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Encore deux ans en Irak? I love bush
Cassez vous, qu'ils continue a s'entretuer pour les privilèges des p'tits chefs de guerre et des guides religieux sans scrupules...
De l'afghanistan, en passant par l'iran, l'Irak pour arriver a Gaza ; un océan de bêtise qui c'est construit sur des frustrations, de la haine et arroser par l'opium du peuple, la religion qui permet de justifier toute les horreurs. Quelle honte. Salamalékoum. I love bush
DOSSIER : LES LIENS PRIVILÉGIÉS ENTRE NAZIS ET PALESTINIENS
A. Historique des Liens ayant existé entre les Nazis et le terrorisme musulman On ne peut évoquer les liens entre les Musulmans et en particulier les Palestiniens, sans évoquer la personnalité du Grand Mufti de Jérusalem et ses liens avec le régime nazi, non pas seulement pour l’antériorité de ces rapports sur ceux que nous souhaitons éclairer dans ce dossier, mais parce que le Mufti Huseyni avait des liens de parenté directe avec de nombreux leaders importants du monde palestinien, en commençant par Yasser Arafat, dont il était l’oncle, et Fayçal Huseyni, dont il était l’aïeul. Cette parenté n’est pas sans effet, puisqu’elle est revendiquée par Arafat, comme elle est revendiquée par la famille Huseyni, et que les rapports de fidélité et de liens familiaux gèrent encore la société et la politique palestiniennes, où la logique des clans familiaux prévaut encore. Enfin, la figure emblématique du Mufti est aujourd’hui revendiquée par l’idéologie palestinienne comme celle d’un héros dont le modèle perdure en dépit ou en raison de son engagement pro-nazi. Il faut donc rappeller l’idéologie et les actions entreprises par le Mufti pour appréhender ce qu’un tel modèle implique comme programme. I.Pendant la seconde guerre mondiale Pendant la seconde guerre mondiale, Hitler eut plusieurs projets de « réserve de Juifs », selon lesquels les Juifs pourraient survivre à la solution finale, mais devraient quitter l’Allemagne pour rejoindre un territoire où ils seraient « parqués », surveillés comme des animaux dans une réserve naturelle, avec l’interdiction de quitter ce pays. On sait, par exemple, par la correspondance privée de Goebbels (actuellement consultable au musée de Yad Vashem), que Goebbels tenta de convaincre Hitler de renoncer à la solution finale et d’appliquer le plan « de l’Afrique du Nord », qui prévoyait la mise en place de ce projet en Afrique du Nord, vraisemblablement au Maroc. La seconde solution concernait Israël, en profitant de l’existence d’un yishouv juif. Les exigences nazies comportaient aussi le paiement d’une rançon par individu juif, qui rendit le départ massif de Juifs vers Israël virtuellement impossible. Cependant, ce furent les Arabes et non les Sionistes qui amenèrent les Nazis à revoir leur position « pro-sioniste ». Entre 1933 et 1936, 164 267 immigrants juifs arrivèrent en Palestine. dont 61 854 au cours de la seule année 1935 . La minorité juive se développa jusqu’à passer d’une proportion de 18% de la population en 1931, à 29,9% en décembre 1935, de sorte que les Sionistes purent envisager qu’ils constitueraient la majorité de la population dans un futur assez proche. Les Arabes réagirent très vite face à ces statistiques. Il n’avaient jamais accepté le mandat britannique sur la Palestine et son but déclaré d’y créer un foyer juif. Dès 1920 et 1921 eurent lieu des émeutes. En 1929, après une série d’échauffourées entre Juifs et Arabs au Mur du Kotel, les musulmans massacrèrent plus de 135 Juifs, les Britanniques faisant à peu près autant de victimes chez les Arabes. La politique des Arabes de Palestine suivait une logique de clan. Le clan le plus nationaliste était celui des Husaynis, sous l’égide du Mufti de Jérusalem, al-Hajj Amin al-Husayni. Très pieux, il se méfiait aussi de toute réforme sociale qui pourrait mobiliser la masse paysanne illettrée des paysans Arabes palestiniens. Il se mit donc en quête d’un soutien extérieur pour contenir des soulèvements internes. Son choix se porta sur l’Italie. Cependant, le projet allemand pour créer une réserve de Juifs, ainsi que la présence de troupes allemandes en Egypte, favorisèrent la prise de contact des nazis avec le grand Mufti de Jérusalem pendant la guerre. 1. La rencontre d’intérêts Le Mufti avait, quant à lui, ses propres visées sur les possibilités offertes par sa collaboration avec le régime nazi. La photo ci-contre le montre lors de l’une de ses rencontres avec Hitler. Le 21 Juillet 1937, il décida de reserrer ses liens avec l’Allemagne en rendant une visite officielle au Consul général allemand Döhle en Palestine. Il présenta son soutien en faveur de la politique menée par l’Allemagne, en déclarant « qu’il voulait savoir jusqu’à quel point le Troisième Reich était prêt à soutenir le mouvement arabe contre les Juifs ». Bien que les Allemands aient officiellement refusé de changer leur politique, ils décidèrent de porter plus d’attention à la Palestine. La révolte arabe de 1936-1939 avait déjà bénéficié de l'appui direct, financier et militaire, de l'Allemagne et de l'Italie. Les Archives du Haut Commandement de l'armée allemande saisies à Flensburg après la deuxième Guerre Mondiale avaient livré un rapport selon