My Blog
Mercredi 10 Septembre
Ramadan moubarek saïd.
Je ne sais pas, comment, gagner de la place dans mes trois supers grandes armoires et je précise bien, supers grandes armoires, car, bien qu’elles soient immenses, elles ne le sont pas, suffisamment, pour contenir tous mes vêtements. J’ai tellement de fringues que j’ai du en placer sur le sol, sous forme de petites montagnes.
Le premier petit tas se situe à une longitude de 30° Ouest, si, on considère mon lit comme méridien de référence. J’y ai mis mon sac Beverly de chez Louis Vuitton à 1340€, mon chemisier plissé brodé en laine et à reflets blanc de chez Gucci, ma jupe…Sergio Rossi…Kenzo…
Il y a un autre petit tas qui se trouve à 184 centimètres dans la direction Nord et le dernier, à 165 centimètres dans la direction Sud.
J’ai été contrainte de calculer les positions de chacun car je perdais trop de temps à chercher. Maintenant, grâce à ces mesures, il m’est impossible de ne pas trouver ce que je veux porter.
Pis, ce n’est pas tout pour le rangement. Mon petit frère me loue un grand espace, dans sa chambre, à 10€ par mois.
Ffff ! J’ai trop de fringues ! Ca craint ! A la maison, ils sont partout ! Ma mère a raison, chui folle !
Bon ! Faut que je me débarrasse de ceux qui ne me sont plus utiles. Ca tombe bien puisqu’il fait froid. Il faut donc, ranger les fringues d’été et ressortir ceux d’hiver. Je vais en profiter pour les trier en distinguant, ceux que je vais donner aux Secours Populaire de ceux que je garde. J’accomplirai, ainsi, l’aumône que je n’ai pas effectuée depuis belle lurette.
Chouette !
Bo allez ! C’est pati !
1, 2, 3…. 15 chemises. 36 robes. 43 jupes. 45 pulls. Ololo ! Plein de fringues que je ne mets plus du tout depuis longtemps.
Bon ! Commençons le tri.
Ca, je garde. Ca aussi, pis ça aussi…. Nan peux pas donner ça….
Oh ! Mes premières lunettes Channel, elles datent de troooop longtemps. Comment elles sont trop moches ! C’est clair, je ne les remettrai plus jamais de ma vie mais je ne peux pas les abandonner, trop de souvenir…
Pas ça ! Pas ça non plus !...
Wahou ! Le vieux sac Lancaster, tout troué. Je pensais l’avoir jeté depuis longtemps. Bon ! Peux pas donner un sac avec des trous, c’est trop la honte, alors, je le garde…
Ce pantalon ? Je l’avais oublié. Je ne l’ai jamais mis. Ca fait deux ans que je l’ai acheté et y’a encore l’étiquette. Est-ce qu’un jour, je le porterai ? Je pense que, oui, donc, peux pas me débarrasser de lui….
Peux pas céder ça ! Pas ça ! Pas ça, non plus !...
Hmmm ! Si les pauvres s’imaginent que je vais leur donner ma ceinture D&G, y peuvent toujours rêver…
Nan ! Pas ça… Je garde ce truc…
Ololo ! Je ne trouve aucune fringue à refourguer. Ololo ! Ca craint ! Faut que je fasse la Zakat ! Faut que je fasse la Zakat !
Bon ! Combien me reste t-il sur mon compte ?
Aie ! Chui dans le rouge ! Pas grave, je vais emprunter de l’argent et je ferai des chèques à plein d’associations humanitaires. Ah ! Non ! Peux pas ! C’est pêché d’emprunter.
Quoique ! Si je commets le mal pour réaliser le bien, j’ai peut être le droit ?
Ololo ! Faut que je fasse la Zakat ! Faut que je fasse la Zakat !
Bon ! Reprenons depuis le début et réfléchissons intelligemment. Je dois accomplir la Charité. Je n’ai pas de sous et pas de fringues à remettre. Cela dit, je ne suis pas obligé de fournir quelque chose de matériel. Ca peut-être intellectuelle ou manuelle. Je peux, par exemple, consacrer quelques heures, bénévolement, à de l’entraide. Je suis tout à fait capable de donner des cours de maths à des jeunes en difficultés scolaires. C’est tout à fait possible et en plus, c’est une action très noble.
Bon ! Il est où, mon emploi du temps ?
Lundi, complet, c’est jour de la gymnastique. Mardi, complet, c’est jour de la piscine. Fffff ! C’est complet partout sauf le jeudi où j’ai deux heures de libre, de 18 heures à 20 heures. Mais, ça me semble bizarre. Qu’est ce que je fais d’habitude, ce jour là, à cette heure-ci ?
Annnnnh ! J’allais oublier les moments les plus importants de toute ma vie : mes deux heures de méditation.
J’aime trop fermer les yeux et me concentrer pour communiquer avec Mohamed Belkhir par télépathie. Je lui dis, tout, ce que je ne peux pas lui raconter. Je suis persuadée qu’il entend toutes mes pensées.
Donc, je ne peux pas le jeudi, non plus. Bon ben, ça veut dire que je ne peux pas être bénévole !
Ca craint ! Peux pas effectuer la Zakat ! Snif ! Faut que j’appelle ma copine Messaouda. Elle va surement me trouver une solution à mon problème.
«… Merci ! T’es une super copine ! A demain ! Bisous »
Heureusement que ma copine existe. Elle m’a rassurée en m’expliquant que lorsqu’au plus profond de nous même, nous souhaitons accomplir l’aumône et que nous n’avons pas les moyens de le faire et ben, ce n’est pas grave, c’est comme si, nous l’avions fait car c’est l’intention qui compte.
Ouf ! Ca m’arrange bien, ça. Je vais pouvoir garder toutes mes fringues et je vais pouvoir continuer à méditer…
Je ne sais pas, comment, gagner de la place dans mes trois supers grandes armoires et je précise bien, supers grandes armoires, car, bien qu’elles soient immenses, elles ne le sont pas, suffisamment, pour contenir tous mes vêtements. J’ai tellement de fringues que j’ai du en placer sur le sol, sous forme de petites montagnes.
Le premier petit tas se situe à une longitude de 30° Ouest, si, on considère mon lit comme méridien de référence. J’y ai mis mon sac Beverly de chez Louis Vuitton à 1340€, mon chemisier plissé brodé en laine et à reflets blanc de chez Gucci, ma jupe…Sergio Rossi…Kenzo…
Il y a un autre petit tas qui se trouve à 184 centimètres dans la direction Nord et le dernier, à 165 centimètres dans la direction Sud.
J’ai été contrainte de calculer les positions de chacun car je perdais trop de temps à chercher. Maintenant, grâce à ces mesures, il m’est impossible de ne pas trouver ce que je veux porter.
Pis, ce n’est pas tout pour le rangement. Mon petit frère me loue un grand espace, dans sa chambre, à 10€ par mois.
Ffff ! J’ai trop de fringues ! Ca craint ! A la maison, ils sont partout ! Ma mère a raison, chui folle !
Bon ! Faut que je me débarrasse de ceux qui ne me sont plus utiles. Ca tombe bien puisqu’il fait froid. Il faut donc, ranger les fringues d’été et ressortir ceux d’hiver. Je vais en profiter pour les trier en distinguant, ceux que je vais donner aux Secours Populaire de ceux que je garde. J’accomplirai, ainsi, l’aumône que je n’ai pas effectuée depuis belle lurette.
Chouette !
Bo allez ! C’est pati !
1, 2, 3…. 15 chemises. 36 robes. 43 jupes. 45 pulls. Ololo ! Plein de fringues que je ne mets plus du tout depuis longtemps.
Bon ! Commençons le tri.
Ca, je garde. Ca aussi, pis ça aussi…. Nan peux pas donner ça….
Oh ! Mes premières lunettes Channel, elles datent de troooop longtemps. Comment elles sont trop moches ! C’est clair, je ne les remettrai plus jamais de ma vie mais je ne peux pas les abandonner, trop de souvenir…
Pas ça ! Pas ça non plus !...
