Malgré la douleur qui nous submerge tous, nous devons continuer à dialoguer et nous dire des choses parfois difficiles à entendre, mais nécessaires :
- non, les musulmans n'ont pas à s'excuser (de quoi, d'ailleurs ?) mais ils doivent condamner clairement la barbarie, comme français, comme citoyens, comme croyants, comme humains porteurs de valeurs
- tuer un homme au nom de l'islam, ce n'est pas venger le prophète, c'est tuer un homme
- après le lâche assassinat de 12 personnes le 7 janvier, il devient évident que continuer à parler "d'islamophobie", comme vous le faites, pour parler d'actes imbéciles, xénophobes ou racistes c'est justifier (consciemment ou non, peut importe) la mort des caricaturistes de Charlie Hebdo, Charb, Cabu, Wolinski etc. et c'est susciter de nouvelles vocations de terroristes "vengeurs". Car dans la tête d'un jeune fanatique, si un raciste doit être condamné, un islamophobe doit être tué. C'était vrai avant le 7 janvier 2015, cela sera toujours vrai après.
- respectons tous la loi, dans les faits et dans les mots : le racisme est un délit, la critique d'une religion ne l'est pas. Conclusion : "Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément" (Boileau)
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