lequel "seuls les fonds mis à la disposition du Grand Mufti de Jérusalem par l'Allemagne lui avaient permis d'organiser la révolte de Palestine." En septembre 1937, deux jeunes officiers SS, Karl Adolf Eichmann et Herbert Hagen, furent envoyés en Palestine, « afin de se familiariser avec le pays et son mode de vie, et d’établir des contacts avec les gens », dont le Mufti. Il y eut donc rencontre entre ces représentants du régime nazi et les représentants du Mufti. Leurs tractations constituaient, en fait, les préliminaires de la liquidation "à l'allemande" du Foyer National Juif en Palestine. La presse arabe de l'époque s'associait au "Martyre du peuple allemand sous le joug de la juiverie internationale". Des portraits d’Hitler, Mussolini et des drapeaux nazis, étaient fréquemment arborés par les populations arabes. Bien que le Mufti ait échappé à plusieurs arrestations des autorités britanniques, il se refusa à se réfugier parmi les Libanais musulmans, il se trouva bientôt investi par le Reich de la fonction d’agent de l’Allemagne nazie en Palestine. Ce rôle devait parfaitement lui convenir, car, selon Brenner, un spécialiste de l’histoire de cette période, le Mufti figurait parmi les bénéficiaires des salaires versés par Abwehr II, la division allemande de sabotage et de la contre-intelligence. Yisraeli, quant à lui, estime que le Mufti commença à percevoir de l’argent allemand dès 1936 ( David Yisraeli, 'Germany and zionism', Germany and the Middle East, 1835-1939). En 1938, Abwehr II avait pour plan de livrer des cargaisons entières d’armes au Mufti, par le biais de l’Arabie saoudite et de l’Irak. Les transferts furent annulés devant les vives protestations des Britanniques. Comme les forces de l’Axe ne pouvaient s’immiscer plus avant dans la politique en Palestine, ce fut l’Irak qui devint victime de ces alliances à travers l’organisation massive du Mufti. Les Irakiens en firent un héros national, et il établit son quartier général à Bagdad. Le gouvernement irakien finança ses activités, ainsi que ses nombreuses « oeuvres de charité », établissant des taxes particulières touchant les officels irakiens, ainsi que des donations aux Arabes palestiniens. S’ajoutaient à tout cela de très importantes contributions émanant de l’Allemagne, de l’Italie, de l’Arabie saoudite, et de l’Egypte. Tout cela permit au Mufti de vivre très confortablement tout en menant sa propagande contre les Juifs et les Anglais. Sa propagande consistait à établir un groupe d’officiels irakiens en faveur de l’Axe. Au début de 1941, le Mufti et le « Cercle d’Or » d’officiers de l’armée irakienne pro-allemands, menés par Rashid Ali, forcèrent le premier ministre irakien, Nuri Said Pasha, pro-britannique, à démissionner. En mai, il déclara le jihad contre la Grande Bretagne. Cela signifiait que les Musulmans, ou du moins ceux qui décidaient de suivre son édit, étaient tenus de combattre l’Angleterre, « ce grand ennemi de l’Islam. » Le coup en faveur de l’Axe fut d’une efficacité limitée dans le temps. En quelques mois, les troupes britanniques écrasèrent la rebellion, et le Mufti dut disparaître à nouveau, cette fois pour l’Allemagne, en passant par l’Iran, la Turquie, et le bureau de Mussolini à Rome. Le Grand Mufti de Jérusalem Haj Amin el-Husseini passant en revue les troupes musulmanes bosniaques – une unité des "Divisions Hanjar (Sabre) » de la Waffen SS, qu’il avait personnellement recrutées pour Hitler 2. Le Mufti à Berlin Le Mufti avait accusé les Juifs irakiens d’avoir été à l’origine de l’échec du coup d’État en Irak. Il traita les Juifs de « cinquième colonne de l’Irak », eux dont les ancêtres étaient installés dans ce pays depuis l’exil de Babylone. Des soldats irakiens et des civils convaincus par le Mufti, attaquèrent les Juifs qui s’étaient rassemblés en public pour accueillir le nouveau gouvernement. Les conséquences furent terribles : 600 Juifs furent tués, des milliers blessés dans le Fahrud, et 586 magasins et hangars vandalisés et pillés. Une commission d’enquête, nommée par le gouvernement irakien, découvrit que Haj Amin avait été l’une des personnalités instigatrices du pogrom. Comme sa politique avait progressivement consisté à accuser les Juifs des maux dont souffrait le pays, nulle surprise qu’il se soit allié au gouvernement nazi à Berlin. Le 20 Novembre 1941, le ministre allemand des affaires étrangères, Joachim von Ribbentrop, le reçut à Berlin. Leur conversation fut un préalable à la conversation du Mufti avec Hitler. Les thèmes abordés furent rapportés fidèlement dans le carnet de notes de Ribbentrop et dans le journal personnel du Mufti : « Le Mufti.... Les Arabes sont les amis naturels des Allemands... C’est pourquoi ils sont prêts à collaborer avec l’Allemagne de tout leur coeur et à participer à une guerre, non seulement de façon négative, en commettant des actes de sabotage et en instigant des révolutions, mais aussi positivement, en formant une légion arabe. Dans cette lutte, les Arabes se battent pour l’indépendance de la Palestine, de la Syrie, de l’Irak... Le Führer avait, quant à lui, l’intention de demander aux nations d’ Europe de régler l’une après l’autre leur propre « problème juif » et d’adresser le temps venu le même message