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Islam contemporain et procréation médicalement assistée

 Dfff
Vendredi 7 Juillet 2017

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Non mais vous êtes sérieux Saphirnews ? Vous donnez la parole a cette personne se disant progressiste et qui ne fait que de l'innovation avec l'islam ce qui est complètement haram. Cet homme qui veut soit disant placer des femmes imams ? Cet homme qui veut accepter l'homosexualité dans l'islam ?!! Cet homme qui il me semble, est homosexuel ? Mais qu'est-ce qui vous passe par la tête de publier l'avis d'un homme qui n'a rien d'un savant, ni d'un theologicien et qui ne fait qu'innover en se disant d'un islam soit disant progressiste. Honte à vous Saphirnews ! Que Dieu vous guide
 Melen
Vendredi 7 Juillet 2017

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Joseph. Vous dites, l'homosexualité est le rejet de l'altérité sexuelle alors que l'hétérosexualité fait vivre l'altérité sexuelle.
Je vais encore mentionner monsieur Enthoven. Décidemment ça fait deux fois que je commente en le citant aujourd'hui.
Je me souviens avoir lu chez lui que certains voyaient dans l'homosexualité le fait d'aimer son semblable et pas un autre. J'avais pensé, comment peut t-on confondre, ou va t-il chercher tout ça. Mais je constate en vous lisant qu'il a raison.
Vous confondez Joseph. Vous mélangez tout.
Ca n'a pas trop de rapport mais si l'on prend l'exemple d'une personne noire qui aime un noir, elle aime une personne et pas un noir. bien que l'on puisse etre attiré par les noirs.
Etre homosexuel ce n'est pas rejeter l'autre sexe, c'est aimer une personne.
J'en reste là car je ne sais pas trop comment l'exprimer, mais vous vous trompez Joseph. Réfléchissez-y et vous verrez que vous vous trompez.
 Melen
Vendredi 7 Juillet 2017

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Je suis complètement avec d'accord avec l'article.
J'ai constaté que souvent certains avancent pour arguments des choses qui ne sont écrites nulle part, qui ont tendance à piocher pour broder une analyse qui leur convient plus qu'autre chose.
 Melen
Vendredi 7 Juillet 2017

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Dites dfff. De l'innovation. Mais ou donc allez-vous chercher ça.
Pourquoi de l'innovation d'ailleurs, parce que ça n'a jamais été dit. Ben maintenant c'est fait.
Il n'a jamais été interdit de discuter et replacer les textes dans un contexte puisqu'il existe un mot pour le dire. Vous etes une personne rigide qui ne le voulait pas juste. Un peu d'honneteté et de franchise s'il vous plait.
Il y a deux ou trois jours je lisais ici un article ou ce thème était abordé aussi.
L'auteur avait une autre opinion. Il semble que vous ne lisiez pas les articles donc.
Il était cité dans l'article un passage du coran sur lequel l'auteur s'appuyait pour faire sa démonstration.
Pour lui la pma était autorisée mais pas la gpa.
Il m'avait fait me poser la question de savoir comment il en arrivait à déduire ça dans le passage qu'il citait et ou il trouvait dans le passage qu'il était écrit que c'était interdit.
Dfff. Validez pour vous meme l'analyse qui vous convient mais laissez aux autres la liberté d'en avoir une autre. Chacun est libre d'etre d'accord ou pas avec un tel ou un autre.
Vous n'avez pas imposer aux autres ce qu'il convient de penser ou de valider.
 Melen
Dimanche 9 Juillet 2017

