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Le gouvernement Fillon I dévoilé
Un mandat international vient d’être lancé contre le chanteur algérien Cheb Mami. Le « prince » du raï, mis en examen pour « violence volontaire, séquestration et menace » sur une de ses anciennes compagnes, ne s’est pas rendu le 14 mai dernier à la confrontation prévue au Tribunal de grande instance de Bobigny entre le chanteur, son manager, Michel Lévy, poursuivi pour les mêmes chefs d’accusation et leur victime. Selon nos informations, la star internationale, qui avait été écrouée en octobre 2006 (puis libérée quatre mois plus tard sous contrôle judicaire après le versement d’une importante caution), aurait quitté la France, via l’Espagne, depuis un mois.
Cheb Mami serait parti lors du week-end de Pâques par bateau depuis Alicante en Espagne avec un passeport périmé. "Il a fait une grave erreur en violant son contrôle judicaire, car la juge l’aurait sans doute autorisé à se rendre en Algérie si ses avocats le lui avaient demandé", confie au Point un magistrat du parquet de Bobigny. En Algérie, le chanteur est assuré d’échapper à la Justice française dans la mesure où aucun accord d’extradition n’existe entre les deux pays. En revanche, un retour en France le conduirait vraisemblablement en prison. Toujours est-il que la carrière de la star paraît aujourd’hui très compromise. Comme Le Point le révélait dans son édition du 7 décembre 2006, la star du raï qui chantait l’amour est accusée d’avoir voulu, fin août 2004, faire avorter de force une de ses anciennes compagnes, une photographe d’agence de presse...
Je ne vois pas le problème, saphir nous parle de notre président et de notre gouvernement car ça intéresse les citoyens et même les musulmans.
Pourquoi tu veux qu'ils parlent de ségo enn train de prendre ses vacances en Tunisie, ouahi c vrai c vachement intéressant!!!!!!
Misiou de "Grace"
Il est Joli Sarkozi, en plus il aime beaucoup les musulmans. J'ai pas comprendre pourquoi ti l'aime pas Sarkozi...
Le prince du raï, qui aurait orchestré la tentative d'avortement forcée de son ex-compagne, est retranché en Algérie.
LA POLICE judiciaire et Interpol se lancent aux trousses d'un prince déchu de la musique raï. Le chanteur Cheb Mami est visé depuis hier par un mandat international délivré par le juge de Bobigny Élisabeth Herlaut. L'artiste, retranché en Algérie, ne s'est pas présenté lundi dernier à une confrontation organisée pour « violence volontaire, séquestration et menace » sur son ancienne compagne. Une sordide histoire qui ruine l'image de cet artiste de 40 ans ayant séduit la jeunesse par des chants d'amour.
L'affaire, à son origine, avait aiguisé l'appétit de la presse people. Mohamed Khelifati, alias Cheb Mami, fait l'objet en juillet 2006 d'une plainte déposée par Noémie (1), photographe de 43 ans. La jeune femme raconte alors le cauchemar enduré avec le chanteur, rencontré lors d'une interview en 2004 et qui l'a mise enceinte. L'idylle vire à l'aigre dès lors que Cheb Mami exige l'avortement. Ce que refuse la future maman.
À l'instigation présumée de Michel Lévy, impresario de l'artiste, la photographe est invitée fin août 2005 à Algérie pour couvrir un concert raï. À son arrivée, elle est prise en charge par un certain Lazar H., directeur artistique. Conduite dans un bungalow, la jeune femme se serait vu offrir en soirée une boisson droguée. Noémie perd connaissance. Elle se réveille au rez-de-chaussée d'une ancienne ambassade, demeure de Cheb Mami. Là, allongée de force, elle aurait été frappée au ventre une nuit entière par trois femmes qui tentent de procéder à un avortement forcé. Les conditions sont épouvantables. Au petit matin, la future maman, pantelante et ensanglantée, est jetée dans un taxi. De retour à Paris, Noémie, choquée, apprend que le foetus est viable.
Un enregistrement accablant
Cheb Mami lui aurait offert plus 25 000 euros de dédommagement pour qu'elle taise son calvaire et tue son futur bébé. Noémie, qui accouche en mars 2006 d'une fille, ne lâche pas. La PJ de Seine-Saint-Denis dispose d'un enregistrement accablant du chanteur hurlant à sa maîtresse : « Tu n'as plus de bébé : le sang, je l'ai vu. C'était comme un morceau de foie. » Cheb Mami est interpellé le 25 octobre dernier à la descente d'un vol en provenance d'Oran. Écroué, il a été remis en liberté en février moyennant une caution de 200 000 euros et la confiscation de ses passeports. Ce qui ne l'a pas empêché de s'esquiver vers l'Algérie avec des papiers périmés lors des vacances de Pâques. Considérant que le chanteur de raï, icône de la jeunesse de son pays, est un « protégé » du président Abdelaziz Bouteflika, Me Françoise Cotta, avocate de la photographe, ne croit guère que la traque du chanteur aboutisse. Aucun accord d'extradition n'existe entre Paris et Alger
Cheb Mami, 40 ans, avait été écroué le 28 octobre 2006 à la prison de la Santé à Paris, après avoir été mis en examen pour "violence volontaire, séquestration et menace" sur une de ses anciennes compagnes. Il avait été relâché après le versement d'une caution.
Selon une source proche du dossier, il lui serait reproché d'avoir tenté de faire avorter cette femme.
D'après cette source, la victime, photographe de presse spécialisée dans le raï, serait partie à Alger à l'été 2005. Elle aurait été séquestrée dans la maison d'un ami de Cheb Mami, et deux médecins auraient alors procédé à un curetage. Cependant, revenue en France, la jeune femme aurait constaté la viabilité du foetus et décidé de garder l'enfant, une fille, qui serait aujourd'hui âgé de huit mois.
Au cours d'une confrontation entre la plaignante, le chanteur et son manager, Cheb Mami aurait rejeté la faute sur son manager, l'accusant d'avoir tout orchestré. Il aurait par ailleurs reconnu être le père de l'enfant.
Selon une source proche du dossier, Cheb Mami, qui a la double nationalité franco-algérienne, est en Algérie. Il n'habitait qu'occasionnellement dans un pied-à-terre situé dans le IXe arrondissement de Paris.
Mohamed Khelifati, alias Cheb Mami dit "le môme", est avec Khaled l'une des figures de proue du raï, un style musical né dans l'Oranais (ouest algérien).
Cheb Mami, proche du président Bouteflika, avait été l'un des rares à avoir été autorisé à lui rendre visite lors de sa première hospitalisation à l'hôpital militaire parisien du Val-de-Grâce, du 26 novembre au 17 décembre 2005. Il avait alors donné les premières nouvelles sur la santé du chef de l'Etat algérien, mettant fin à des rumeurs alarmistes.
Le "môme" --signification de son surnom Mami-- est né en 1966 dans un quartier populaire de la petite ville algérienne de Saïda. Adolescent, il a acquis une solide réputation d'animateur de noces et de banquets, avant de se produire dans les cabarets orientaux d'Oran et de rafler en 1982 le second prix d'un concours télévisé.
Révélé au public français en 1986, lors du festival raï de Bobigny, Mami s'est depuis installé comme une des valeurs sûres du genre, sur la lancée de l'album "Meli Meli" (1998), popularité qui fut confortée par "Desert Rose", son duo avec Sting.
En 2003, il a été fait chevalier de l'Ordre national du mérite sur proposition du président Jacques Chirac, qui souhaitait récompenser "le talent d'un très grand artiste qui a fait découvrir le raï dans le monde entier".
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