aux nations non-européennes... L’échange était clair : une fois les armées entrées dans le Caucase, Hitler se débarrasserait de tous les Juifs est-européens, et le Mufti devait quant à lui obtenir le soutien des Musulmans des Balkans, et des républiques soviétiques où ils constituaient des groupes importants. Puis Hitler « libèrerait » les peuples arabes qui souhaitaient leur indépendance et les aiderait à exterminer les Juifs du Moyen Orient. En fait, des documents découverts récemment par la BBC montrent qu’un parachutage de commando eut même lieu, devant aboutir à l’établissement d’une base, espionnant, et travaillant au recrutement de combattants palestiniens avec l’or nazi. Le groupe était sous le commandement du Colonel Kurt Wieland, un arabisant qui connaissait bien la Palestine. Le projet échoua après que le parachutage, en Octobre 44, ait eu lieu bien trop au Sud de Jéricho (le pilote, perdu, parachuta les hommes d’une hauteur excessive) et que deux des hommes de Wieland aient été capturés. Wieland resta caché dans un village arabe avec deux de ses compagnons, puis dans une grotte, et, enfin dans un monastère. Ils ne trouvèrent aucun soutien pour organiser un soulèvement arabe, et une semaine plus tard, ils étaient faits prisonniers. Les deux derniers hommes de la mission n’ont jamais été retrouvés. 3. Les activités du Mufti sous le troisième Reich Le Mufti, sponsorisé par l’Allemagne nazie, étendit ses velléités vers le Moyen Orient mais aussi vers les autres zones géographiques habitées par des Juifs. Ses activités consistaient en 1) de la propagande radio 2) de l’espionnage 3) l’organisation des Musulmans en unités militaires dans les pays occupés par les forces de l’Axe 4) la mise en place de légions arabes contrôlées par les Allemands ainsi que la Brigade arabe. Sa plus grande réussite fut le recrutement de dizaines de milliers de Musulmans en Bosnie-Herzégovine et en Albanie pour les Waffen SS. Ses légions arabes participèrent plus tard au massacre de dizaines de milliers de Serbes, de Juifs et de bohémiens. En 1943, il y avait 20 000 musulmans sous les drapeaux allemands et sa « division » de Waffen SS, les Handshar (voir George Lepre, Himmler's Bosnian Division. The Waffen-SSHandschar Division 1943-1945, Schiffer Military History, Atglen, PA, 1997). Mais l’aventure des Balkans ne constituait qu’une partie de l’activité du Mufti, dont les préoccupations étaient centrées sur les Juifs de toute la planète. Dans la protestation annuelle contre la déclaration Balfour, qu’il mit en scène dans le grand hall de la Luftwaffe à Berlin en 1943, il s’attaqua à « la conspiration anglo-saxonne et juive », et déclara que le traité de Versailles était un désastre à la fois pour les Allemands et les Arabes. Mais les Allemands, dit-il, savaient se débarrasser des Juifs. Le 1er mars 1944, il ajouta dans un bulletin radiophonique : « Arabes, soulevez-vous et battez-vous pour vos droits sacrés. Tuez les Juifs là où vous les trouverez. Cela est agréable à Dieu, à l’Histoire, et à la religion. Cela sauve votre honneur. » Le Mufti participait déjà à la solution finale. Il rendit même visite à Auschwitz où il admonesta les gardes près des chambres à gaz en leur enjoignant de travailler plus diligemment. Un dirigeant des Waffen SS musulmans. On notera l’insigne nazi du fez Revue des troupes de Waffen SS par des officiers nazis allemands en compagnie des officiers nazis bosniaques musulmans II. Après la guerre : l’héritage du Mufti Sami al-Joundi, l’un des fondateurs du parti Baath règnant sur la Syrie, rappelle : « Nous étions racistes. Nous admirions les nazis. Nous étions immergés dans la littérature nazie et ses livres... Nous fûmes les premiers à penser à faire une traduction de Mein Kampf. Toute personne vivant à Damas, à cette période, fut témoin de cette inclination arabe pour le nazisme. » Ces enseignements ne cessèrent jamais tout à fait. Actuellement, Mein Kampf tient la sixième place au palmarès des best sellers arabes palestiniens. Luis Al-Haj, traducteur de l’édition arabe, écrit avec fierté dans la préface comment l’ »idéologie » d’Hitler et ses « théories du nationalisme, de la dictature, et de la race sont en progression constante actuellement dans ‘nos’ ([leurs]) états arabes. » ledaron
Face a la provocation habituelle jouons le jeu et soulevons un petit coin du voile de l'Histoire............... Le secret des soldats juifs d'Hitler révélé par Tim King ********** Des milliers de soldats d'origine juive ont servi dans l'armée d'Hitler pendant la seconde guerre mondiale et se sont battus pour les chefs nazis qui ont ordonné l'extermination des juifs. Les découvertes d'un étudiant américain de vingt-cinq ans, que le [Daily]telegraph] publie pour la première fois, montrent qu'Hitler connaissait les origines juives de plusieurs douzaines d'officiers supérieurs et avait signé des documents les déclarant "de sang allemand". La loi allemande en vigueur sous les nazis à partir de 1935 interdisait de devenir officier à quiconque avait un grand parent juif. Mais le service du personnel de l'armée allemande connaissait, en 1944, soixante-dix-sept "officiers de haut rang de race juive mêlée ou mariés à des juives" en activité dans la Wehrmacht, l'armée