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Les autorités morales islamiques, des freins à l’esprit laïque ?
Il y'a beaucoup de confusions dans cet article.
La modernité et la sécularisation ne sont des "progrès" que pour les esprits athées ou "croyants non-pratiquants", c'est ce qui a mené à la mort du christianisme en Occident.
En tant que musulmans, tout comme en appartenant à une autre religion, il est douteux et illogique de plaider pour un même mouvement.
Quant au rejet des autorités, c'est une démarche purement moderne. L'Islam n'est pas le protestantisme et n'a pas vocation à l'être.
Je ne vois pas non plus ce qui dérange dans le fait d'émettre des fatwas (avis juridiques), à moins qu'un simple rappel à la règle ne vous semble d'une violence extraordinaire (il vous en faut peu alors, un séjour parmi des personnes connaissant de vrais problèmes ne vous ferait pas de mal) ... Il faut savoir ce que vous voulez, si la religion et son fonctionnement traditionnel vous insupportent, quittez-la.
Aucune idée précise ne se dégage de cet article : comment l'Islam devrait fonctionner, selon vous ? Qu'est-ce qui vous dérange dans le principe d'émettre des fatwas (je ne parle pas du contenu qu'on peut toujours discuter dans le cadre des limites traditionnelles, d'ailleurs sachez que celle permettant de se dispenser de jeûne pendant les examens est très contestée et pas près de faire autorité)? De quelle culpabilité parlez-vous ?
Je regrette amèrement et monstrueusement lorsque je lis ce genre d'articles qui sont rédigés par des soi-disant "musulmans progressistes" car leurs idées mettent en lumière la profonde ignorance dans laquelle ils croupissent..........L'islam n'est comparable à aucune religion sur cette terre Car c'est une Super Religion qu'ALLAH AZZA wa JALLA a offerte en cadeau à l'humanité pour régir toute la vie......en vue du succès sur cette terre et dans l'au-delà.Et toi qui te reclames de l'Islam alors que tu le combats,quitte-le et fiche la paix aux Musulmans afin qu'ils mettent en pratique la Volonté de LEUR CRÉATEUR en toute tranquillité
Fatwa ça veut dire avis. Dire victime d'un avis comme on le dit chez nous par exemple ça n'a pas de sens. On traduit très mal les choses. Ce mot n'est connoté que parce qu'on l'a connoté. Traduire victime d'une condamnation, ça a du sens, mais traduire victime d'un avis ça n'a pas de sens.
Je ne comprends pas le logiciel de l'auteur de l'article.
Selon ce principe les imams n'auraient pas lieu d'etre.
Ils donnent des conseils aux fidèles, mais ces derniers en font ce qu'ils en veulent.
Si des conseils eux memes n'ont pas lieu d'etre, autant rester chez soi et écouter un imam sur internet. Si l'on ne peut pas échanger, les mosquées n'ont plus lieu d'etre.
La spiritualité ne se résume à écouter la messe, c'est aussi un échange entre humains sur la spiritualité.
Je suis athée mais c'est ainsi que je vois la spiritualité. Un lieu d'échange, d'écoute, de conseils.
Je suis issue d'une famille de culture catholique.
A l'époque quand on n'avait besoin d'un conseil on n'allait voir le curé du village. Conseil ou confesser ses erreurs. Des croyants cherchant conseils, écoute, information ça ne date pas d'aujourd'hui.
Je ne comprends le sens de la référence à des prières pour des personnes d'une autre confession que la sienne dont parle l'auteur de l'article.
Faire une prière musulmane pour un catholique est une absurdité.
Je ne connais rien aux prières musulmanes. Mais comment un musulman pourrait-il dire au nom du père du fils et du saint esprit.
Un musulman ne peut que faire une prière de son culte.
Et inversement.
Un catholique ne croit pas en l'islam autrement il serait musulman.
Quel sens aurait une prière catholique pour un musulman puisque c'est une religion à laquelle il ne croit pas.