Wahou ! Le vieux sac Lancaster, tout troué. Je pensais l’avoir jeté depuis longtemps. Bon ! Peux pas donner un sac avec des trous, c’est trop la honte, alors, je le garde…
Ce pantalon ? Je l’avais oublié. Je ne l’ai jamais mis. Ca fait deux ans que je l’ai acheté et y’a encore l’étiquette. Est-ce qu’un jour, je le porterai ? Je pense que, oui, donc, peux pas me débarrasser de lui….
Peux pas céder ça ! Pas ça ! Pas ça, non plus !...
Hmmm ! Si les pauvres s’imaginent que je vais leur donner ma ceinture D&G, y peuvent toujours rêver…
Nan ! Pas ça… Je garde ce truc…
Ololo ! Je ne trouve aucune fringue à refourguer. Ololo ! Ca craint ! Faut que je fasse la Zakat ! Faut que je fasse la Zakat !
Bon ! Combien me reste t-il sur mon compte ?
Aie ! Chui dans le rouge ! Pas grave, je vais emprunter de l’argent et je ferai des chèques à plein d’associations humanitaires. Ah ! Non ! Peux pas ! C’est pêché d’emprunter.
Quoique ! Si je commets le mal pour réaliser le bien, j’ai peut être le droit ?
Ololo ! Faut que je fasse la Zakat ! Faut que je fasse la Zakat !
Bon ! Reprenons depuis le début et réfléchissons intelligemment. Je dois accomplir la Charité. Je n’ai pas de sous et pas de fringues à remettre. Cela dit, je ne suis pas obligé de fournir quelque chose de matériel. Ca peut-être intellectuelle ou manuelle. Je peux, par exemple, consacrer quelques heures, bénévolement, à de l’entraide. Je suis tout à fait capable de donner des cours de maths à des jeunes en difficultés scolaires. C’est tout à fait possible et en plus, c’est une action très noble.
Bon ! Il est où, mon emploi du temps ?
Lundi, complet, c’est jour de la gymnastique. Mardi, complet, c’est jour de la piscine. Fffff ! C’est complet partout sauf le jeudi où j’ai deux heures de libre, de 18 heures à 20 heures. Mais, ça me semble bizarre. Qu’est ce que je fais d’habitude, ce jour là, à cette heure-ci ?
Annnnnh ! J’allais oublier les moments les plus importants de toute ma vie : mes deux heures de méditation.
J’aime trop fermer les yeux et me concentrer pour communiquer avec Mohamed Belkhir par télépathie. Je lui dis, tout, ce que je ne peux pas lui raconter. Je suis persuadée qu’il entend toutes mes pensées.
Donc, je ne peux pas le jeudi, non plus. Bon ben, ça veut dire que je ne peux pas être bénévole !
Ca craint ! Peux pas effectuer la Zakat ! Snif ! Faut que j’appelle ma copine Messaouda. Elle va surement me trouver une solution à mon problème.
«… Merci ! T’es une super copine ! A demain ! Bisous »
Heureusement que ma copine existe. Elle m’a rassurée en m’expliquant que lorsqu’au plus profond de nous même, nous souhaitons accomplir l’aumône et que nous n’avons pas les moyens de le faire et ben, ce n’est pas grave, c’est comme si, nous l’avions fait car c’est l’intention qui compte.
Ouf ! Ca m’arrange bien, ça. Je vais pouvoir garder toutes mes fringues et je vais pouvoir continuer à méditer…
My Blog
Jeudi 21 Août
Chui véner ! Ma carte bleue n’est pas passée ! Ste honte, dans le magasin. J’ai du tout reposé à sa place ! Ste honte !
Allez zou ! Faut que je récupère mon ordinateur, auprès de mon petit frère, pour me mettre sur Internet et diagnostiquer l’état de santé de mes finances.
Un jour, je me le promets, je lui achèterai un PC, pour lui tout seul. Malheureusement, pour l’instant, je ne peux pas me le permettre car, entre les fringues à acheter et le maquillage à renouveler, je n’arrive pas à m’en sortir mais un jour, je lui en achèterai, un, je me le promets.
Avant d’aller surfer sur le web, je dois calmer ce truc qui me démange dans mon cerveau, un truc typiquement féminin et plus connu sous le nom de curiosité féminine. Pour ce faire, je prends le temps de consulter le dossier du p’tit frère, histoire de mettre à jour mes connaissances sur son sujet mais chuuuut, faut pas qu’il le sache car les mecs, et ben, y z’aiment pas qu’on fouille dans leur vie.
Oh ! C’est quoi ce fichier informatique. Il se lance dans la chanson, bat’ant ?!
Hmmm ! C’est quoi, ces paroles bidons ? Bon ! Comme j’aime, mon petit frère, je vais, donc, travailler, pour lui, bénévolement, pour qu’il puisse faire sa place dans ce monde de brute.
Après avoir vachement réfléchi, je me suis dit qu’il valait mieux être original et j’ai, alors, trouvé des paroles super géniales, qui, accompagnées avec de la musique classique, ferait de mon frère, le nouveau grand ténor de notre siècle. Il serait, même, mieux que Pavarotti, lui-même. J’ai hâte de lui apprendre la bonne nouvelle.
« Wech ! Ma sœur ! Bien ? Tranquille ? »
Oula ! Je crois que sa carrière est morte avant même d’avoir commencé. A moins de trouver une autre stratégie.
Hein ? Qu’est-ce qu’il veut savoir ?
« Regarde-moi bien et dis-moi ce qui a changé en moi ? »
Hmmm. Observe le bien. Nan. Décidément, je ne vois rien.
« Nan ! Je ne vois rien de changé. Attends, je te regarde mieux. NAAAAN ! Nan mais c’est pas vrai ! Ca y est tu l’as fait ! Té un homme, un vrai ! Incroyable, tu as rasé ton duvet ! Tu vas avoir une vraie moustache, maintenant. Par contre, pour le seul poil que tu avais sur ton menton, tu aurais pu utiliser ma pince à épiler, ça aurait été moins dangereux, non ? »
Se raser, pour la première fois, est le moment le plus important dans la vie d’un homme car elle impose le respect à l’école. Tout le monde laisse passer, celui qui n’a plus de duvet, en s’exclamant « Ca y est, il l’a fait, c’est un homme ». Il s’agit, là, de la plus grande frime de toute une vie, qui peut durer très longtemps. Heu ! Seulement, le temps qu’un autre le remplace. Bref !
Revenons à nos mehzet.
« Bon ! J’ai une bonne nouvelle pour toi ! Je t’ai concocté une chanson de roènebi… Ben c’est bien ce que je dis, roènebi… Dis le, moins vite, parce que j’y comprends rien… Ar… Ra… Laisse tomber, j’y arriverai jamais. Alors, en voici les paroles :
La thermodynamique,
C’est vachement sympathique
Et la physique quantique,
C’est vachement…
Ben qu’est ce qu’il y a ? Comprends pas pourquoi, tu t’énerves. Nan ! Nan ! Pas d’accord, avec ce que tu racontes. Il faut se lancer dans des chansons éducatives…. Ben vas-y, chante moi, ta chanson bidon ».
Ololo ! Je sens le pire !
« Les meufs sont toutes des râleuse, sont toutes des profiteuses, sont toutes… »
Ahhhhh ! Mais qu’est ce qu’il dit ?!!!
« Stop ! Je t’arrête, Monsieur Carré rouge. Permets-moi de t’appeler Carré rouge. Je te rappelle que tu t’adresses à une féministe et la féministe, que je suis, a ouvert de ton dossier, sans faire exprès, un fichier informatique, qui, semble t-il n’est pas destiné aux jeunes de ton âge, si tu vois ce que je veux dire. Alors, pour le bien de tous, Monsieur Carré rouge, je me dois d’en avertir tes parents. »
Et toc !
« Bah ! Quoi ? Tu peux le dire, je m’en fou ! Je suis un homme, maintenant. Ca y est, je l’ai fait »
Hein ? Quoi ? Qu’est-ce qu’il a fait, ça m’inquiète…
Allez zou ! Faut que je récupère mon ordinateur, auprès de mon petit frère, pour me mettre sur Internet et diagnostiquer l’état de santé de mes finances.
Un jour, je me le promets, je lui achèterai un PC, pour lui tout seul. Malheureusement, pour l’instant, je ne peux pas me le permettre car, entre les fringues à acheter et le maquillage à renouveler, je n’arrive pas à m’en sortir mais un jour, je lui en achèterai, un, je me le promets.