allemande. Les soixante-dix-sept hommes avait reçu d'Hitler une déclaration de "sang allemand". La liste a été découverte par Bryan Rigg, un étudiant en histoire actuellement à l'Université de Cambridge, qui a retrouvé d'anciens membres de la Wehrmacht qui étaient juifs ou avaient une parentèle juive. Il a interrogé des centaines d'anciens militaires et leurs familles et a examiné, dans les archives du gouvernement fédéral allemand, les dossiers militaires individuels qui ont révélé que les autorités nazies connaissaient très bien leurs origines. M. Rigg a trouvé la preuve qu'Hermann Goering, chef de la Luftwaffe et successeur désigné d'Hitler, avait falsifié la filiation du maréchal de camp Erhard Milch, son adjoint, qui était, d'après les définitions nazies elles-mêmes, un demi-juif.Il a découvert que les autorités nazies avait octroyé la croix de Chevalier, décoration militaire allemande la plus élevée, à des militaires qui avaient été licenciés précédemment parce qu'ils étaient juifs, puis réintégrés. Il a eu une conversation avec un officier allemand qui avait rendu visite à son père dans un camp de concentration, arborant ses médailles de combattant. La veuve d'un titulaire de la Croix de Chevalier lui a dit que son mari, un demi-juif, avait été profondément bouleversé par une visite au ghetto de Varsovie, alors qu'il rentrait des combats en Russie. M. Rigg a identifié un demi-juif, vétéran de la Première guerre mondiale, qui avait commandé un groupe des services de renseignements militaires allemands à Varsovie en septembre 1939, chargé d'aider le chef des juifs lubavitchi, le rabbin Joseph Schneersohn, à s'enfuir en Amérique. Juifs sous l'uniforme nazi Le bureau du personnel de l'armée allemande avait dressé, en 1944, une liste de soixante-dix-sept officiers de haut rang "de race juive mêlée ou mariés à une juive" servant dans l'armée allemande. Les soixante-dix-sept hommes avaient reçu d'Hitler une déclaration "de sang allemand". Parmi les soixante-dix-sept hommes, il y avait deux généraux de corps d'armées, huit généraux de division, cinq généraux de brigade et vingt-trois colonels. La liste avait été dressée, à la demande d'Hitler, pour que ces officiers puissent être licenciés. L'officier qui avait dressé la liste reconnut, en janvier 1944, qu'elle était incomplète. Les recherches de Bryan Rigg n'ont mis au jour non seulement la liste mais bien d'autres officiers de grade aussi élevé dans l'armée de terre, la marine et l'aviation. "Je pourrais ajouter soixante noms à cette liste", déclare-t-il. M. Rigg a trouvé des documents qui montrent que dans le cas d'un maréchal de camp dont le père était juif, Goering et Hitler avaient décrété que son "vrai père" était son oncle maternel et que le maréchal de camp était par conséquent de sang allemand authentique. Ses recherches ont déjà mis au jour dix-sept cas d'attribution de la Ritterkreuz (Croix de Chevalier), décoration militaire allemande la plus élevée, à des hommes dont les origines juives étaient connues. Beaucoup des hommes qu'a découverts M. Rigg n'étaient pas des juifs religieux. Mais la loi sur la citoyenneté du Reich et la loi de protection du sang allemand, promulguées à Nuremberg en 1935, définissait comme juif quiconque avait au moins trois grands-parents juifs. Elles créaient aussi deux catégories de Mischlinge --les sangs-mêlés-- avec soit un, soit deux grands-parents juifs. Les deux classes, Mischlinge 1(demi-juifs) et 2 (quart-de-juif) étaient exclues de la citoyenneté du Recih. En 1940, les Mischlinge 1, avec deux grands-parents juifs, furent expulsés de l'armée. L'ordre d'expulsion fut renouvelé en 1942, 1943 et 1944? Les Mischlinge 2, avec seulement un grand parent juif, étaient autorisés à rester dans l'armée mais pas à devenir officiers. On s'aperçoit que les Mischlinge ont été négligés par les historiens, peut-être parce qu'ils n'étaient ni des victimes juives, ni des bourreaux nazis. M. Rigg, qui a commencé ses recherches sur les juifs dans l'armée [allemande] quand il était étudiant à l'université d'Yale, raconte que tout d'abord, ses professeurs avaient essayé de le dissuader, pensant qu'il ne trouverait rien. L'un des hommes qu'il a interrogés est Helmut Schmidt, l'ancien chancelier ouest-allemand, qui fut officier dans la Luftwaffe bien que son grand-père fût juif. M. Schmidt, déclare M. Rigg, estimait qu'ils étaient "quinze à vingt" dans son cas. M. Rigg dit que des milliers de Mischlinge et de juifs ont servi dans l'armée durant la période nazie. Il a enregistré mille deux cents cas et interrogé plus de trois cents soldats ou leurs familles. Il a réuni trente mille documents et détaillé les origines juives de deux maréchaux de camps, dix généraux, quatorze colonels et trente majors. Il a déclaré: "Pendant que ces soldats servaient, beaucoup de leurs parents juifs étaient tués dans les camps de concentration. Près de deux mille trois cents parents juifs d'un groupe de mille soldats dont j'ai étudié le cas ont été victimes de l'Holocauste -- des cousins, des tantes, des oncles, des grands-parents, des pères, des mères. L'un des soldats interrogés était un vétéran de la Wehrmacht qui visita le camp de concentration de Sachsenhausen en 1942, arborant sa