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Ni ange ni démon : juste un être humain

 François CARMIGNOLA
Samedi 4 Novembre 2017

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Puisqu'on est dans le religieux, il y a une différence intéressante à considérer entre les cultures islamiques et chrétiennes du point de vue de la responsabilité du "guide". "Fils de Dieu" d'un coté, "rien qu'un homme" de l'autre...
L'exposé fait ici illustre la différence "ontologique" des conceptions.

"Il ne faut pas oublier qu'il n'y a pas de héros éternel. Exceptés les élus de Dieu"

Là est le noeud de la différence, à contempler...
 Melen
Dimanche 5 Novembre 2017

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Les religieux ne sont que des hommes. Ils prechent un idéal à atteindre, ce qui ne signifie pas qu'ils l'incarnent.
Un homme quel qu'il soit est un homme comme les autres.
Idem chez les hommes politiques par exemple. Ils sont sensés porter une devise liberté, égalité, fraternité qui est un idéal à atteindre. Meme pas, un mirage.
Ce qui n'empeche pas que certains d'entre eux puissent etre des raclures.
Idéaliser un titre, une fonction, une responsabilité dans quelque domaines que ce soit ou idéaliser ceux qui sont sensé l'incarner c'est faire abstraction du fait qu'ils ne sont que des hommes. Ce qu'ils sont sensé représenter est à séparer de leur personne.
Evoquer la religion lorsque un religieux est déviant c'est faire d'un religieux un homme qui aurait un plus du fait de sa croyance qui l'empêcherait de fauter. C'est un raisonnement délirant.
Idem pour tout autre identité, profession, croyance....etc.
 François CARMIGNOLA
Dimanche 5 Novembre 2017

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@Melen vous faites fi des différences culturelles justement, qui ont des conséquences: ce que vous dites s'applique (trop facilement) au cas de l'islam quand le "religieux" fautif n'est qu'un homme "comme les autres", sa représentativité n'étant que médiatique.
La question devient donc: un "élu de Dieu" peut il être fautif ? Mahomet fut il fautif en épousant une fillette ?
 Melen
Dimanche 5 Novembre 2017

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Les religions seraient inhérentes à des cultures. Première nouvelle.
François. Vous avez un logiciel identitaire.
Les religions ne sont pas des cultures.
On peut etre de culture asiatique et etre musulman.
On peut etre de culture africaine et etre animiste.
On peut etre de culture juive et etre athée.....etc.
Mahomet était un homme qui a été choisi, désigné pour entendre la parole de Dieu à travers un ange. Mahomet a révélé une parole sacré mais il n'était qu'un homme, un prophète.
Les prophètes ne sont rien d'autres que des hommes.
C'est leur parole qui est sacrée, pas eux. Pourquoi des hommes, des etres imparfaits donc sont-ils sensés incarner un respect, je ne suis pas assez calé en religion pour savoir le dire.
Pourquoi des religieux disent-ils d'une religion ou d'une autre qu'elle les a appelé, eux seuls le savent.
Pourquoi décrivent-ils souvent cela comme étant une révélation, un non choix, une évidence, personne ne peut le dire que ceux qui l'ont ressenti.
Je traine assez souvent ici et je connais votre aversion pour l'islam.
Mais à quoi cela sert-il. On adhère ou pas à une religion.
Croire ce n'est jamais que penser.
Personne ne peut exiger d'une autre personne de penser une chose ou une autre.
Aussi etre contre une religion est la chose la plus absurde qui puisse exister.
Personne ne peut empecher les gens de penser et donc de croire ou de na pas croire.
C'est une posture humaine. C'est un travers. C'est s'y croire comme on dit vulgairement.
Etre contre une religion (pensée) ou une autre c'est avoir une rigidité, c'est avoir un problème.
 Melen
Dimanche 5 Novembre 2017

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Si toutes les croyances, autrement tout ce que l'on peut penser, qu'il s'agisse de religion, de politique, de quelque idéologies que ce soit devaient etre annihilées ce serait l'anarchie.
On est obligé de valider et de faire respecter des croyances (tout ce que l'on peut penser n'est que cela)
Les religions contrairement à ce que l'on prétend souvent ne sont pas une adhésion, une pensée si particulière que ça.
Les politiciens appellent ça des valeurs, les croyants la morale juste.
Etre républicain c'est etre aussi un croyant (en l'homme) Autrement dit délirer.
Je suis pessimiste. Je sais.
Croire en l'homme c'est quoi si ce n'est déifier l'homme.
L'homme. Je crois en moi et moi d'abord,
Comme le veut la devise française precher la fraternité par exemple ne signifie pas de la solidarité qu'elle peut etre imposer à un lambda.
L'Etat dicte une vision, autrement dit s'il est cohérent ça implique qu'il la respecte mais en aucun cas un lambda n'est contraint d'y adhérer dans son quotidien s'il n'en a pas le désir.
C'est ce que l'on appelle la politique.
 Melen
Dimanche 5 Novembre 2017