Avant d’aller surfer sur le web, je dois calmer ce truc qui me démange dans mon cerveau, un truc typiquement féminin et plus connu sous le nom de curiosité féminine. Pour ce faire, je prends le temps de consulter le dossier du p’tit frère, histoire de mettre à jour mes connaissances sur son sujet mais chuuuut, faut pas qu’il le sache car les mecs, et ben, y z’aiment pas qu’on fouille dans leur vie.
Oh ! C’est quoi ce fichier informatique. Il se lance dans la chanson, bat’ant ?!
Hmmm ! C’est quoi, ces paroles bidons ? Bon ! Comme j’aime, mon petit frère, je vais, donc, travailler, pour lui, bénévolement, pour qu’il puisse faire sa place dans ce monde de brute.
Après avoir vachement réfléchi, je me suis dit qu’il valait mieux être original et j’ai, alors, trouvé des paroles super géniales, qui, accompagnées avec de la musique classique, ferait de mon frère, le nouveau grand ténor de notre siècle. Il serait, même, mieux que Pavarotti, lui-même. J’ai hâte de lui apprendre la bonne nouvelle.
« Wech ! Ma sœur ! Bien ? Tranquille ? »
Oula ! Je crois que sa carrière est morte avant même d’avoir commencé. A moins de trouver une autre stratégie.
Hein ? Qu’est-ce qu’il veut savoir ?
« Regarde-moi bien et dis-moi ce qui a changé en moi ? »
Hmmm. Observe le bien. Nan. Décidément, je ne vois rien.
« Nan ! Je ne vois rien de changé. Attends, je te regarde mieux. NAAAAN ! Nan mais c’est pas vrai ! Ca y est tu l’as fait ! Té un homme, un vrai ! Incroyable, tu as rasé ton duvet ! Tu vas avoir une vraie moustache, maintenant. Par contre, pour le seul poil que tu avais sur ton menton, tu aurais pu utiliser ma pince à épiler, ça aurait été moins dangereux, non ? »
Se raser, pour la première fois, est le moment le plus important dans la vie d’un homme car elle impose le respect à l’école. Tout le monde laisse passer, celui qui n’a plus de duvet, en s’exclamant « Ca y est, il l’a fait, c’est un homme ». Il s’agit, là, de la plus grande frime de toute une vie, qui peut durer très longtemps. Heu ! Seulement, le temps qu’un autre le remplace. Bref !
Revenons à nos mehzet.
« Bon ! J’ai une bonne nouvelle pour toi ! Je t’ai concocté une chanson de roènebi… Ben c’est bien ce que je dis, roènebi… Dis le, moins vite, parce que j’y comprends rien… Ar… Ra… Laisse tomber, j’y arriverai jamais. Alors, en voici les paroles :
La thermodynamique,
C’est vachement sympathique
Et la physique quantique,
C’est vachement…
Ben qu’est ce qu’il y a ? Comprends pas pourquoi, tu t’énerves. Nan ! Nan ! Pas d’accord, avec ce que tu racontes. Il faut se lancer dans des chansons éducatives…. Ben vas-y, chante moi, ta chanson bidon ».
Ololo ! Je sens le pire !
« Les meufs sont toutes des râleuse, sont toutes des profiteuses, sont toutes… »
Ahhhhh ! Mais qu’est ce qu’il dit ?!!!
« Stop ! Je t’arrête, Monsieur Carré rouge. Permets-moi de t’appeler Carré rouge. Je te rappelle que tu t’adresses à une féministe et la féministe, que je suis, a ouvert de ton dossier, sans faire exprès, un fichier informatique, qui, semble t-il n’est pas destiné aux jeunes de ton âge, si tu vois ce que je veux dire. Alors, pour le bien de tous, Monsieur Carré rouge, je me dois d’en avertir tes parents. »
Et toc !
« Bah ! Quoi ? Tu peux le dire, je m’en fou ! Je suis un homme, maintenant. Ca y est, je l’ai fait »
Hein ? Quoi ? Qu’est-ce qu’il a fait, ça m’inquiète…
My Blog
Mercredi 13 Août
Pour toutes les célibataires… Nananère !
C’est par hasard que j’ai retrouvé Hamid qui accompagnait sa mère au marché d’Argenteuil. Un mec qui accompagne sa maman faire ses petites courses, n’est-ce pas chou ?
Mouai ! Mais accroché au jupon, comme ça, c’est inquiétant ! Bref !
Aujourd’hui, j’ai rendez vous, avec lui et son ami, Hamza, car ils désespèrent d’être célibataires. Je leur ai donc préparé un dossier avec le cv de toutes les nanas que je connais. J’en ai répertorié 1000, nous devrions pouvoir trouver leur bonheur. Enfin, j’espère !
« Alors dis-moi, Hamid. Ta femme, physiquement, tu la veux … ? Vi… Heu ! Je ne parlais pas de son physique intime. Ok ! Bon ben, j’en retire… il n’en reste plus que… Mais une fille cool et pas coincée, quand même ? »
Comprends pas !
En observant, Hamid, je me rends bien compte qu’il se fiche, pas mal, de certains critères mais, devant Hamza, il préfère se donner un air de Bonhomme.
Comment vais-je pouvoir caser un type pareil ? Déjà qu’il n’est pas beau alors, si, en plus, il chipote, c’est chaud !
Hamza, quant à lui, a tellement profité de sa jeunesse que du coup, toutes les filles, lui paraissent suspicieuses. Il possède, en lui, ce que, nous, les filles, nous appelons : « le sentiment de carotte ». Sentiment qu’il est difficile de supprimer d’une tête têtue qui se méfie de toutes les femmes de la terre. M’occuper de son cas me paraît impossible !
Allez ! C’est pati !
Une fille intelligente mais qui ne prend pas d’initiative. Une fille qui… Ah ! Nan ! Nan ! Nan ! Faut les arrêter ! C’est pas possible :
« Stop avec vos critères de sélections débiles ! Je ne donne pas les origines des jeunes filles. C’est tenu, confidentiel et en plus, ça s’appelle de la discrimination ! Ecoutez, vous partez au bled qu’une fois, de temps en temps, alors ça ne sert à rien de vouloir, absolument, une fille...
Ffff ! En plus, quand vous serez mariés, vous voyagerez, partout, sauf au bled, alors faut arrêter !...
Bon ! Ben ! A cause de tous vos trucs, il ne reste plus que cent quinze filles à partager à deux. Bon ! Reprenons mais plus sérieusement cette fois-ci.»
Je sens que je pète les plombs. Bon ! Qu’est ce qu’ils veulent ?
Une fille moderne qui respecte les traditions. Il me faut plus de détails car de quelles traditions MODERNES s’agit-il ?
« Mettre des calligraphies sur les murs ? Si ce n’est que ça ! C’est faisable ! »
Une fille qui n’est jamais allée en boites, ni dans une boum…. Marde, il ne reste plus personne. Faut négocier :
« Impossible de n’avoir jamais fait de surprise party, au moins, une fois dans sa vie ! »…
Critère abandonné. Ouf ! On peut continuer.
Etudes supérieures, Bac +2 maximum mais avec un DESS.
Comprends pas !
Une fille qui n’a pas fait des études de droits pour qu’elle ne casse pas la tête avec les droits de la femme, ni des études scientifiques car ça argumente tout, ces choses là. Pas avoir fait des études littéraires, ça parle trop, ni des études artistiques…
J’en peux plus.
Une fille, prête à cesser de travailler juste le temps d’élever les enfants mais qui devra alimenter le compte commun pour les dépenses.
Comprends pas.
Une fille qui se comporte en femme mais qui ne cassera pas la tête avec ses problèmes de voiture, de lavabos, de bricolage, de papier peint… Faudra qu’elle sache se débrouiller toute seule. Une femme bonhomme, en somme… Un trans ?
Une femme qui n’est ni féministe, ni indépendantiste et…Ffff !