Croix de fer gagnée sur le champ de bataille. Interpellé par un officier SS, il répondit qu'il était venu voir son père, un juif. L'officier SS dit: "Si vous ne portiez pas cette médaille, je vous enverrais immédiatement rejoindre votre père." Mais un autre homme interrogé, âgé maintenant de soixante-seize ans et vivant en Allemagne, était un juif pur, qui s'était réfugié en France occupée en 1940 et s'y était enrôlé dans la Waffen SS sous un faux nom. M. Rigg dit que les gens qu'il a interrogés étaient incapables de trouver leur place dans l'Histoire. "Ils ne savent pas où ils se situent," dit-il. "Si j'ai servi dans l'armée allemande et que ma mère est morte à Auschwitz, suis-je victime ou bourreau? Ces gens ne peuvent raconter leur histoire nulle part, parce qu'on n'a jamais rien écrit sur eux. Personne ne pensait qu'il y avait lieu de le faire." Il dit que les Mischlinge ont été ignorés parce que ni l'un ni l'autre camp ne les réclamait. "Les Allemands qui se sentent coupables ne veulent pas parler d'eux. La communauté juive ne veut pas les revendiquer parce que c'est contraire à tout ce qu'on leur a enseigné de l'Holocauste," dit-il. Le Dr Jonathan Steinberg, assistant d'histoire de l'Europe contemporaine à Cambridge, qui dirige les recherches de M. Rigg, dit que ces découvertes n'ont pas été faites plus tôt "parce que les documents ne se trouvaient pas là où les chercheurs ordinaires seraient allés les chercher." Les historiens n'avaient aucune raison de se pencher sur les milliers de "dossiers individuels absolument normaux". "Bryan Rigg n'aurait pas regardé non plus mais il a trouvé les gens eux-mêmes et ils l'ont amenés jusqu'aux dossiers," dit-il. M. Steinberg, auteur d'une étude comparative sur le traitement des juifs dans les armées allemande et italienne, dit que les découvertes de M. Rigg mettent à nu un "chapitre humain incroyable" concernant les officiers les plus gradés. "Cela complique la réalité de l'Etat nazi ," dit-il. Les recherches de M. Rigg vont modifier à la fois la querelle sur le rôle personnel d'Hitler dans l'Holocauste et le débat sur l'antisémitisme des Allemands de la rue. Les cas étudiés par M. Rigg révèlent des expériences différentes. Certains étaient des juifs pratiquants; d'autres ne se considéraient pas comme juifs, malgré la définition légale. Certains ont gardé leurs origines juives secrètes, d'autres n'ont pas pu les cacher. L'étude montre comment l'intolérance nazie envers les sangs mêlés s'est durcie pendant la guerre. En 1944, même les officiers très gradés dont la présence avait été tolérée furent démis: le commandement nazi révoqua les déclarations de sang allemand signées par Hitler. A cette époque, une bonne partie des demi-juifs qui avaient commencé la guerre dans la Wehrmacht travaillaient pour l'Organisation Todt, le programme de travaux publics nazi, dans des camps de travail forcé. Les honneurs de la patrie pour la race haie Le commandement nazi a attribué la décoration militaire la plus importantes, la Ritterkreuz, à des soldats qu'il savait être d'origine juive. Le major Robert Borchardt gagna la Ritterkreuz sur le front russe mais, après avoir été capturé par les Alliés, retrouva son père juif en Angleterre. Borchardt fut exclu de l'armée en 1934 parce qu'il était moitié juif mais il fut réintégré la même année après avoir reçu d'Hitler sa déclaration de sang allemand et envoyé en Chine pour assister l'armée de Tchiang Kai Chek. En 1941 il se trouvait à la tête d'une compagnie de chars et, en août 1941, il reçu la Ritterkreuz pour sa campagne de Russie. Il fut transféré dans l'Afrika Korps de Rommel et fait prisonnier à El-Alamein. Vers la fin de 1944, il est prisonnier de guerre et retrouve son père juif qui s'était échappé d'Allemagne avant la guerre. En 1946, il retourne en Allemagne parce que, explique sa femme, "il fallait bien que quelqu'un rentre pour reconstruire le pays". En 1983, peu avant sa mort, il déclara à des lycéens de sa ville: "Beaucoup de juifs ou de demi-juifs allemands combattirent pendant la première et même la seconde guerre mondiale parce qu'ils croyaient faire honneur à leur patrie en servant dans l'armée." Le colonel Walter Hollaender reçut la Ritterkreuz, équivalent de [la Croix de guerre] mais sa promotion fut barrée parce qu'il était à moitié juif. Il fut profondément troublé lors d'une visite au ghetto de Varsovie en 1943 par le spectacle de la persécution des juifs par les Allemands. Hollaender était entré dans l'armée de la République de Weimar, en 1922. Sa mère était juive et son dossier militaire montre qu'en 1934, le quartier général à Berlin écrit qu'il n'est "pas aryen" mais, en sa faveur, qu'il a combattu contre les communistes en 1923-1924. Le bureau du personnel pensait qu'il devait rester dans l'armée mais les origines juives de Hollaender perturbait ses collègues à l'école militaire où il était affecté et il fut transféré en Chine; Hitler le récompensa par la médaille de service honorable en 1936 puis, en 1939, après avoir examiné des photos de lui, son dossier et ses évaluations, lui donna la déclaration de sang allemand, le Genehmigung. Les états de service de Hollaender étaient excellents et il reçut la Croix de fer après avoir commandé une