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La gestation pour autrui n'est qu'un outil mécanique selon moi.
Comme on accepte le foie d'un autre pour soi meme ou de donner le sien à un autre, l'utérus n'est lui aussi qu'un organe et n'est pas autre chose.
Si l'on peut donner son sperme ou un ovule, pourquoi ne pourrait t-on pas preter son utérus. C'est un peu incohérent autrement.
Ce n'est dans le fond que la morale qui rentre en jeu selon moi.
On peut etre aidé mécaniquement ou on ne le peut pas, et donc accepter pma et gpa ou aucun des deux pour une logique.
Après il faut savoir ce que l'on met derrière le mot enfanter, si c'est le fait de porter ou si c'est le fait de créer.
Une femme ne crée pas un enfant toute seule, elle le porte.
Par choix ou forcée, par intérêt financier ou lors d'un viol par exemple.
C'est donc une affaire de sens, celui que l'on donne aux mots, aux choses et de morale, ce que l'on trouve acceptable et ce qui ne l'est pas.
Personne n'aurait l'idée de forcer une femme violée à accepter sa grossesse.
C'est son avis qui compte, qui prime. Egalement elle doit etre libre de le porter et d'accepter cet enfant si elle veut.
Ce n'est donc pas tant le fait d'enfanter qui fait la filiation mais plus le fait de l'accepter ou pas. Pour une logique il faut qu'il en soit de meme dans tous les cas de figure.
Cet enfant est le mien, je le veux. Cet enfant n'est pas le mien je ne le veux pas.
La morale compte mais la raison est tout aussi importante. Et on a tendance à en faire abstraction. Pour cette raison je suis tout à fait d'accord avec l'article. On ne peut pas affirmer que dans toutes les situations et qu'elles que soient les raisons un principe est valable. Quand un meme principe est valable pour toutes les situations ça s'appelle de la science. C'est à chacun de prendre sa décision en son ame et conscience.
 Jiji
Lundi 10 Juillet 2017

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Est-ce qu'on pense une minute aux droits de l'enfant ?
La gestation pour autrui n'est pas qu'un outil mécanique Melen.

J’aimerais voir des études sur la santé mentale des femmes ayant "loué leur utérus" plusieurs années après. Se remet-on de ne pas voir l'enfant qui a grandi dans notre ventre ? Comment va l'enfant puis l'adulte né de cette mère qu'il ne connait pas ? qu'il ne verra peut-être jamais ? Comment vont les enfants nés de dons de sperme ou d'ovule ? Sont-ils des adultes équilibrés, heureux ? Ou ont-il cette quête de leurs racines inscrite en eux toute la vie ? Il n'y a qu'à voir le drame de ses personnes nées sous X qui recherchent désespérément la trace de leurs parents biologiques... toute leur vie !
Entre le droit à l'enfant et le droit de l'enfant... il faut choisir.
 Melen
Lundi 10 Juillet 2017

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La gpa c'est choisir de porter un enfant et pas décider d'avoir un enfant que l'on nous enlèverait.
Les femmes qui le font ne veulent pas d'enfant.
Je pense qu'un enfant peut avoir envie de savoir à quoi elle ressemble, si elle est heureuse.
Je pense aussi qu'elle meme peut attendre une reconnaissance, une gratitude que l'enfant devrait manifester, comme merci de m'avoir fait, c'est grace à toi que je suis là.......des sentiments de cet ordre de là doivent sans doute exister.
C'est dans la nature humaine de désirer tout connaître, tout savoir. Vous semblez dire que c'est un intéret pour l'enfant, tout ça, mais il me semble que c'est le contraire et que c'est avoir un intérêt pour soi meme.
Ceux qui recherchent leurs parents ne cherchent pas leurs parents, mais à mettre un visage sur un fantome. à satisfaire une curiosité, à connaître ses gouts, ses opinions, pourquoi il (elle) a fait ça, comment est sa famille s'il (elle) en a une, s'il est heureux.......etc.
Les divorces aussi peuvent avoir un impact, tout ce qui est d'ordre sentimental, lorsque l'on est petit on idéalise ses parents, on pense qu'ils resteront toujours ensemble, on croit que lorsqu'un adulte s'engage il ne peut pas s'etre trompé.
Qu'un adulte quand il dit et promet quelque chose c'est vrai.
Puis on découvre qu'on s'est trompé, que ce que l'on appelle l'amour n'est valable que parce qu'on le dit et que ça n'existe donc pas.
Que les adultes se trompent, font des betises, mentent.
On commence ensuite à tout remettre en question, à douter de ce que l'on nous inculque, bref à philosopher et devenir un adulte.
La déception est un passage obligé pour les enfants. Et pour un adulte normalement constitué c'est son quotidien.
Je pense que le terme santé mentale n'est pas un terme qui convient, se poser des questions sur tout et n'importe quoi est une normalité.
Fonder une famille c'est devoir quitter sa propre famille, ses propres gènes pour en fonder une autre avec un individu étranger.
Avoir une descendance implique de renoncer à ses propres gènes, on n'a pas d'autres choix que de quitter ses racines.
La plupart d'entre nous ne connaissent pas plus loin que leurs grands parents, quand on ne les a pas vus juste en photo parfois.
Je pense qu'au final c'est plus de la curiosité que l'on veut satisfaire plus qu'un mal etre psychologique.
 Melen
Lundi 10 Juillet 2017