« Stop ! Il ne reste plus personne… J’ai des cousines au bled… Ok pour une fille née en France. Alors, pouvons-nous retirer vos exigences sur certains points précis et détails inutiles, histoire de vous donner plus de chance dans votre recherche sinon, on y arrivera jamais… »
Une fille souriante et marante qui ne fait jamais la gueule. Attention ! Il s’agit là, de critères inéluctables, inéluctables. Une fille…
« De toute façon, c’est trop compliqué pour moi. Attendez, réfléchissons bien. J’ai une idée géniale. Pourquoi ne soumettrons-nous pas un questionnaire aux jeunes filles ? Un questionnaire fait sur Excel ? On crée un tableau dans lequel on met, en en-tête : nom, prénom, âge, origine, lieu de naissance, numéro de passeport et toutes les qualités recherchés. Ainsi, vous obtiendrez une véritable base de données et grâce à une requête qu’un programmeur aura la gentillesse de nous expliquer, on pourra faire le tri, plus rapidement.
Quoi ! J’ai pas compris ? Quoi ! Me marier avec toi ? Mais ça va pas ? T’as vu ta Tête ? Bon ! Pour que le tableau soit parfait, la première question à poser serait de savoir, s’il existe une fille qui veut bien de vous. Sinon, à quoi bon continuer…»
C’est par hasard que j’ai retrouvé Hamid qui accompagnait sa mère au marché d’Argenteuil. Un mec qui accompagne sa maman faire ses petites courses, n’est-ce pas chou ?
Mouai ! Mais accroché au jupon, comme ça, c’est inquiétant ! Bref !
Aujourd’hui, j’ai rendez vous, avec lui et son ami, Hamza, car ils désespèrent d’être célibataires. Je leur ai donc préparé un dossier avec le cv de toutes les nanas que je connais. J’en ai répertorié 1000, nous devrions pouvoir trouver leur bonheur. Enfin, j’espère !
« Alors dis-moi, Hamid. Ta femme, physiquement, tu la veux … ? Vi… Heu ! Je ne parlais pas de son physique intime. Ok ! Bon ben, j’en retire… il n’en reste plus que… Mais une fille cool et pas coincée, quand même ? »
Comprends pas !
En observant, Hamid, je me rends bien compte qu’il se fiche, pas mal, de certains critères mais, devant Hamza, il préfère se donner un air de Bonhomme.
Comment vais-je pouvoir caser un type pareil ? Déjà qu’il n’est pas beau alors, si, en plus, il chipote, c’est chaud !
Hamza, quant à lui, a tellement profité de sa jeunesse que du coup, toutes les filles, lui paraissent suspicieuses. Il possède, en lui, ce que, nous, les filles, nous appelons : « le sentiment de carotte ». Sentiment qu’il est difficile de supprimer d’une tête têtue qui se méfie de toutes les femmes de la terre. M’occuper de son cas me paraît impossible !
Allez ! C’est pati !
Une fille intelligente mais qui ne prend pas d’initiative. Une fille qui… Ah ! Nan ! Nan ! Nan ! Faut les arrêter ! C’est pas possible :
« Stop avec vos critères de sélections débiles ! Je ne donne pas les origines des jeunes filles. C’est tenu, confidentiel et en plus, ça s’appelle de la discrimination ! Ecoutez, vous partez au bled qu’une fois, de temps en temps, alors ça ne sert à rien de vouloir, absolument, une fille...
Ffff ! En plus, quand vous serez mariés, vous voyagerez, partout, sauf au bled, alors faut arrêter !...
Bon ! Ben ! A cause de tous vos trucs, il ne reste plus que cent quinze filles à partager à deux. Bon ! Reprenons mais plus sérieusement cette fois-ci.»
Je sens que je pète les plombs. Bon ! Qu’est ce qu’ils veulent ?
Une fille moderne qui respecte les traditions. Il me faut plus de détails car de quelles traditions MODERNES s’agit-il ?
« Mettre des calligraphies sur les murs ? Si ce n’est que ça ! C’est faisable ! »
Une fille qui n’est jamais allée en boites, ni dans une boum…. Marde, il ne reste plus personne. Faut négocier :
« Impossible de n’avoir jamais fait de surprise party, au moins, une fois dans sa vie ! »…
Critère abandonné. Ouf ! On peut continuer.
Etudes supérieures, Bac +2 maximum mais avec un DESS.
Comprends pas !
Une fille qui n’a pas fait des études de droits pour qu’elle ne casse pas la tête avec les droits de la femme, ni des études scientifiques car ça argumente tout, ces choses là. Pas avoir fait des études littéraires, ça parle trop, ni des études artistiques…
J’en peux plus.
Une fille, prête à cesser de travailler juste le temps d’élever les enfants mais qui devra alimenter le compte commun pour les dépenses.
Comprends pas.
Une fille qui se comporte en femme mais qui ne cassera pas la tête avec ses problèmes de voiture, de lavabos, de bricolage, de papier peint… Faudra qu’elle sache se débrouiller toute seule. Une femme bonhomme, en somme… Un trans ?
Une femme qui n’est ni féministe, ni indépendantiste et…Ffff !
« Stop ! Il ne reste plus personne… J’ai des cousines au bled… Ok pour une fille née en France. Alors, pouvons-nous retirer vos exigences sur certains points précis et détails inutiles, histoire de vous donner plus de chance dans votre recherche sinon, on y arrivera jamais… »
Une fille souriante et marante qui ne fait jamais la gueule. Attention ! Il s’agit là, de critères inéluctables, inéluctables. Une fille…
« De toute façon, c’est trop compliqué pour moi. Attendez, réfléchissons bien. J’ai une idée géniale. Pourquoi ne soumettrons-nous pas un questionnaire aux jeunes filles ? Un questionnaire fait sur Excel ? On crée un tableau dans lequel on met, en en-tête : nom, prénom, âge, origine, lieu de naissance, numéro de passeport et toutes les qualités recherchés. Ainsi, vous obtiendrez une véritable base de données et grâce à une requête qu’un programmeur aura la gentillesse de nous expliquer, on pourra faire le tri, plus rapidement.
Quoi ! J’ai pas compris ? Quoi ! Me marier avec toi ? Mais ça va pas ? T’as vu ta Tête ? Bon ! Pour que le tableau soit parfait, la première question à poser serait de savoir, s’il existe une fille qui veut bien de vous. Sinon, à quoi bon continuer…»
My Blog
Mercredi 6 Août
Ci-dessous, le communiqué d'un ami (que j'affectionne particulièrement) qui s'est fait agresser par des types qui se qualifient de "nazis".
Les médias n'en ont pas parlé c'est la raison pour laquelle, nous nous mobilisons pour que cette info soit communiquée au maximum de personnes. N'hésitez pas à faire du copier coller et l'envoyer à tous vos contacts.
Merci
Un musulman français gravement blessé
par deux jeunes se disant « nazis »
Guyancourt, le 4 août 2008
Je m’appelle Nouredine RACHEDI. Je suis Français, né en France, de confession
musulmane. Titulaire d’un DESS de l’Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines en traitement de l’information et exploitation de données, je travaille actuellement, en CDI, comme chargé d’études statistiques dans une entreprise de gestion de relations client. (Je ne donne pas ici le nom de mon entreprise uniquement parce que j’ai peur qu’ainsi mes agresseurs puissent me retrouver.)
Dans la nuit du jeudi 24 juillet au vendredi 25 juillet, un peu après minuit, en rentrant chez moi à Guyancourt (78280), j’ai été violemment agressé par deux jeunes de type dit
« européen ».
Ces deux jeunes m’ont d’abord demandé si j’étais musulman. Ayant reçu ma réponse
affirmative, ils se sont eux-mêmes identifiés comme étant des « nazis », avant de me rouer brutalement de coups de poing et de pieds, à la tête et au corps.
Par suite de cette agression, les médecins de l’Unité Médico-Légal des Yvelines m’ont
reconnu une incapacité totale de travail (I.T.T.) de 21 jours. Sur le plan psychologique, je n’arrête pas de repasser dans ma tête ce qui m’est arrivé.
J’ai très peur que mes agresseurs me retrouvent, mais je ne veux pas que cette agression reste impunie.
J’ai porté plainte contre mes agresseurs, le 25 juillet, au commissariat de Guyancourt. Elle a été enregistrée par les policiers comme une plainte pour « violences volontaires aggravées (en réunion) ».
Les policiers, malgré ma demande expresse, ont, pour le moment, manqué de constater
officiellement le caractère raciste de cette agression dans leur qualification du délit, qui
figure à l’en-tête de leur procès-verbal.