compagnie de lance-grenades en Pologne. Il reçut la Ritterkreuz en juillet 1943, après avoir détruit vingt-et-un chars russes pendant la bataille de Koursk. Mais en 1943, ses origines juives barrèrent à Hollaender la promotion au rang de général. D'après sa femme, que M. Rigg a interrogée, Hollaender, la même année, en rentrant chez lui en permission, passa par le ghetto de Varsovie. D'après sa femme, sa visite au ghetto "le détruisit moralement". Il regagna son régiment profondément troublé et son dossier personnel notait, en 1944, qu'il était trop indépendant et difficile à manier. Il fut fait prisonnier par les Russes en Octobre 1944 et passa douze ans dans une prison russe. LA DECOUVERTE DE L'HOMME QUI A SAUVE SCHNEERSOHN L'étude de Bryan Rigg éclaire l'un des plus étranges épisodes de 1939: le sauvetage par des soldats allemands du chef des lubavitchi, juifs ultra-orthodoxes, de Varsovie. D'après la tradition des juifs lubavitchi, devenus un groupe politique très influent en Israël et à New York, le Rebbe, ou chef dynastique, fut sauvé par un soldat allemand. Mais l'histoire semblait trop fantastique pour être vraie. Bryan Rigga identifié le soldat et prouvé son identité juive. Quand les nazis envahirent la Pologne en septembre 1939, le rabbin Joseph Schneersohn, l'un des plus grand érudits juifs du monde, se trouva pris au piège à Varsovie. Le destin du rabbin avait une signification particulière pour des milliers de juifs dans le monde. Le hassidisme considère le rebbe comme un être humain doté de pouvoirs spirituels supérieurs qui lui permet d'être l'intermédiaire entre Dieu et les hommes. Certains lubavitchi croient que le septième rebbe, Menachem Mendel Schneersohn, mort en 1994, est le Messie et attendent son retour. Sa tombe, à New York, est maintenant un lieu de pèlerinage. Le sixième rebbe, Joseph Schneersohn, était le beau-père de Mendel et avait lui-même succédé à son père à sa mort en 1920. En septembre 1939, lorsque les lubavitchi d'Amérique apprirent que leur chef révéré était enfermé dans Varsovie, ils demandèrent l'aide du secrétaire d'Etat américain, Cordell Hull. Hull transmit l'appel au consul général américain à Berlin qui, à son tour, demanda l'aide d'Helmut Wohlthat, l'administrateur en chef du plan de quatre ans de Goering. Wohlthat fit appel à l'amiral Wilhelm Canaris, chef de l'Abwehr, le service de renseignements militaires. Canaris envoya une troupe d'hommes à Varsovie. Ils découvrirent le Rebbe et son entourage, qui ne se seraient sûrement pas fait connaître à un groupe de soldats allemands, les guidèrent pour traverser l'Allemagne et leur firent traverser la Lituanie d'où ils gagnèrent l'Amérique. Le secrétaire du rabbin Schneersohn décrit ainsi leur voyage périlleux à partir de Varsovie: "Les soldats allemands, sanguinaires comme des bêtes sauvages, s'excitaient contre notre groupe d'hommes juifs dès qu'ils voyaient nos barbes et nos boucles. Un juif allemand, qui avait combattu pendant la première guerre mondiale et dont l'uniforme était couvert de décorations, aida le rebbe et sa famille à échapper au danger. Plusieurs fois durant le voyage, des soldats nazis nous menacèrent, mais ce juif hurlait contre eux et leur disait qu'il avait des ordres spéciaux pour accompagner ces juifs jusqu'à Berlin." Récemment encore, la participation d'un officier juif au sauvetage du Rebbe et à la préservation de la dynastie lubavitchi semblait incroyable. Mais les recherches de M. Rigg ont identifié l'homme, le lieutenant-colonel Dr Ernst Bloch, l'un des soixante-dix-sept officiers de grade élevé de la liste de janvier 1944. Son père, le Dr Oscar Bloch, était juif. Bloch était un vétéran de la première guerre mondiale, où il s'était engagé dans l'infanterie en 1916. Il combattit à Verdun, sur la Somme, en Champagne et en Flandre. Il avait été défiguré par une blessure de baïonnette dans les tranchées. Canaris recruta Bloch dans l'Abwehr en 1935 et le chargea de réunir des renseignements sur le potentiel industriel des autres pays. Canaris porta la question des origines juives de Bloch devant Hitler en 1939. Après avoir regardé les photos de Bloch et son dossier militaire, Hitler signa le document officiel qui portait: "Je, soussigné, Adolf Hitler, chef de la nation allemande, reconnaît que le major Ernst Bloch est de sang allemand. Cependant, après la guerre, Ernst Bloch sera réévalué afin de voir s'il est toujours digne de ce titre." Le 1er juillet 1940, Hitler promut Bloch lieutenant-colonel. Il reçut la croix de fer et plusieurs décorations pour ses services. Mais en septembre 1944, Heinrich Himmler découvrit ses origines juives et ordonna que cet officier, devenu colonel, fût démis. Il fut suspendu de l'armée en octobre 1944 et fut exclu officiellement par Hitler en février 1945. Une séance de cinéma sert de révélateur C'est une rencontre de hasard, dans un cinéma allemand, qui a éveillé l'intérêt de Bryan Rigg pour l'histoire extraordinaire qu'il a découverte depuis. Il était à Berlin pendant l'été 1992 et alla voir Europa, Europa, un film de Salomon Perel qui raconte l'histoire d'un juif qui dissimula son identité et combattit dans les rangs allemands. M. Rigg avait aidé un monsieur âgé à trouver un siège dans le cinéma