Pour lui ça n'a ni queue ni tete, ce n'est pas son culte.
Il aimera mieux des prières musulmanes.
Et un catholique ne peut pas faire de prières musulmanes. Il peut juste faire des prières de son culte.
Faire des prières bouddhistes à un catholique idem. C'est un non sens. Ca n'a ni queue ni tete.
Si les avis ne concernent que la vie privée, il n'y a strictement aucun rapport avec la laicité.
L'auteur mélange tout à mon avis.
Laicité signifie séparation.
Les croyants qui cherchent des avis auprès de croyants de leurs confessions ne contreviennent pas à la laicité donc.
Je pense que croyant ou pas l'humain est ainsi, il a besoin la plupart du temps qu'un autre que lui donne son sentiment sur une chose ou une autre. Ce n'est pas une particularité qui ne concernerait que les croyants.
Je crois comprendre que pour l'auteur de l'article la raison c'est savoir décider seul pour soi meme de comment on vit sa religion. Que les conseils, les avis d'une personne qui partage une meme philosophie n'ont pas lieu d'etre.
Pourquoi les athées le font-ils aussi donc.
Ce n'est pas inhérent aux croyants.
Demander des conseils, des avis pour sa vie personnelle on fait ça tout le temps.
Personne, que l'on soit croyant ou pas ne peut s'en passer.
Le transcendant existe d'ailleurs aussi chez les athées.
Bien qu'ils s'en défendent eux aussi croient en des choses qui n'existent pas.
Le bien, le mal, le beau, le moche, l'espoir, le désespoir n'existent pas. Ce sont des concepts humains. Et pourtant les athées y croient.
Les non croyants sont la raison et les croyants sont la déraison est une thèse fausse.
Si la raison c'est décider, choisir seul sans ne jamais avoir besoin de conseils, d'écoute, qu'elle puisse émaner d'un croyant ou d'un athée, ça signifierait que nous serions la raison incarnée.
Que quand je dis c'est beau c'est que c'est forcément beau. Puisque je suis la raison.
Le beau n'existe pourtant pas, ce n'est que moi qui le fait exister en le disant.
Si nous sommes la raison, comment un autre peut -il dire c'est laid.
Conseil d'un imam, d'un ami, d'un professionnel, c'est du pareil au meme. Tous autant que nous sommes nous avons besoin d'avis sur tout. Qu'il s'agisse de croyants ou de non croyants.
Cet article est une morale, c'est comme ça que ça s'appelle.
Faire la morale en condamnant la morale il faut le faire.
La morale n'existe pas plus que le beau d'ailleurs. L'homme invente ce qui n'existe pas, rien de plus. La morale de l'auteur n'est pas plus la raison que celle d'un croyant.
Puisque c'est une invention humaine et qu'elle n'existe pas donc pas.
En me relisant ce n'est peut etre pas très limpide. Mais vous ferez le tri.
Partant de ce principe, si des conseils, dicter une ligne, un dogme est à condamner, ce sont les théologiens, les épiscopats et meme le pape qu'il faudrait interdire.
Sachant que ce sont eux qui sont les garants du dogme, ils sont ceux qui l'ont fixé.
Les conseils ne sont que les recommandations pour l'application.
Montrer du doigt des conseils, c'est un peu comme montrer du doigt les croyants. tandis que c'est le dogme que lui meme dont on ne veut pas.
Le catéchèse serait une atteinte à la laicité, une déraison, il ferait des individus dominés, il ferait le lit du fanatisme. Si tel était le cas, ce n'est pas eux qu'il faut montrer du doigt, mais les épiscopats.
Le catéchèse est l'enseignement de comment vivre sa spiritualité, mais ce sont les élites qui le dicte, eux ne sont que les transmetteurs.
Le rabbin Sitruk souhaitait plus de tribunaux rabbiniques en France. Mais personne n'a jamais prétendu qu'ils étaient un frein à la laicité. Ce type de position sont des avis religieux mais pas des avis qui contreviennent à la laicité.
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