Pourtant, ce motif raciste constitue, juridiquement, une autre circonstance aggravante des violences, tout comme le fait qu’elles ont été commises « en réunion ».
Je tiens à faire reconnaître que j’ai été agressé pour des motifs racistes, en tant que
musulman.
Au commissariat, les policiers m’ont montré les photos d’une centaine de personnes. J’ai pu ainsi identifier formellement l’un de mes agresseurs, dont les policiers connaissent le nom.
Je me permets, en ce qui suit, de donner un récit plus détaillé de ce que j’ai vécu et ce que je vis.
Comme je l’ai dit, je réside à Guyancourt (78280). Le vendredi 25 juillet 2008, à 0h17, j’ai pris le train à la Défense pour rentrer chez moi. Je suis descendu vers 0h45 à la gare de Saint- Quentin-en-Yvelines, qui est la plus proche de mon appartement.
Devant rentrer à pied chez moi, j’ai décidé de couper par le parc du campus de l’université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines.
C'est alors que j’ai croisé deux individus qui m’ont accosté pour me demander une cigarette.
Je leur ai expliqué qu'il me serait difficile de leur en donner, car il ne m'en restait presque plus.
Le premier s’est alors approché de moi et m’a demandé si j’étais musulman. Ce à quoi j’ai répondu « oui ».
Il m’a ensuite demandé depuis combien de temps j’étais en France. Je lui ai répondu que j’étais né en France et que j’y avais toujours vécu.
Rendu inquiet par ses questions, je lui ai demandé pourquoi il voulait savoir tout cela.
Le second individu s’est alors approché de moi et m’a répondu « Parce que nous sommes des nazis ».
Il m’a demandé ensuite ce que je pensais de l’état de la Yougoslavie.
[Je rappelle que cet incident a eu lieu seulement quelques jours après l’arrestation le 21 juillet, à Belgrade, de Radovan Karadzic, responsable pour le meurtre de milliers de musulmans en Bosnie pendant la guerre en l’ex-Yougoslavie.]
J’ai évité de répondre à cette question, et j’ai dit : « On ne se connaît pas, je suis fatigué, je veux rentrer chez moi. De toute façon, vous avez envie de me casser la gueule, c’est ça ? ».
« C’est possible », m’a-t-il dit « Mais que penses-tu de ce qui se passe en Yougoslavie ? ».
J’ai répondu que je ne savais pas. Soudainement, le premier d'entre eux m’a porté un violent coup de poing au visage. Je suis tombé à terre, et là tous deux ont commencé à m’asséner de nombreux coups de pied sur tout le corps et à la tête.
Je me suis protégé comme je pouvais, en m’allongeant sur le côté droit, recroquevillé sur moimême, avec mes mains me couvrant la poitrine.
Tout s’est passé très vite, dans une minute ou moins. Toujours par terre, j’ai entendu l’un d’eux dire : « C’est bon, on se casse ».
Quand ils sont partis, je me suis relevé avec difficulté. J’avais le visage complètement en sang et tout mon corps me faisait très mal.
Craignant qu'ils ne reviennent, j’ai couru, aussi vite que je pouvais vu mon état, jusqu’au
boulevard Beethoven, une avenue éclairée qui se trouve juste derrière le parc.
J’ai utilisé mon portable pour téléphoner aux « 112 », et j’ai expliqué que j’avais été victime d’une agression et que j’étais blessé.
Les sapeurs-pompiers sont arrivés dans une vingtaine de minutes, avec une ambulance et accompagnés d’une voiture de police. Les policiers m’ont très brièvement parlé, avant que les sapeurs-pompiers ne me transportent rapidement aux urgences.
Comme je l’ai déjà dit, vers midi le même jour, le 25 juillet 2008, je me suis présenté au
commissariat du Guyancourt afin de porter plainte contre mes agresseurs.
J’ai pu identifier l’un de ceux-ci sur une photographie que m’ont montrée les policiers.
Les policiers ont bien noté dans leur procès-verbal que mes agresseurs m’avaient demandé si j’étais musulman et ce que je pensais de la situation en Yougoslavie, ainsi que le fait qu’ils se sont eux-mêmes identifiés comme étant des « nazis ». Les policiers ont néanmoins manqué, pour le moment, de qualifier l’agression comme raciste, se limitant à décrire l’infraction comment étant de « violences volontaires aggravées en réunion ».
Suite à ma déposition, les policiers m’ont envoyé à l’Unité Médico-Légal des Yvelines pour un examen médical.
Le médecin, qui m’a examiné le 27 juillet 2008, m’a reconnu une incapacité totale de travail (I.T.T.) de 21 jours, sous réserve de complications ultérieures imprévisibles.
Selon son certificat, parfois difficilement lisible, le médecin a constaté, entre autres lésions :
Examens et retentissement fonctionnel :
• Hématome en cocarde de l’oeil droit avec hémorragie sous orbitale de l’angle
externe de l’oeil.
• Plaies du crâne :
1) Plaie frontale de 3 cm - 3 agrafes ;
2) Plaie pariétale de 2 cm – 2 agrafes.
• Contusion temporale droite avec dermabrasion – Pas de retentissement sur
l’ouverture buccale.
• Douleur à la palpation des 4e, 5e, 6e cotes, majorée à l’inspiration – Limitation de la
rotation du rachis dorsal et de flexion extension du thorax – Auscultation =
diminution murmure […] du sommet pulmonaire gauche.
• Hématome en voie d’amendement de l’épaule droite sans gêne fonctionnelle.
• Ecchymose de 2 cm x 2 cm du bras droit.
Radiographies :
• Rx thorax = pneumothorax du sommet gauche – Lésions costales non visibles.
• Rx contrôle = grill costal à refaire.
À présent, les gestes usuels tels que s’asseoir, se relever ou s’allonger me demandent toujours des efforts pénibles.
Je me sens encore très choqué par l’agression. Je n’arrête pas d’y penser et de me repasser le film dans ma tête.
Malgré mes peurs, je suis très attaché à ce que mes agresseurs « nazis » ne restent pas impunis et que le caractère raciste de cette agression soit reconnu.
Les médias n'en ont pas parlé c'est la raison pour laquelle, nous nous mobilisons pour que cette info soit communiquée au maximum de personnes. N'hésitez pas à faire du copier coller et l'envoyer à tous vos contacts.
Merci
Un musulman français gravement blessé
par deux jeunes se disant « nazis »
Guyancourt, le 4 août 2008
Je m’appelle Nouredine RACHEDI. Je suis Français, né en France, de confession
musulmane. Titulaire d’un DESS de l’Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines en traitement de l’information et exploitation de données, je travaille actuellement, en CDI, comme chargé d’études statistiques dans une entreprise de gestion de relations client. (Je ne donne pas ici le nom de mon entreprise uniquement parce que j’ai peur qu’ainsi mes agresseurs puissent me retrouver.)
Dans la nuit du jeudi 24 juillet au vendredi 25 juillet, un peu après minuit, en rentrant chez moi à Guyancourt (78280), j’ai été violemment agressé par deux jeunes de type dit
« européen ».
Ces deux jeunes m’ont d’abord demandé si j’étais musulman. Ayant reçu ma réponse
affirmative, ils se sont eux-mêmes identifiés comme étant des « nazis », avant de me rouer brutalement de coups de poing et de pieds, à la tête et au corps.
Par suite de cette agression, les médecins de l’Unité Médico-Légal des Yvelines m’ont
reconnu une incapacité totale de travail (I.T.T.) de 21 jours. Sur le plan psychologique, je n’arrête pas de repasser dans ma tête ce qui m’est arrivé.
J’ai très peur que mes agresseurs me retrouvent, mais je ne veux pas que cette agression reste impunie.
J’ai porté plainte contre mes agresseurs, le 25 juillet, au commissariat de Guyancourt. Elle a été enregistrée par les policiers comme une plainte pour « violences volontaires aggravées (en réunion) ».
Les policiers, malgré ma demande expresse, ont, pour le moment, manqué de constater
officiellement le caractère raciste de cette agression dans leur qualification du délit, qui
figure à l’en-tête de leur procès-verbal.
Pourtant, ce motif raciste constitue, juridiquement, une autre circonstance aggravante des violences, tout comme le fait qu’elles ont été commises « en réunion ».
