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Le mariage : entre acte civil et acte religieux

 Manola
Samedi 15 Novembre 2014

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Excellent article, clair, mesuré mais qui montre bien les risques pour les "époux" et les enfants d'un tel "mariage" s'il n'était pas précédé d'une cérémonie en mairie.
J'ajouterai que la loi prévoit des sanctions pour les curés, les pasteurs, les rabbins et les imams qui célèbreraient des mariages religieux sans exiger le "certificat de mariage" délivré par la mairie attestant que le mariage civil a déjà été célébré.
Une épouse estimant avoir été trompée sur la portée juridique d'un mariage religieux non précédé d'un mariage civil pourrait très bien porter plainte contre l'imam et obtenir condamnation. Peut-être même réparations.
 Manola
Samedi 15 Novembre 2014

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Cher Kamel
En dehors de toute séparation conflictuelle, il peut arriver que le conjoint non marié civilement décède (accidentellement ou non) sans que les enfants soient reconnus et/ou le mariage civil célébré.
Dans ce cas, la veuve ne peut toucher la pension de réversion, accéder à certains comptes bancaires, bénéficier automatiquement du droit au bail, hériter de la voiture, éventuellement d'un logement acheté, avec tout ce qu'il contient, etc...
La veuve et les enfants devront alors faire face à des démarches administratives et juridiques longues et coûteuses pour faire valoir leurs droits, même si la famille du défunt ne les conteste pas. Sinon, leurs chances sont bien minces.
Et en attendant d'éventuelles décisions de justice en leurs faveur après plusieurs mois ou années de procédures, la situation matérielle risque d'être difficile, sinon tragique.
Vous avez donc tort de penser que le mariage civil ne donne "aucune sécurité".