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Le CFCM sans la Grande Mosquée de Paris

 Al Moukhliss
Lundi 5 Mai 2008

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La jeunesse musulmane de France revendique d'être représentée par des musulmans de France et non par des musulmans payés par l'Algérie, le Maroc ou la Turquie. Il serait temps que les autorités françaises comprennent l'expression des jeunes musulmans de France qui n'ont aucun lien avec les aurorités des pays d'origine de leurs parents. S'il pratique leur citoyenneté en France en remplissant leurs devoirs citoyens en France, en respectant les lois françaises, on doit leur donner le droit de pratiques religieuses en France et leurs représentans doivent être nés en France ou arrivés très jeunes et élus selon le suffrage universel avec la participation de tous les musulmans de France.
Ces jeunes ont du mal à comprendre la position des autorités françaises. Le premier et le deuxième mandat ont servi comme laboratoire d'expérimentation qui n'a donné comme résultat: défense des intérêts personnels des personnes désignées et non élus au bureau du CFCM, contrôle des immigrations et surveillance des mosquées, recrutement des agents d'information parmi les imams, règlement de compte indirect entre pays à travers ses ressortissents (sahara occidental, candidature de la Turquie à l'Europe, etc).
Ils ignorent le protocole d'accord pour la mise en oeuvre du CFCM puisqu'ils n'y ont pas été conviés, ils rejettent les fédérations satellites (GMP, UOIF, FNMF, RMF). La France change et se tranforme. Les autorités françaises doivent accompagner cette transformation par des actes responsable en implicant cette jeunesse dans le processus de croyance et de pratiques religieuses.
Si les autorités françaises, en particulier le Ministère chargé des cultes, ne réagissent pas pour ces prochaines élections prévues le 8 juin prochain, il ne serait pas étonnant de voir la réalisation de l'hypothèse d'actes non responsables pendant les trois prochaines années.
Il ne faut pas laisser des groupes extrémistes occuper des terrains souterrains hors mosquée. La plupard des jeunes ne s'épanouissent pas cultuellement dans les mosquées, ils en fréquentent par devoir religieux mais pour s'instruire c'est sur internet ou à travers de regroupement sans véritable chef.
Il n'est pas à dramatiser la situation pour l'instant mais il faut se projetter dans l'avenir... Et pour comprendre des situations de la jeunesse musulmane de France et pour l'observer, il me semble intéressant d'impliquer des sociologues pratiquants ou non pour faire des études d'expértise sociale de cette population (l'avenir de la France) afin que notre société vive dans l'harmonie, dans le respect des idées, des coyances, dans l'égalité, dans la dignité humaine...
 BACHIR
Lundi 5 Mai 2008

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Article interesant mais pourquoi vous situer pas l'UOIF? Eux aussi vont quitter ?

 Urlu
Lundi 5 Mai 2008

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L'article ne précise pas que la Mosquée de Paris a indiqué que si la présidence lui était attribuée d'office, alors elle participerai aux élections!!!! En gros le mode de fonctionnement que je dénonce et contre le quel je n'ai rien fait, me va comme un gant si je reste le president!!!!

cf : "Selon son secrétaire national, Chems Eddine Hafiz, la GMP accepterait de participer aux élections de l'instance nationale si elle en garde la présidence"

http://www.lemonde.fr/societe/article/2008/05/03/la-grande-mosquee-de-paris-refuse-de-participer-aux-elections-du-conseil-francais-du-culte-musulman_1041000_3224.html#ens_id=1041002
 Al Moukhliss
Lundi 5 Mai 2008