bondé. Il lui demanda ensuite ce qu'il pensait du film. L'Allemand, encouragé par ce qu'il venait de voir, lui dévoila l'histoire de sa vie: ils parlèrent jusqu'à l'aube. Il était juif et, en 1938, avait obtenu de faux papiers et s'était enrôlé dans l'armée allemande. Il y avait combattu en Pologne, en France et en Russie. A la fin de la guerre, il avait été fait prisonnier par les Russes et interné dans un camp de concentration de Sibérie pendant cinq ans; il n'était rentré en Allemagne qu'en 1950. Cette rencontre fortuite prit toute son importance quelques semaines plus tard, lorsque M. Rigg étudia son arbre généalogique. "En Amérique, on vous demande sans arrêt d'où vous êtes originaire", dit-il. Il savait que sa famille maternelle était allemande mais sa parentèle refusait de répondre à ses questions. "Mon imagination envisageait les possibilités les moins réjouissantes. Il me fallait connaître la vérité, quelle qu'elle soit", dit-il. La vérité était inattendue. Dans les archives de Leipzig se trouvait le nom de son arrière grand-mère avec la mention: "religion mosaïque". L'étudiant élevé dans une famille protestante du Texas apprit que ses ancêtres allemands étaient juifs. Ses arrière-grands-parents, lorsqu'ils vinrent d'Allemagne en Amérique, se firent chrétiens, dissimulant leurs origines juives. Mais, comme le découvrit M. Rigg, ceux de la famille qui ne quittèrent pas l'Allemagne étaient restés juifs. La soeur de son arrière grand-mère était morte à Auschwitz avec toute sa famille. D'autres cousins éloignés, juifs allemands étaient morts au combat dans les rangs de la Wehrmacht. L'été suivant, il retourna en Allemagne pour interroger l'homme qu'il avait rencontré au cinéma. Et en hiver, il alla à Jérusalem pour étudier le judaïsme et l'holocauste. M. Rigg ne dissimule pas son investissement personnel dans l'histoire qu'il étudie. Il le dit franchement dans les lettres qu'il envoie pour demander des entrevues. Les survivants de l'holocauste lui racontent librement leur histoire, sans doute parce qu'ils sentent qu'il en est lui-même obsédé. L'obsession semble avoir pris possession de toute sa vie. On devine, à le voir, ce qu'il était auparavant: 1m85, 90 kg, carrure d'athlète et mains comme des battoirs. Quand il était lycéen, au Texas, c'était un joueur de football américain vedette et d'ailleurs il continua à jouer à Yale. Mais c'est durant son année de préparation à l'université qu'il entama sa transformation en étudiant-chercheur. A Yale, il obtint une bourse de recherche à Cambridge, où il se trouve depuis octobre [1996] à Darwin College. Il y mène ses recherches sans s'occuper de l'historiographie de la question, puisque le phénomène qu'il étudie a été très largement ignoré par la communauté scientifique. La chambre d'étudiant de M. Rigg, à Cambridge, est presque vide de livres. A leur place, un cadre de lit occupait le centre des lieux jusqu'à la semaine dernière; c'est là qu'il gardait les fichiers de ses entretiens. La semaine dernière, il a tout mis en lieu sûr. Il montre ses instruments de recherche: un sac à dos, une caméra vidéo et son trépied, un ordinateur portable, un fax et l'annuaire téléphonique allemand sur CD-rom. Ce dernier lui permet de retrouver la trace de gens dont il a trouvé les noms dans les archives allemandes ou dont il a entendu parler au cours de précédents entretiens et qu'il suppose être juifs et anciens combattants [allemands]. Il leur écrit alors, pour vérifier leur identité et demander des entretiens. Il est allé à Istamboul, Vancouver, Stockholm et Rome, mais la plupart de ces gens vivent en Allemagne. En train, il a pris l'habitude de s'asseoir à côte des personnes âgées pour pouvoir leur parler de son projet. Plus de douze fois, il a ainsi découvert des juifs qui avaient servi dans l'armée. Quelques exemples Joseph Hammburger, qui a demandé que son nom reste secret, est un juif pratiquant qui a dissimulé sa religion et servi dans la Wehrmacht. Agé aujourd'hui de quatre-vingt-deux ans, il vit dans le nord de l'Allemagne. Sa famille est morte dans l'holocauste. Il est issu d'une famille juive mais, avant la guerre, il s'est installé dans le sud de l'Allemagne en adoptant une nouvelle identité, non-juive, et a fait une école d'application pour officiers. Devenu officier, il a épousée une juive qu'il a fait venir à cette fin de sa ville d'origine. Il a servi dans l'armée pendant six ans et demi et atteint le grade de capitaine. Il dit être resté juif pratiquant pendant toute la durée de son engagement dans l'armée sans que personne le sache. Le maréchal de camp Erhard Milch, ami personnel d'Hermann Goering est l'officier juif le plus élevé dans la hiérarchie. Né en 1892, il devint président de la Lufthansa en 1926 et chef du ministère de l'air en 1935. A ce titre, il définit la construction aéronautique allemande et transforme la Luftwaffe. Son père, Anton Milch, était juif. La réponse des autorités nazies fut de changer la filiation de Milch. Bryan Rigg a découvert un document, daté du 7 août 1935, alors que Milch était général de division, dans lequel Goering dit: "Hitler a déclaré qu'Ehrard Milch était d'ascendance aryenne Nous avons vu que son vrai père était Karl Brauer. Ses frères et soeurs