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Je n'avais pas lu tout votre commentaire Joseph. Je suis mort de rire.
C'est la façon dont c'est écrit qui m'a fait rire.
Des phrases bien formulées et tout. Ahou, j'ai rigolé.
Par contre ça ne fait pas du tout réac. Mais alors pas du tout.
 Jiji
Lundi 10 Juillet 2017

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Melen, vous parlez à la place des personnes concernées.
"La gpa c'est choisir de porter un enfant et pas décider d'avoir un enfant que l'on nous enlèverait. Les femmes qui le font ne veulent pas d'enfant."
J'aimerais avoir la confirmation de cette affirmation de la part des femmes concernées.
"Ceux qui recherchent leurs parents ne cherchent pas leurs parents, mais à mettre un visage sur un fantôme. à satisfaire une curiosité"
Idem, j'aimerais que les enfants qui recherchent leurs parents biologiques confirment cette affirmation.

En l'absence de certitude sur l'équilibre psychologique et le bien-être des enfants issus de ces "conceptions non conventionnelles" ou des mères-porteuses, on devrait faire prévaloir le principe de précaution, c'est un minimum vital. Mais non, on jour avec la vie des gens, au nom du droit, droit à la liberté, droit à avoir un enfant, droit à louer ses organes, droit à l'amour ou je ne sais quoi.
Les droits, ok, et les devoirs ? Et la responsabilité ? et la protection des plus vulnérables ?

Dire que les femmes "choisissent" de porter un enfants qu'elles ne garderont pas parce qu'elles n'en veulent pas, c'est une méconnaissance des dérives de ce système. Qui loue son utérus dans les pays où c'est autorisé ? Les mêmes qui vendent leurs organes ou leur sang. Je vous le donne en mille : les plus pauvres.
On ne peut pas faire abstraction de cette réalité : les plus riches iront louer les services des femmes dans le besoin à l'autre bout de la planète s'il le faut.

Si vous trouvez ç anormal ou "bien"... posez-vous les vraies questions en toute honnêteté.
 Melen
Mardi 11 Juillet 2017

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Je pense que l'intérêt de l'enfant c'est de savoir qu'il a été voulu et qu'il est aimé.
Le reste c'est de la littérature.
Un enfant dans tous les cas ne choisit pas ses parents. C'est une impossibilité.
On l'assume (ou pas) on l'élève (ou pas) mais il ne nous appartient pas.
Pourquoi fait t-on comme si avec l'argument de dire c'est mon enfant, c'et moi qui l'ai fait, il est donc à moi. Et le contraire bien entendu. C'est mon père, c'est ma mère, c'est grace à eux que je suis là, ils sont mes parents à moi et pas à un autre.
On ne veut pas que l'enfant se pose de questions juste.
On ne peut pas dire à un enfant je ne t'ai pas choisi. C'est inconcevable à dire, mais pourtant c'est ça, en vérité on ne l'a pas choisi. .
Si on subtilise un enfant à une mère pour en mettre un autre elle ne s'en apercevra pas, il ne sera à elle que quand elle aura mémorisé son visage, quand elle l'aura reconnu comme étant le sien tandis qu'il n'est pas le sien.
Quelque part notre enfant n'est notre enfant que parce qu'on le dit donc.
C'est un enfant que l'on a voulu et pas notre enfant.
Mais on lui explique le contraire. L'enfant pense, comprend que c'est lui qui a été voulu, sa personne à lui et pas un autre. Je ne t'ai pas voulu toi, c'est inconcevable à dire.
On s'attache à lui mais en vérité on aurait pu s'attacher à un autre de la meme manière.
On utilise des mots pour dire les choses que l'on pense etre appropriés, mais bien souvent on dit des choses qui ne sont pas vraies.
 Jiji
Mardi 11 Juillet 2017