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Il s'agit d'une mascarade qui date depuis 2002 (date des négociations pour partager les places au CFCM) où les autorités françaises et celles des pays d'origine des immigrations en France ont chacune une part de responsabilité. Depuis cette date on a tout vu chez des gens qui ne pensaient et qui continuent de penser qu'à leurs intérêts personnels et à nourrir le nationalisme et donc l'extrémisme sans oublier le racisme envers les non pratiquants aussi entre les pratiquants!!! Les exemples sont nombreux... Il faut savoir que les places au CFCM se négocient et les décisions se prennent dans et par les ambassades.
Les autorités françaises tiennent un double discours. D'un côté elles sont contre l'ingérance des pays étrangers dans la gestion de l'islam de France et d'un autre côté elles envoient l'émissaire du Ministère de l'Intérieur chargé des cultes négocier en Algérie, en Turquie et dernirement au Maroc par exemple pour l'arrivée des imams. Il faut savoir pour avoir une place d'imam ou d'instituteur ou de fonctionnaire consulaire en France, il faut donner de l'argent à un ou des hauts fonctionnaires des Ministères des affaires islamiques, ou de l'éducation, ou des affaires étrangères, ou de l'intérieur de tel oun tel pays. Ensuite on vient en France transmettre ces pratiques anti-musulmanes et anti-démocratiques. Mais la jeunesse musulmane de France dans sa majorité écrasante n'en veut pas et les rejettent catégoriquement. Et c'est à cette jeunesse à qui il faut donner la parole et la responsabilité.
Que la GMP participe ou pas aux prochaines élections, que Fouad Alaoui (UOIF) démissionne du bureau du CFCM ou pas, que Mohamed Béchari (FNMF) gagne son procès pour sièger au bureau du CFCM, qu'Anouar Kbibech (RMF) devienne un pion de service, rien ne changera, je vous en assure.
Toutes ces personnalités, toutes ces fédérations que je vienne de citer, ont été présentes aux élections de 2003. Alors une question: qu'est ce qu'elles ont fait dans leurs régions d'abord? Que du symbolique et de la défense des intérêts personnels et de leurs proches politiquement. Mais ils vont le déclarer le jour où ils seront dans leurs tombes et déclarer ces actions devant le Créateur le jour du Jugement.
Il y a tout à refaire, d'abord à commencer à virer ce monde. Franchement, depuis la date des négociations en 2002 ou celle des premières élections, on aurait pu former des imams, des responsables d'associations, des gestionnaires, des éducateurs, etc. Sur cinq années on peut avoir son DESS ou son Master en théologie islamique ou en sciences islamiques. Et pourquoi depuis cette date on n'a pas mis en oeuvre des dispositifs de formation pour la jeunesse d'ci? et pourquoi et pourquoi ... La réalité: on ne veut pas donner à l'islam la place et l'image qu'il doit avoir comme les autres religions de France. L'islam fait peur aux politiques et fait gagner de l'argent à des profiteurs. Et ceux et celles qui veulent gagner avec Allah ne s'en mêlent pas à ces histoires. Et ce sont ces personnes comme les jeunes convertis, les jeunes soufis qu'il faut aller chercher pour prendre des responsabiltés et ainsi représenter la communauté musulmanes de France car l'islam c'est de la sagesse, honnêteté et cette catégorie de jeunes représente la sagesse et l'honnêteté. Bien sûr il ya d'autres. Enfin il faut donner la parole et la responsabilité aux jeunes et c'est le souhait de la base composée de nos parents qui ont combattu, travaillé, etc pour une France Plurielle, Tolérante et Douce.
 abdou
Lundi 12 Mai 2008

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je pense que toutes ces querelles au sein du CFCM montrent bien les inêtrets "égoïstes" de certains personnes qui ne veulent pas contribuer à faire de l'islam de france un point incontournable du paysage de la sociète française.
Vu que ses individus ou ces organisations trouvent le champs libre pour imposer leur vision et leurs orientations sans se fier de cette jeunesse assoifée à connaitre et vivre réellement son islam, il est temps que les jeunes muslmans de france prennent les choses en main en constituant des associations, des collectifs, des fédérations et pourquoi pas gérer des mosquées, en se donnant les moyens pour la formation et les compétences pour faire barrière à toute intrusion étrangère au sein de notre quotidien français et pour bâtir une participation véritable des musulmans en france.