sont aussi aryens." Brauer était l'oncle maternel d'Ehrard. Les nazis préféraient l'inceste à la judéité. Milch fut condamné au procès de Nuremberg et emprisonné de 1945 à 1955. Il est mort en 1972. Le grand-père d'Helmut Schmidt, chancelier d'Allemagne de l'Ouest de 1974 à 1982, était juif, mais sa mère ne le lui a appris qu'à la fin de son adolescence, au moment où il s'apprêtait à entrer dans les Jeunesses hitlériennes. La chose avait été tenue secrète parce que le père d'Helmut Schmidt était un enfant naturel. Helmut Schmidt, né en décembre 1918, garda ses origines juives secrètes et devint lieutenant dans la Luftwaffe. Helmut Wilberg est l'un des pères de la Blitzkrieg qui, pendant la première guerre mondiale, soutint les offensives de l'infanterie allemande. Il était chef d'une escadre volante allemande engagée dans la guerre d'Espagne en 1936 du côté de Franco. Il reçut la Croix de Chevalier. Il fut directeur d'une école de pilotes et atteint le grade de "général de la flotte". Sa mère était juive mais un document de son dossier, daté du 30 avril 1940, déclare: "Après beaucoup de recherches sur mes ancêtres, je pense que je ne suis pas juif et je sais ce que cela signifie. Si je ne réponds pas à ces questions je serai immédiatement démis de mes fonctions." Il mourut en vol en 1941. Edgar Jacobson, pseudonyme d'un homme qui ne veut pas révéler son identité, était un pur juif d'après la définition nazie, mais non-pratiquant. Il a épousé une non-juive qui est toujours vivante. Il était réalisateur de cinéma et travaillait à l'office de la propagande à Paris en 1941. Il reçut la Croix de Fer de première classe en 1941. La même année, sa soeur, qui portait l'étoile jaune, essaya d'entrer à une réunion nazie mais l'accès lui fut barré. Elle expliqua à ceux qui l'empêchaient d'entrer que son frère était major dans l'armée. On fit une enquête et Jacobson fut traduit devant une cour martiale et emprisonné pour fausse déclaration à propos de ses origines; il fut exclu de l'armée en tant que "juif". Plus tard il fut envoyé en camp de travail où il dut travailler sous les ordres d'un officier moins gradé que lui. L'officier se plaignit de cette injustice et Jacobson reçut une compensation des autorités allemandes après la guerre. Sa soeur, qui fut envoyé à Theresienstadt, survécut à la guerre. -------------------------------------------------------------------------------- Ce texte a été affiché sur Internet à des fins purement éducatives, pour encourager la recherche, sur une base non-commerciale et pour une utilisation mesurée par le Secrétariat international de l'Association des Anciens Amateurs de Récits de Guerre et d'Holocauste (AAARGH). L'adresse électronique du Secrétariat est . L'adresse postale est: PO Box 81475, Chicago, IL 60681-0475, USA. Afficher un texte sur le Web équivaut à mettre un document sur le rayonnage d'une bibliothèque publique. Cela nous coûte un peu d'argent et de travail. Nous pensons que c'est le lecteur volontaire qui en profite et nous le supposons capable de penser par lui-même. 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Encore de la lecture.............
BRENNER Lenni Zionism in the Age of the Dictators --- A Reappraisal. Westport (Coonecticut) & Beckenham (Kent), Lawrence Hill @ Croom Helm, 1983. (pdf - 236 p. - 2,9 M ) A second edition: American Education Trust (1998) has been quickly sold out. C'est un livre fondamental. L'auteur a fouillé les archives du mouvement sioniste et a trouvé les preuves que les dirigeants sionistes ont cherché le patronage et le soutien des régimes nazi et fascistes. Hier comme aujourd'hui, il n'y a pas de limite, morale ou politique, à ce que les leaders juifs sont prêts à accepter pour établir et maintenir un Etat juif. Les sionistes ne veulent pas entendre parler de ce livre. L'auteur, un trotskyste américain, a fini par se rallier au principe d'une guerre contre les peuples du Proche-Orient. Mais auparavant il a souhaité l'éradication des révisionniste "qui n'ont pas le droit d'exister". Les trotskystes sont des Béria virtuels, on le sait. In this book, Lenni Brenner searches through the Zionist record - and finds evidence that it sought the patronage and benevolence of avowed anti-Semites and, ultimately, the collaboration of the Fascists and the Nazis. In a carefully researched and closely reasoned work, he shows how from the beginning Zionist leaders were prepared to go to almost any length to achieve the goal of a separate Jewish State. ledaron
Salam aleykoum Msawri,tu perds ton temps face a l'amoureux (transi) de bush.Il n'est qu'un provocateur parmi tant d'autres.Leurs tres faibles connaissances ne leur permettent pas de discourir,ils ne font qu'aboyer ( leur seul systeme de communication ) et la caravane passe.
Pour ce qui concerne l'Irak,les ricains ne maitrisent plus rien mais leur orgueil leur empechera de l'avouer.Ils Precipitent la fin de l'empire.Wal hamdouliLLAH. *Pour l'episode du mufti de Jerusalem,les allemands avaient promis de debarasser la region de la tutelle anglaise ( voir aussi episode des oustachis croates);mettant ainsi en application le principe :" les enemis de mes enemis sont mes amis". |
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