Je tiens à faire reconnaître que j’ai été agressé pour des motifs racistes, en tant que
musulman.
Au commissariat, les policiers m’ont montré les photos d’une centaine de personnes. J’ai pu ainsi identifier formellement l’un de mes agresseurs, dont les policiers connaissent le nom.
Je me permets, en ce qui suit, de donner un récit plus détaillé de ce que j’ai vécu et ce que je vis.
Comme je l’ai dit, je réside à Guyancourt (78280). Le vendredi 25 juillet 2008, à 0h17, j’ai pris le train à la Défense pour rentrer chez moi. Je suis descendu vers 0h45 à la gare de Saint- Quentin-en-Yvelines, qui est la plus proche de mon appartement.
Devant rentrer à pied chez moi, j’ai décidé de couper par le parc du campus de l’université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines.
C'est alors que j’ai croisé deux individus qui m’ont accosté pour me demander une cigarette.
Je leur ai expliqué qu'il me serait difficile de leur en donner, car il ne m'en restait presque plus.
Le premier s’est alors approché de moi et m’a demandé si j’étais musulman. Ce à quoi j’ai répondu « oui ».
Il m’a ensuite demandé depuis combien de temps j’étais en France. Je lui ai répondu que j’étais né en France et que j’y avais toujours vécu.
Rendu inquiet par ses questions, je lui ai demandé pourquoi il voulait savoir tout cela.
Le second individu s’est alors approché de moi et m’a répondu « Parce que nous sommes des nazis ».
Il m’a demandé ensuite ce que je pensais de l’état de la Yougoslavie.
[Je rappelle que cet incident a eu lieu seulement quelques jours après l’arrestation le 21 juillet, à Belgrade, de Radovan Karadzic, responsable pour le meurtre de milliers de musulmans en Bosnie pendant la guerre en l’ex-Yougoslavie.]
J’ai évité de répondre à cette question, et j’ai dit : « On ne se connaît pas, je suis fatigué, je veux rentrer chez moi. De toute façon, vous avez envie de me casser la gueule, c’est ça ? ».
« C’est possible », m’a-t-il dit « Mais que penses-tu de ce qui se passe en Yougoslavie ? ».
J’ai répondu que je ne savais pas. Soudainement, le premier d'entre eux m’a porté un violent coup de poing au visage. Je suis tombé à terre, et là tous deux ont commencé à m’asséner de nombreux coups de pied sur tout le corps et à la tête.
Je me suis protégé comme je pouvais, en m’allongeant sur le côté droit, recroquevillé sur moimême, avec mes mains me couvrant la poitrine.
Tout s’est passé très vite, dans une minute ou moins. Toujours par terre, j’ai entendu l’un d’eux dire : « C’est bon, on se casse ».
Quand ils sont partis, je me suis relevé avec difficulté. J’avais le visage complètement en sang et tout mon corps me faisait très mal.
Craignant qu'ils ne reviennent, j’ai couru, aussi vite que je pouvais vu mon état, jusqu’au
boulevard Beethoven, une avenue éclairée qui se trouve juste derrière le parc.
J’ai utilisé mon portable pour téléphoner aux « 112 », et j’ai expliqué que j’avais été victime d’une agression et que j’étais blessé.
Les sapeurs-pompiers sont arrivés dans une vingtaine de minutes, avec une ambulance et accompagnés d’une voiture de police. Les policiers m’ont très brièvement parlé, avant que les sapeurs-pompiers ne me transportent rapidement aux urgences.
Comme je l’ai déjà dit, vers midi le même jour, le 25 juillet 2008, je me suis présenté au
commissariat du Guyancourt afin de porter plainte contre mes agresseurs.
J’ai pu identifier l’un de ceux-ci sur une photographie que m’ont montrée les policiers.
Les policiers ont bien noté dans leur procès-verbal que mes agresseurs m’avaient demandé si j’étais musulman et ce que je pensais de la situation en Yougoslavie, ainsi que le fait qu’ils se sont eux-mêmes identifiés comme étant des « nazis ». Les policiers ont néanmoins manqué, pour le moment, de qualifier l’agression comme raciste, se limitant à décrire l’infraction comment étant de « violences volontaires aggravées en réunion ».
Suite à ma déposition, les policiers m’ont envoyé à l’Unité Médico-Légal des Yvelines pour un examen médical.
Le médecin, qui m’a examiné le 27 juillet 2008, m’a reconnu une incapacité totale de travail (I.T.T.) de 21 jours, sous réserve de complications ultérieures imprévisibles.
Selon son certificat, parfois difficilement lisible, le médecin a constaté, entre autres lésions :
Examens et retentissement fonctionnel :
• Hématome en cocarde de l’oeil droit avec hémorragie sous orbitale de l’angle
externe de l’oeil.
• Plaies du crâne :
1) Plaie frontale de 3 cm - 3 agrafes ;
2) Plaie pariétale de 2 cm – 2 agrafes.
• Contusion temporale droite avec dermabrasion – Pas de retentissement sur
l’ouverture buccale.
• Douleur à la palpation des 4e, 5e, 6e cotes, majorée à l’inspiration – Limitation de la
rotation du rachis dorsal et de flexion extension du thorax – Auscultation =
diminution murmure […] du sommet pulmonaire gauche.
• Hématome en voie d’amendement de l’épaule droite sans gêne fonctionnelle.
• Ecchymose de 2 cm x 2 cm du bras droit.
Radiographies :
• Rx thorax = pneumothorax du sommet gauche – Lésions costales non visibles.
• Rx contrôle = grill costal à refaire.
À présent, les gestes usuels tels que s’asseoir, se relever ou s’allonger me demandent toujours des efforts pénibles.
Je me sens encore très choqué par l’agression. Je n’arrête pas d’y penser et de me repasser le film dans ma tête.
Malgré mes peurs, je suis très attaché à ce que mes agresseurs « nazis » ne restent pas impunis et que le caractère raciste de cette agression soit reconnu.
My Blog
Dimanche 27 Juillet
En septembre, mon petit frère rentre en seconde et je sais qu’il s’agit, cette année, d’une étape importante dans sa vie d’ados. C’est bientôt la rentrée des classes et mes parents m’ont donné la responsabilité de lui acheter ses affaires d’école. J’ai, donc, 250€ pour lui faire plaisir. C’est pas bésef mais c’est tout ce que l’on peut mettre comme argent, alors faut faire attention à ne pas se tromper.
Faut, vraiment, que j’assure car, je suis sûr que mon frère est voué à une super grande carrière. Chui sûr qu’il arrivera à atteindre le sommet. Un jour, il sera Président de la RPDMU, la République Presque Démocratique du Maghreb United. Et moi, il me mettra Ministre de la culture.
Ah ! Non ! Ca ne gagne pas beaucoup de sous, ce poste. Bon ben ! Je serais Premier Ministre de tous les ministères, même, ceux à petit budget.
Avec ma copine Steph, nous nous sommes rendues au centre commercial. Elle, elle y fait ses courses quant à moi, je me retrouve au rayon Halal. Je décide de l’appeler pour lui raconter ce qu’il m’arrive.
« ALLO ! STEPH ! TU M’ENTENDS ? TE OÙ ? AH ! TÉ A L’OPPOSÉ !...
AH BON ! PAS BESOIN DE TELEPHONE ! T’ARRIVE A M’ENTENDRE ! BON BEN ! JE RACCROCHE »
Qu’est ce qu’ils ont, tous, à me regarder comme ca ?
« STEPH ! TU M’ENTENDS ? MOI CHUI AU RAYON HALAL. JAI SUIVI UN SUPER BEAU GOSSE AVEC SON PETIT PANIER ROUGE… OUPS JE CROIS QU’IL M’A ENTENDU. FAUT QUE JE ME SAUVE. REJOINS-MOI AU RAYON SCOLAIRE. »
Pour ne commettre aucune erreur, je prends l’initiative de suivre une mère de famille qui m’a l’air très expérimentée sur l’achat de fournitures d'école. Je finis par discuter avec elle, et elle m’autorise à copier sur elle. Chouette !
Arrivé chez moi, mon frère souhaite déballer tous les sacs. Je les cache, alors, dans ma chambre. C’est une surprise. Faut pas qu’il les voit avant le jour J.
