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« Stop aux prières de rue ! », des élus franciliens manifestent en soutien au maire de Clichy
Smaïl El Bazz, porte parole de l'UAMC (Union des Associations Musulmanes de Clichy) utilise un argument étrange, un peu inquiétant. La mosquée en centre ville serait le seul moyen d'empêcher "les jeunes" d'"aller sur internet" et "cela ne sera plus contrôlé".
En tout cas, le conseil d'Etat n'a pas annulé l'expulsion et il semble bien que l'illégalité des prières de rue soit patente. Il n'est pas sur, là non plus, que l'image de la religion musulmane en sorte grandie.
D'autant plus que c'est bien à Clichy La Garenne que fut invité en 2016 l'illustre frère musulman Bechir Ben Hassen, connu pour ses très modérées (religieusement parlant s'entend) considérations concernant le blasphème en général:
http://memri.fr/2015/01/12/le-predicateur-tunisien-bechir-ben-hassen-quiconque-maudit-le-prophete-mahomet-doit-etre-execute/
Comme il n'est pas certain que les "20 000" musulmans de Clichy la Garenne soient pleinement en accord avec lui, le discernement et la crédibilité de ceux qui l'ont invité par erreur semblent bel et bien entamés.
Il est bien molasson, cet article. On aurait au moins pu mentionner que l’on a là un cas type de l’islamophobie à la Française : 1) d’abord, on interdit la construction d’une mosquée, ou comme ici, on la leur sucre pour en faire une bibliothèque. 2) Du coup, les musulmans se retrouvent sans lieu de prière et doivent donc se contenter de la rue, ce qui n’est évidemment pas un choix (la preuve, c’est qu’avant, ils allaient à leur mosquée, pas dans la rue). 3) Et là, troisième temps de l’opération, les hypocrites qui leur ont sucré la mosquée et jetés dans la rue les accusent de vouloir « coloniser l’espace public », de ne pas respecter la « laïcité », voire de « faire de la provocation » etc. tout en se présentant eux de façon flatteuse, à bon marché, comme des « républicains », la Marseillaise à la bouche (histoire mine de rien de signifier que les musulmans ne sont eux pas des « bons Français ») alors même qu’ils s’attaquent à la liberté religieuse, un pilier de la République.
En somme, la tactique classique consistant à coincer les musulmans entre le marteau et l’enclume, en ne leur laissant aucune option, ni la mosquée, ni la rue, ni l’espoir de trouver un nouveau lieu de culte.
A croire qu’ils devraient aller sur la planète Mars, ce qui est sans doute le but de cette opération assez tristement typique en France et qui nous vaut maintenant à travers le monde, States, Canada et Royaume-Uni y compris, la réputation d’un pays qui s’attaque à la liberté de conscience et de religion (surtout des musulmans, ce qui fait qu’on passe aussi pour des islamophones racistes) libertés pourtant inscrite dans tous ses grands textes de lois.
Non. Pas de élus. La France. Merci.
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