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On est toujours le barbare de l’autre
Plusieurs remarques. D'abord, les US, comme pays ou société ne peuvent être qualifiés de "barbares" pour les raisons avancées. Les exécutions de femmes hurlantes à coups de sabre dans les rues de La Mecque si. Vouloir mettre la balle au centre sur de tels sujets est parfaitement hors de propos.
Mais ce n'est sans doute pas ce qu'on voulait dire. Défendre l'indéfendable au nom de fausses symétries est maladroit, inutile et surtout absolument faux: que veut on dire par là ?
La deuxième remarque est un étonnement sur l'étonnement: est il vraiment surprenant que vu l'actualité, de tels sentiments de rejet se manifestent ? Cela serait il impossible à comprendre de la part de quelqu'un d'informé sur le "sens historique et théologique du voile" ?
Pour finir, au sujet des "combattants" indigènes, j'eu l'occasion de commenter le lieu commun précisément à la référence donnée.
L'Arabie Saoudite ne guillotine pas, elle décapite, au sabre, des femmes, en plusieurs coups. Leur tête roule par terre, le sang coule dans les hurlements. Cela se passe dans la rue, dans une ville de pélerinage (La Mecque, visitée par un milliard de "el hadj"), et cela est absolument honteux et déshonorant.
Vous habitez le pays qui inventa la guillotine, précisément l'instrument qui exécutait instantanément, au contraire de la hache, ou, précisément, du sabre, critère même de la barbarie.
Votre ignorance scandaleuse s'apparente donc à une provocation, mais je vous fait crédit de votre ignorance, et donc dans les deux cas possibles, de votre ridicule.
Sachez qu'à l'époque où elle (la guillotine) fut inventée, le ridicule valait la mort, du rire qu'il provoquait. Cela s'appelait la civilisation. Comprenez vous ce que je dit ?
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