Ces deux prétendus «recteurs», terme abusif qui n’a aucun sens en islam mais qui releve d’une pratique chrétienne (exemple le Recteur de Lourdes), écrivent de manière inexacte que: «Lors de la mise en place du Conseil français du culte musulman (CFCM) en 2003, les musulmans avaient placé tous leurs espoirs et toutes leurs ambitions sur cette instance». Non pas «les musulmans» mais certains d’entre eux dont vous fûtes tous les deux. L’ensemble de la très grande majorité des musulmans n’a jamais adhéré à cette organisation fabriquée de toute pièce par Sarkozy alors ministre de l’intérieur aidé de ses conseillers car elle était vouée à l’échec. Mal intentionnée elle est basée sur un mode de désignation contestable. On comptabilise des voix de vote départemental ou régional par rapport au nombre de mètres carrés des surfaces des salles de prière. Ce mode de scrutin illogique donna lieu à des tricheries sur les surfaces déclarées pour avoir plus de voix et s’y ajoutait aussi l’influence et la pression consulaire des pays du Maghreb. Ensuite, après les «résultats», des tractations avaient lieu pour savoir comment attribuer la présidence de ce machin et on en vint au tour de rôle selon l’origine du pays des uns et des autres principalement entre blédars d’Algerie ou du Maroc. Sans oublier le jeu de l’uoif qui y rentrait, en sortait, y rentrait ...ect. Il en fut de même pour la mosquée de Paris qui y adhérait puis boycottait puis y revenait ...etc. Tout ce beau monde se réunissait en clans divisés souvent sous la tutelle d’un cadre du ministère de l’intérieur ou en présence de soi disant «spécialistes».
Finalement, depuis la création du Cfcm on a toujours les mêmes personnes qui gravitent autour depuis près de 15 ans, inamovibles, accrochés à leurs chaises, affilés à leurs consulats d’origine, en quête de notoriété ou de médailles que bcp ont obtenues. Les auteurs de ce communiqué en ont fait parti à un moment où un autre de cette structure en faillite. D’autre part, ils sont toujours à la tête de leurs mosquées respectives qu’ils gèrent pratiquement sans partage, sans alternance ni nouvellement depuis de nombreuses années. Pour l’un d’eux ça fait au moins un quart de siècle et il cumule de multiples fonctions: «président» de plusieurs associations. Comme pour le Cfcm il serait temps aussi pour ces deux «recteurs» de laisser place maintenant à d’autres personnes compétentes. InchaAllah