'insurger contre une meme forme de haine, de rejet quand on n'est visé soi meme ici ou ailleurs.
On ne peut plus ensuite prendre position contre.
Valider une forme de haine, de rejet pour d'autres, c'est la valider pour soi meme.
 François Carmignola
Vendredi 27 Janvier 2017

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Mis à part que vous évitez soigneusement de vous confronter sur les utilisateurs du mot, c'est à dire les tenant de l'islam politique médiatisé au service des frères musulmans, voyons donc ce qui pourrait désigner ce que vous dites, la haine des musulmans en général, abstraction faite de leur religion.

Et bien ce mot n'existe pas, pour la bonne raison que ce qu'il désigne ainsi n'existe pas non plus. On ne voit pas d'ailleurs ce pourquoi cela existerait. Qu'est ce qu'un musulman sans sa religion ? Un être humain ? Qui hait les êtres humains ?

Si c'est la religion qui est l'objet de la haine, l'islamophobie pourrait alors désigner un grand amour de ses adeptes, que l'on voudrait sauver de l'emprise d'un mal, d'une mauvaise habitude, d'une pratique nocive (c'est comme cela que l'islam serait vu) qui les ronge et les opprime. Le contraire de la haine que vous décrivez.

Mais revenons à l'OCI qui voudrait interdire le blasphème ? Et bien c'est NON!
 Melen
Dimanche 29 Janvier 2017

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Quand un imam tient des propos haineux à l'endroit du christianisme il ne serait pas un haineux donc.
Les personnes qui ont été jugées pour preche de haine à l'endroit d'autres confessions seraient des victimes donc.
Ils ont juste fait une saine critique d'une confession qui n'est pas la leur.
C'est ce que vous dites.
La haine à l'endroit d'une confession est une légétimité qui vise à sortir des croyants de l'emprise qu'à sur eux leur religion.
Etre antijudaisme c'est etre un bon samaritain.
C'est une définition que je n'avais encore jamais entendu (lue)
Ce n'est ni le mot islamophobie, ni le mot anti racisme qui vous gene François. Mais vous n'osez pas le dire juste.
Vous etes pour que cette forme de haine reste légitime juste, mais vous n'osez pas le dire vraiment, vous louvoyez.
Bref. La question qui se pose alors, c'est pourquoi nous la combattons dès lors qu'il s'agit d'un meme type de haine mais venant d'un autre bord.
Que fond tous ces musulmans radicalisés en prison, pourquoi leur haine, leur sectarisme est-elle interdite d'expression.
Vous voyez bien que votre discours ne tient pas.
On ne peut pas dans un temps dire tout et son contraire.
Etre pour puis devenir contre selon que ça puisse venir d'un tel ou d'un autre.
Pour ce qui est du blasphème, il y a des pays qui interdise l'interdise, des pays européens comme des pays musulmans le font.
Ce n'est pas comme vous avez l'air de le dire une initiative qui serait spécifiquement musulmane.
Mais c'est hors sujet, le sujet c'est l'islamophobie.
S'il faut la légitimiser comme vous le dites François, transposons nous à de célèbre haineux, ceux qui l'ont le plus incarnée chez nous.
Les antijudaisme hitlériens. Tant qu'il n'y avait pas de camps de concentration, leur propagande anti juifs étaient légitime si l'on pousse jusqu'au bout votre logique.
Tant que l'on n'est pas lynché, que l'on n'est pas victime de menaces physiques, ça ne reste que de propos effectivement. Meme pas, vous dites plutôt que meme si des personnes sont victimes de violences physiques, ce n'est que pour leur bien.
Ha non vraiment j'arrete là.
C'est si absurde que les bras en tombent. François vraiment c'est n'importe quoi.
Vous faites plus que déraisonner.
Il faut vraiment que vous vous repreniez François.