Il y a un non-dit hypocrite qu'on ne dénonce jamais, c'est l'échec de l'integration dans les banlieues. On est loin des problèmes religieux, par exemple, lorsqu'on constate qu'à Marseille, on en est au 17e mort par règlement de compte depuis le début de l'année. Ceci est lié au trafic de drogue. Il n'est pas politiquement correct de parler de l'origine des délinquants, mais chacun n'en pense pas moins. Je ne vois pas de solution dans la mesure ou les "jeunes" de 2ème ou 3ème génération qui habitent "les quartiers" rejettent largement tout ce qui représentent le pays dont ils font partie. La délinquance de ces jeunes contribue beaucoup plus à l'islamophobie que la volonté de parfois se séparer ou différencier par le vêtement, la nourriture, les prénoms obligatoires ou l'interdiction des mariages mixtes dans les deux sens. On dirait que politiques et journalistes sont résignés devant cette situation qui perdure dans les banlieues en s'aggravant depuis des décennies et préfèrent nier le problème. Comme le flux migratoire, contrairement aux autres vagues d'immigration précédentes, est constant et inépuisable, que le rejet de la France n'est pas prêt de disparaître, nous allons vers de grands problèmes. En attendant, les habitants des banlieues, trop pauvres pour les fuir, vivent dans une certaine crainte...