Ffff. Peux pas attendre. Je tourne en rond car je m’impatiente de voir sa tête. Je ne tiendrais jamais jusqu’à la rentrée des classes. Bon ben ! Je lui donne un indice.
« Viens, je vais te faire un tatouage à l’henné qui devrait te donner une idée de ce que je t’ai acheté. Attends je te bande les yeux pour pas, que tu puisses voir. Hmmm. Je te le fais sur la main ou sur la paume ? Mouai ! Dessus, c’est mieux. »
Ololo ! C’est long de devoir attendre que ça sèche. Si je souffle dessus, peut-être que ça ira plus vite.
Ouf ! Ca y est ! C’est bon, il peut se laver les mains.
Qu’est ce qu’il a ? Pourquoi est-ce qu’il hurle ?
« Ahhhhhhh ! C’est quoi ca ? Faut me retirer ça de suite. Ahhhhh ! C’est du henné ! Ca ne se retire pas ! Je vais devoir me taper un Pokémon pendant trois semaines »
Bah pourquoi, il s’énerve ? C’est bien les Pokémon, non ? Faut que je lui précise que ce n’est pas n’importe qui.
« Eh ! C’est Ossatueur, le plus dangereux. Ca va te donner un air viril auprès des filles. C’est bien, non ? »
Qu’est ce qu’il lui arrive ? Il devient tout blanc. Il ne va pas nous faire une syncope, quand même ? Mais qu’est ce qu’il veut ?
« Où sont les affaires que tu as achetées ? Ahhhhh ! Non ! Un sac à dos Pokémon ! Un tee-shirt Pokémon ! Même les baskets, c’est des Pokémon ! Pourquoi t’as pas pris la marque Eden Park ? Wahou ! Snif ! Snif ! Comment je vais faire, moi maintenant ? Ste honte !»
Oulala ! Qu’est ce qu’il est énervé !
Finalement, il vaut mieux qu’il ne devienne jamais Président de la RPDMU. Je ne sais pas ce qu’il fera de moi. Bon ! Faut le rassurer.
« Ecoute, tu ne seras pas le seul à être habillé comme ça. J’ai rencontré une mère de famille qui a un fils qui rentre à la grande école… »
Incroyable ! La grande école c’est l’école primaire. Je pensais que c’était le lycée.
« Ah ! Ma ! Mama ! Ta fille, elle m’a tué. Je vais mouriiiir ! »
Hmmmm. Là ça craint ! Bon ! Réfléchis bien. Je me sauve par la fenêtre ou je me cache aux toilettes, le temps que tout le monde se calme ?….
Faut, vraiment, que j’assure car, je suis sûr que mon frère est voué à une super grande carrière. Chui sûr qu’il arrivera à atteindre le sommet. Un jour, il sera Président de la RPDMU, la République Presque Démocratique du Maghreb United. Et moi, il me mettra Ministre de la culture.
Ah ! Non ! Ca ne gagne pas beaucoup de sous, ce poste. Bon ben ! Je serais Premier Ministre de tous les ministères, même, ceux à petit budget.
Avec ma copine Steph, nous nous sommes rendues au centre commercial. Elle, elle y fait ses courses quant à moi, je me retrouve au rayon Halal. Je décide de l’appeler pour lui raconter ce qu’il m’arrive.
« ALLO ! STEPH ! TU M’ENTENDS ? TE OÙ ? AH ! TÉ A L’OPPOSÉ !...
AH BON ! PAS BESOIN DE TELEPHONE ! T’ARRIVE A M’ENTENDRE ! BON BEN ! JE RACCROCHE »
Qu’est ce qu’ils ont, tous, à me regarder comme ca ?
« STEPH ! TU M’ENTENDS ? MOI CHUI AU RAYON HALAL. JAI SUIVI UN SUPER BEAU GOSSE AVEC SON PETIT PANIER ROUGE… OUPS JE CROIS QU’IL M’A ENTENDU. FAUT QUE JE ME SAUVE. REJOINS-MOI AU RAYON SCOLAIRE. »
Pour ne commettre aucune erreur, je prends l’initiative de suivre une mère de famille qui m’a l’air très expérimentée sur l’achat de fournitures d'école. Je finis par discuter avec elle, et elle m’autorise à copier sur elle. Chouette !
Arrivé chez moi, mon frère souhaite déballer tous les sacs. Je les cache, alors, dans ma chambre. C’est une surprise. Faut pas qu’il les voit avant le jour J.
Ffff. Peux pas attendre. Je tourne en rond car je m’impatiente de voir sa tête. Je ne tiendrais jamais jusqu’à la rentrée des classes. Bon ben ! Je lui donne un indice.
« Viens, je vais te faire un tatouage à l’henné qui devrait te donner une idée de ce que je t’ai acheté. Attends je te bande les yeux pour pas, que tu puisses voir. Hmmm. Je te le fais sur la main ou sur la paume ? Mouai ! Dessus, c’est mieux. »
Ololo ! C’est long de devoir attendre que ça sèche. Si je souffle dessus, peut-être que ça ira plus vite.
Ouf ! Ca y est ! C’est bon, il peut se laver les mains.
Qu’est ce qu’il a ? Pourquoi est-ce qu’il hurle ?
« Ahhhhhhh ! C’est quoi ca ? Faut me retirer ça de suite. Ahhhhh ! C’est du henné ! Ca ne se retire pas ! Je vais devoir me taper un Pokémon pendant trois semaines »
Bah pourquoi, il s’énerve ? C’est bien les Pokémon, non ? Faut que je lui précise que ce n’est pas n’importe qui.
« Eh ! C’est Ossatueur, le plus dangereux. Ca va te donner un air viril auprès des filles. C’est bien, non ? »
Qu’est ce qu’il lui arrive ? Il devient tout blanc. Il ne va pas nous faire une syncope, quand même ? Mais qu’est ce qu’il veut ?
« Où sont les affaires que tu as achetées ? Ahhhhh ! Non ! Un sac à dos Pokémon ! Un tee-shirt Pokémon ! Même les baskets, c’est des Pokémon ! Pourquoi t’as pas pris la marque Eden Park ? Wahou ! Snif ! Snif ! Comment je vais faire, moi maintenant ? Ste honte !»
Oulala ! Qu’est ce qu’il est énervé !
Finalement, il vaut mieux qu’il ne devienne jamais Président de la RPDMU. Je ne sais pas ce qu’il fera de moi. Bon ! Faut le rassurer.
« Ecoute, tu ne seras pas le seul à être habillé comme ça. J’ai rencontré une mère de famille qui a un fils qui rentre à la grande école… »
Incroyable ! La grande école c’est l’école primaire. Je pensais que c’était le lycée.
« Ah ! Ma ! Mama ! Ta fille, elle m’a tué. Je vais mouriiiir ! »
Hmmmm. Là ça craint ! Bon ! Réfléchis bien. Je me sauve par la fenêtre ou je me cache aux toilettes, le temps que tout le monde se calme ?….
My Blog
Vendredi 11 Juillet
Pour ceux qui ne connaissent pas facebook, je vous en explique les principales fonctionnalités afin de comprendre le texte ci-dessous.
Facebook est un site qui permets aux inscrits de se créer un espace dans lequel, ils peuvent y mettre leur photos, vidéos et y raconter leur vie… Il existe un module « amis » qui permet à vos amis, inscrits sur le site, de consulter votre profil et de se mettre en contact, entre eux. Mais vous pouvez également tchater, envoyer des mails… Deplus, Facebook vous tiens au courant de tous ceux que font vos contacts (modification de profil, ajout d’un nouvel ami etc). Je vous ai fait un résumé, bien évidemment.
C’est parti pour une nouvelle aventure !
Viiite ! Je me connecte sur facebook. Je ne peux plus me passer de ce site, j’y suis H 24. Je dois me tenir au courant de tout ce que Mohamed Belkhir a fait de nouveau dans sa vie mais surtout, je dois le surveiller. Il est friends avec plein de nanas que je ne connais pas et ça me stresse de le savoir
Je vais, tout de même, lui envoyer un message parce que y’en a marre de toutes ces jolies filles avec qui, il est ami. Il doit, impérativement, mettre de l’ordre dans sa vie, s’il veut que je continue à l’aimer, secrètement.