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[Ignorer]
De la littérature Melen... c'est tout à fait ce que je me dis quand je lis votre message.
À la place de "Je pense que" je vous propose de demander directement aux concernés. On va pas dire à leur place ce qu'ils ressentent ou doivent ressentir hein.
 Melen
Mercredi 12 Juillet 2017

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[Ignorer]
Je suis obligé d'utiliser le terme je pense que puisque ce que l'on exprime tant que ce n'est pas de la science n'est jamais qu'un point de vue, un sentiment qui nous est propre et qui n'est pas partagé par tous, qu'il s'agisse d'adultes ou qu'il s'agisse d'enfants.
J'aurais d'ailleurs pu écrire ma phrase avec les mots je pense en moins car il me semble qu'ils sont de critères essentiels bien que ce ne soit pas toujours le cas et que certains ont su se construire sans jamais avoir été aimé.
Ou le contraire. Un enfant ayant bénéficié de ces conditions mais qui éprouve malgré tout un mal etre.
L'intérêt de l'enfant peut aussi etre un tas d'autres choses. Etre scolarisé à égalité s'il est autiste par exemple (et vlan une pique au politique)
Et oui, l'intérêt de l'enfant ne se résume pas à une filiation. La non discrimination en est un aussi.
Les concernés ne peuvent s'exprimer qu'àprès, on ne peut pas anticiper. il faut qu'ils soient nés pour pouvoir le faire (lol)
On ne peut ni revenir en arrière ni prévoir.
Partant de ce principe il faudrait interdire tout ce qui pourrait entrainer des conséquences négatives, comme le divorce. Un retour en arrière donc.
Ou l'adoption pourquoi pas. Des enfants sans parents donc. On tombe dans l'absurdité.
Sachant qu'avoir un enfant n'est en vérité qu'une adoption, le fait de l'accepter (ou pas car c'est aussi avoir un enfant) pour préserver un enfant il ne faudrait donc pas avoir d'enfant en résumé.
Pour que les enfants disent leurs sentiments négatifs (puisque en vérité ce ne sont que ceux là qui semblent intéresser) il faut qu'ils refusent le principe qui lui vaut d'etre né. La gpa donc. Son adoption en bref puisqu'en vérité elle n'est que cela.
Avoir de "vrais" parents ou enfants n'est aussi qu'une affaire d'adoption mutuelle, je te reconnais, tu me reconnais et on s'adopte.
On choisi un compagnon, un ami mais pas un enfant qu'il s'agisse de "vrais" parents ou de gpa, l'enfant n'a pas le choix.
Et inversement, il ne choisit pas non plus ses parents.
Quand un parent n'accepte pas son enfant on l'y oblige juste. Dans le cas d'un père qui ne veut pas reconnaître "son" enfant mais que l'on oblige à se soumettre à un test de paternité par exemple. On lui impose des visites obligatoire pour le bien de l'enfant. Je n'ai jamais entendu parler d'un abandon sous X qui concernerait un père. Ou alors ça m'a échappé mais s'agissant des pères, je n'ai jamais entendu parler d'un tel droit.
Je pense qu'en vérité on a juste peur d'admettre et de valider que ce sur quoi est basée notre société n'est qu'une illusion. Comme le fait de croire qu'un enfant est le notre. Comme si l'on avait eu le choix entre dix enfants et que l'on est désigné celui-là. Et inversement. Comme si les enfants choisissaient leurs parents.
Ce n'est pas très bien rédigé, je ne sais pas si je me fais bien comprendre, mais réfléchissez y et vous verrez qu'en vérité on valide comme étant justes, vraies, des choses qui ne le sont pas.
Et qu'après tout ce que l'on veut c'est surement plus une société bien ordonnée, ayant des codes bien définis plus qu'autre chose.