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Pourquoi, et c'est très souvent qu'on le lit chez les internautes, les prophètes (des hommes) devraient-ils selon eux etre des etres parfaits. Comme s'il y avait confusion entre l'homme et Dieu. C'est très étrange.
Dieu a crée l'homme à son image, mais l'homme n'est pas dieu. Il semble que dans l'esprit de certains il y ait confusion.
Il semble que l'homme soit obnibulé par lui meme.
 Melen
Dimanche 5 Novembre 2017

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Le but de la vie c'est de partir satisfait, serein, repu.
Autrement dit en ayant satisfait son etre. Sinon quoi d'autre.
On ne peut etre autre chose qu'un homme. Dressé certes, devoir vivre en société l'implique, mais en étant qu'un homme.
 Melen
Lundi 6 Novembre 2017

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Je me demande meme si un terme comme etre un homme a du sens.
Etre un homme c'est un état pas un choix.
Etre signifie aussi une idée. Je suis socialiste par exemple, un adhésion donc.
Ces derniers ne savent meme plus définir ce que c'est d'ailleurs. D'où son déclin.
Ca peut etre un sentiment, je suis en colère par exemple.
Ca peut etre une croyance, croire que ce que l'on croit est vrai par exemple.
Valider d'un individu qui dit je suis (patriote par exemple) qu'il est patriote.
Encore le fameux je suis. Lol.
Je suis sur que le mot du mot croyance vous attendiez le mot religion. Je vous ai banané hein. Lol.
Pour en rester dans les croyances, je crois en l'amour sans jamais l'avoir rencontrer moi meme. L'amour peut etre un vice d'ailleurs, aimer faire du mal (a celui que l'on aime par vice, ou à celui que l'on déteste par haine) ou se faire du mal par exemple.
C'est une des raisons pour laquelle je n'ai jamais aimé ce slogan à la noix qu'est le fameux je suis.
Celui qui m'imposera de dire je suis n'est pas encore né.
C'est à nous seul de définir ce que l'on est.
Il n'y a que soi meme qui puisse dire je suis, personne d'autre. Ca ne peut pas s'imposer, je suis est une adhésion à une idée, ça peut etre aussi un non choix, je suis raciste par exemple (je ne pense pas me tromper en disant que ce n'est pas un choix)
Il est certain que les mots d'il y a mille ans n'ont pas le meme sens aujourd'hui.
Je suis une femme par exemple. Ca évoquait autrefois un état, un role épouse, mère et ça s'arretait là. Ce mot évoque plein d'autre chose aujourd'hui. Approximativement une femme est devenue un homme comme les autres. Cette dernière peut d'ailleurs changer de sexe.
Les mots que l'on prononçait hier n'ont plus le meme sens aujourd'hui.
Je m'y perds moi meme dans ce que je dis. Lorsque l'on décortique le sens que peuvent bien avoir les mots ou s'aperçoit qu'un meme mot pouvant dire une chose et son contraire ces derniers sont surement l'une des difficultés de l'homme.
Un autre paramètre. Etre amoureux et détester les femmes, je suis sur que ça existe. Aimer son chat et ne pas aimer croiser un chat dans la rue. J'ai un chat, je l'adore, mais les autres chats me font peur. Et pourtant si j'avais eu l'un d'entre eux c'est probablement le mien qui me ferait peur. Par contre lorsque je vois des chats qui appartiennent à un ami ça ne me le fait plus.
Comme d'habitude je voulais dire quelque chose au départ puis je finis par raconter tout autre chose. Et surtout n'importe quoi.
Ce que l'on dit n'est d'ailleurs que cela la plupart du temps.
Bref.Je sais que je ne voulais pas parler de ce dont j'ai parlé. J'ai oublié. Peu importe. Si ce que l'on disait avait de l'importance ça se saurait.
Il faut etre validé par le plus grand nombre pour que ça puisse en avoir.
En quelque sorte il faut donc dire ce que tout le monde dit. Le vérité, le juste, le bon est sensé se trouver là. Puis parfois plus du tout. et deviennent obsolètes. Les choses ne sont vraies qu'au moment ou on les dit. partout et donc nulle part. A un moment donné et donc elles ne le sont jamais.
 François CARMIGNOLA
Mercredi 8 Novembre 2017

