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Laurence Rossignol : le CCIF accompagne plus de 400 plaintes pour injure raciale
J'avais bien aimé ce compte rendu pour l'abbé Beauvais.
Selon le tribunal correctionnel de Paris, le caractère des expressions « y’a bon » et « y’a pas bon » véritablement outrageant et raciste n’est toutefois pas totalement avéré, sauf à considérer, ce qui n’est pas démontré, qu’elles ne pourraient être employées que par des personnes de couleur noire ».
Le jugement pour le mot PD aussi récemment. Un peu dans le meme genre.
"Esclavages aux Etats Unis oui. Mais esclaves américains indiquerait qu'ils avaient une citoyenneté. Des droits civiques à des esclaves bizarre.
Le terme franco-musulman vaut aussi son pesant de cacahuète.
Si des musulmans disaient ça d'eux meme qu'est-ce qu'on entendrait pas.
Ils font passer leur religion avant la république, ils sont islamistes, pas intégrés, pas laiques, communautaristes. On connaît la réthorique et la ficelle. Du buzz sur les musulmans.
On ne sait pas par quel mystère quand un musulman dit une connerie il devient les musulmans à lui tout seul.
Madame Rossignol s'était indignée de la chanson de P.Sébastien une petite pipe. En arriver à s'indigner de chansons paillardes il faut se rendre compte. Des chansons à boire diffusées dans des fetes elle s'évanouirait. Heureusement qu'elle n'est pas ministre de la culture. Notre patrimoine serait allégé de tout ce qui n'est pas chaste.
Le plus fort c'est quand meme franco-musulman. Il fallait la trouver celle-là. Une vraie perle.
Paris. C'est à la tete du client. Ce sont des décisions politiques.
Un intellectuel reconnu qui dit des horreurs c'est sensé, pertinent.
Un identitaire qui dit les memes c'est intolérable, insupportable, raciste.
Une ficelle qui devient très fréquente c'est d'écrire pour dire ce que l'on a envie de dire.
On colle le mot roman, ainsi c'est estampillé comme étant de l'art.
De la sorte des propos qui dit dans une conversation seraient condamnés, ça devient une atteinte à la liberté d'expression puisque c'est de l'art.
Ca se fait dans le journalisme également. Un tribune rance accordée à un chroniqueur dans un journal, c'est attaquer la liberté de la presse.
Un dessin de gauche douteux c'est de l'art. Le meme dessin dans un journal d'extreme droite il devient un dessin rance.
Moralité. Tout dépend de qui ça vient.
Ce ne sont pas les expressions qui sont estampillées comme étant condamnables, mais les personnes.
Or normalement c'est l'inverse.
C'est donc politique. On estime, on jauge et selon de qui ça vient on se fait une idée positive. Ou l'inverse. Négative.
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