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Quand l'Union Européenne reçoit ses religions
C'est assez intéressant de savoir comment l'Europe va se comporter envers les autres religions moins visibles mais néanmoins présentes sur son sol. Je pense aux religions du sous-continent indien. Mais, en général, ces gens n'ont pas le complexe du colonisés qu'ont les musulmans et je ne suis pas sûr qu'il leur importe d'être reçus ou non dans les salon de Bruxelles.
Pour moi, le fait que l'islam soit reconnue comme une religion d'Europe est un petit pas dans la construction de l'Europe réelle, au contraire de l'Europe mythique voire qu'on a voulu nous faire avaler pendant la campagne présidentielle. Le maître mot, en mon sens, doit être: laïcité. La vraie laïcité et non la laïcité à la française qui n'est qu'une forme de dictature déguisée de l'athéisme.
je suis ravi de l'existence de cette assemblée inter religieuse. elle prouve que la terre d'europe arrive encore à remplir le role que ses pères ont souhaité lui dévolué!
pour l'aspect médiatique, nous en sommes pour nos frais. Mais je crois que cela vaut mieux. Nul besoin d'utiliser les mêmes moyens ou les mêmes travers que ceux qui ne veulent pas de la turquie ou ne reconnaissent que du bout des lèvres l'islam en europe.
l'aspect religieux ou spirituel de notre existence n'en est pas là. ce sont par des évolutions fortes mais non passionnés ou excessives que les énergies qui nous entourent évolueront!
merci M. MAVADDAT pour votre réaction. Votre titre vous honore et éveille une grande curiosité & une envie de questions à vous poser!!!
Cette rencontre européenne ainsi que l'article publié ici confortent ma thèse : notre société européenne n'est laïque qu'en apparence ; les progrès scientifiques et techniques ainsi qu'une "paix" de plus de 60 ans, ont engendré des générations plus ou moins critiques envers le fait religieux. Le dieu confort matériel a faussé la donne. Je pense toutefois qu'il suffirait d'une situation de crise (à laquelle nous ferons peut-être face bientôt) qui modifierait les bases de nos conditions de vie et remettraient à l'ordre du jour les besoins primaires de survie, pour que le sentiment religieux se réveille et s'enflamme comme une compensation logique au désespoir et à l'absurde.
Pourquoi le fait religieux a-t-il été, est-il et restera-t-il toujours d'une importance capitale, tant pour l'individu que dans ses rapports avec la société ? Comment "expliquer" l'inexplicable ?
Enfin, quelles seraient les conséquences d'un tel réveil dans l'Europe multiculturelle et multiconfessionnelle d'aujourd'hui ?
Le point de vue de M. Mavaddat m'a particulièrement intéressée.
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