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Les religions recouvrent évidemment des cultures, le nier vous met dans une position d'équilibre d'une grande instabilité. Vous ne vous sentez pas basculer? Demandez de l'aide, mon cher Mélen, consultez, ou bien écoutez de la musique: ça remet les idées en place.
 François CARMIGNOLA
Dimanche 12 Novembre 2017

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Le point mérite d'être détaillé. Le point central, selon moi et je ne suis pas le seul, est qu'une culture n'est pas neutre et ne donne pas de simples qualités, toutes les qualités étant équivalentes.
Une culture façonne les êtres, les réflexes profonds, les sentiments d'appartenance, les conceptions et cela comme des DIFFERENCES. Ces différences ne s'effacent pas avec la "modernité", même si elles peuvent se modifier et produire aux marges des formes hybrides. Elle subsistent dans le temps et l'espace. Elles sont respectables et doivent être respectées et considérées.
Vivre en respectant et comprenant les différences voire les désaccords que l'on a avec les autres est pour moi important. Vivre en respectant et considérant les êtres de la plupart des gens que l'on côtoie.
Ce que vous appelez "ne pas être réac" consisterait donc à nier et oublier tout cela ? C'est de l'aveuglement, et à double titre: en se privant soi même d'une réflexion sur ses propres origines et donc d'un possible respect d'autrui, en ignorant irrespectueusement les sentiments ombrageux légitimes d'autrui.
Cet aveuglement naïf mène hélas à la violence. Soyez plus lucide.
 François CARMIGNOLA
Dimanche 12 Novembre 2017

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@Melen Je ne vois pas pourquoi la perception des différences empêcherait de les connaitre, je dirais au contraire. Ce n'est qu'en comprenant ce que l'on est soi même que l'on peut vraiment connaitre les autres... S'il faut choisir, et bien on choisit voilà tout. Mais nier ce qu'il y a de particulier c'est vouloir détruire.
Quand au touriste, celui qui se croit partout chez lui, et bien c'est un crétin, partout rejeté.
 François CARMIGNOLA
Lundi 13 Novembre 2017

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@Melen Je ne confond rien du tout, je distingue au contraire. Relisez moi.

Votre expression "vous confondez" signifie que vous considérez que j'"identifie" (considère équivalent) religion, culture et origine. En gros vous faites semblant de croire que je fais un gros paquet avec les immigrés maghrébins musulmans qui seraient selon vous nos égaux stricts tant "ce qui nous rassemble" serait supérieur à "ce qui nous divise"...
En fait, c'est vous qui confondez. Je m'explique. La dénonciation que je fais d'un islamisme qui se veut rattaché à la culture islamique traditionnelle vise au contraire à distinguer les deux: ce sont en fait les fanatiques qui veulent opérer la confusion et qui prétendent par exemple "traditionnel" ou pire "bien guidé" un voile pourtant rejeté par les grand mères de ces pauvres filles sous influence.
Le fait qu'il ait été dessiné sous coke par des designers australiens payés par le Qatar est pourtant connu. Les "djelbab" variés sont parfaitement modernes, et parfaitement fascistes. Il s'agit de la "culture" mondialisée d'un islam politique impérialiste qui n'est ni ethnique, ni culturel, ni religieux mais entièrement prédateur politiquement et on le voit aussi, sexuellement.
C'est bien lui qui "confond" et qui veut prendre mettre la main sur les identités contrariées de populations fragiles.
On peut parfaitement être immigré, de culture Islamique et pourtant choisir de vivre comme un occidental en occident.

Oui, le problématique attachement du politique au religieux est la marque de la culture Islamique vécue dans le monde musulman. Oui, il est possible, cela a été fait en occident, de distinguer "radicalement" les deux. Les deux choses peuvent être affirmées simultanément, c'est cela que vous refusez d'admettre.

Oui, cela implique une transformation de ces sociétés, mais elle est possible et d'ailleurs en cours, malgré tous les soubresauts qu'on peut voir.
Pourquoi vouloir vivre en occident en tentant de faire accepter à des occidentaux dégoutés des moeurs qu'on a déjà du mal à faire accepter dans son pays natal ?
 nina
Lundi 5 Février 2018

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Monsieur occupez vous donc des Comores qui luttent contre le wahhbisme et cesez de fricoter avec tous vos "amis" frères musulmans.