« sèlèm Mohamed,
Je souhaiterai que tu me rendes un petit service. J’ai vu, sur ton profil, que tu étais ami avec, Elle. Peux tu, s’il te plait, retirer, Elle, de tes contacts, parce que, Elle, elle est jolie et intelligente et je ne veux pas de belles filles dans ton entourage. Je n’ai rien contre, Elle, mais tu sais ce qu’elle fait sur Facebook ? Et ben, Elle, elle se met en contact avec mes friends masculins, alors que, Elle, ne les connaît, même, pas.
Profites-en, aussi, pour retirer, Lui, car il est bête et méchant. Lui, il me déteste alors que, moi, je ne lui ai jamais rien fait.
Enfin, explique-moi, pourquoi, as-tu accepté l’amitié de, Celle-là, qui est super canon.
J’ai l’impression que, Celle-là, pourrait être une concurrente potentielle. Et ça, ça craint pour moi !
Je tenais, également, à te signaler que, Celui-là, l’un de tes contacts, a insisté pour être dans mes amis et j’ai fini par céder… Attends… Celui-là m’a envoyé un message, Celui-là veut un rendez-vous…
Bon je te laisse, je dois me préparer à le rencontrer.
Finalement, tu peux rester en contact avec Elle, Lui et Celle-là parce que, je m’en fiche. Je pense avoir trouvé l’homme de ma vie, il s’appelle Celui-là et c’est ton pote et toc !
Byyyyye »
Allez ! Vite ! Vite ! Faut s’habiller super fashion.
Aie ! Je n’arrive pas à mettre ce patalon. En m’allongeant sur mon lit et en rentrant mon ventre, je devrais pouvoir fermer ma fermeture éclair. Oulala ! Je me sens, trop, serré. Po grove ! Je souffre mais c’est po grove ! C’est pour la bonne cause.
Il fait super beau, je peux en profiter pour mettre mes grosses lunettes Chanel. Celle qui couvre tout mon visage, en plus, je les porte trop bien.
Certes, elles m’agacent de tomber en bas de mon nez et de m’obliger à garder la tête haute pour ne pas les voir bouger mais c’est po grove ! Elles me donnent un air de bourgeoise, j’aime trooop !
Bo allez ! Je laisse Tartaga tranquille et je prends les transports en commun. Sait-on jamais ! Je pourrais rencontrer quelqu’un d’autre qui serait mieux que, Celui-là.
Oulala ! Il fait trop noir dans le métro, je ne vois plus rien.
Ailleuuu ! Je me suis prise le mur. Il me faut de l’aide, j’y vois plus rien du tout !
« Pardon, excusez-moi ! Pouvez-vous m’accompagner prendre la ligne 2, direction Nation. J’ai un rendez-vous, capital, avec le futur père de mes enfants. Je ne veux pas être en retard…. Quoi ? Mes lunettes ? En fait, je ne peux pas les retirer car, j’ai mis une heure pour, bien, les positionner sur mon nez… Heu ! Faut pas s’énerver… »
Elle n’est pas bien dans sa tête !
« Pardon de vous déranger, pourriez vous m’aider… Oui, c’est ça, je suis aveugle… »
M’en fou de mentir car, il est hooooors de question d’enlever mes lunettes Chanel. Ffff ! Je ne vois rien ! Maaarde ! Si, y’a des beaux gosses, je ne vais pas pouvoir les mater. Cependant, je reste, tout de même, sur ma position, il est hooooors de question d’enlever mes lunettes Chanel.
Enfin, arrivé à destination ! Allez vite, la vieille ! Laisse-moi passer. Tu ne vois pas que je suis pressée. Ololo ! Elle est, tellement, lente que j’ai le temps de me remaquiller.
Ouf ! Enfin la sortie ! Pas trop tôt !
« Bah ! Quoi ? A la lumière du jour, je vois parfaitement bien. Comprends pas le problème ? Heu ! Faut pas s’énerver ! Bo ! Allez ! Nos chemins se séparent, ici. Prenez l’escalator et moi, je monte les escaliers deux à deux, merci bien, et, au revoir »
(craaac)
Oups ! Mon patalon ! Il s’est déchiré ! En plus, il s’est trouer, là, où il ne doit pas se craquer. Ste honte ! Bon ! Cache le trou, en mettant ton pull sur ta taille. C’est bien, ça fait fashion !
Oulala ! Celui-là est arrivé avant moi et Celui-là est plus beau en vrai qu’en virtuel. Wahou !
Bon ! Surtout, ne fais pas tes conneries habituelles. Fais gaffe à ne pas faire fuir, Celui-là, cette fois-ci.
« Enchanté. Moi aussi, je suis ravie de te connaître…Très bien. Manger un Kebab me convient parfaitement »
C’est moi qui choisis la table comme ça, je prends, celle, où il n’y a aucune gonzesse et toc !
«… C’est bon ce que tu manges ? Je te disais, donc, que je pensais au jour, où tu viendras me demander ma main. Il faudra, impérativement, retirer ta boucle d’oreille car mes parents risquent de ne pas apprécier. Qu’est ce qu’il t’arrive ?
AU SECOURS ! Il s’étouffe. A l’aide ! Appelez les pompiers…
Ouf ! Sauvé. J’ai eu peur. Je ne voudrais pas, être, accusé d’assassinat. Mais y’a un truc que je ne comprends pas ?! Pourquoi avoir voulu te suicider au moment où je t’ai parlé mariage ? C’est inquiétant de vouloir mourir pour ne pas m’épouser ? Qu’est ce que j’ai, qui ne va pas ?… »
Bo ! Allez ! Pas de temps à perdre avec un mec débile. Faut, vite, retourner sur Facebook pour rattraper le coup avec Mohamed Belkhir.
Lui demander de passer à l’étape suivante quitte à faire du chantage. Il devra choisir. Soit c’est, Elle, Lui et Celle-là ou soit c’est moi.
Hmmm ! Comment vais-je lui expliquer de ne plus être ami avec Celui-là ? Déjà qu’il avait accepté de supprimer Celui-ci…
Facebook est un site qui permets aux inscrits de se créer un espace dans lequel, ils peuvent y mettre leur photos, vidéos et y raconter leur vie… Il existe un module « amis » qui permet à vos amis, inscrits sur le site, de consulter votre profil et de se mettre en contact, entre eux. Mais vous pouvez également tchater, envoyer des mails… Deplus, Facebook vous tiens au courant de tous ceux que font vos contacts (modification de profil, ajout d’un nouvel ami etc). Je vous ai fait un résumé, bien évidemment.
C’est parti pour une nouvelle aventure !
Viiite ! Je me connecte sur facebook. Je ne peux plus me passer de ce site, j’y suis H 24. Je dois me tenir au courant de tout ce que Mohamed Belkhir a fait de nouveau dans sa vie mais surtout, je dois le surveiller. Il est friends avec plein de nanas que je ne connais pas et ça me stresse de le savoir
Je vais, tout de même, lui envoyer un message parce que y’en a marre de toutes ces jolies filles avec qui, il est ami. Il doit, impérativement, mettre de l’ordre dans sa vie, s’il veut que je continue à l’aimer, secrètement.
« sèlèm Mohamed,
Je souhaiterai que tu me rendes un petit service. J’ai vu, sur ton profil, que tu étais ami avec, Elle. Peux tu, s’il te plait, retirer, Elle, de tes contacts, parce que, Elle, elle est jolie et intelligente et je ne veux pas de belles filles dans ton entourage. Je n’ai rien contre, Elle, mais tu sais ce qu’elle fait sur Facebook ? Et ben, Elle, elle se met en contact avec mes friends masculins, alors que, Elle, ne les connaît, même, pas.
Profites-en, aussi, pour retirer, Lui, car il est bête et méchant. Lui, il me déteste alors que, moi, je ne lui ai jamais rien fait.
Enfin, explique-moi, pourquoi, as-tu accepté l’amitié de, Celle-là, qui est super canon.
J’ai l’impression que, Celle-là, pourrait être une concurrente potentielle. Et ça, ça craint pour moi !
Je tenais, également, à te signaler que, Celui-là, l’un de tes contacts, a insisté pour être dans mes amis et j’ai fini par céder… Attends… Celui-là m’a envoyé un message, Celui-là veut un rendez-vous…
Bon je te laisse, je dois me préparer à le rencontrer.
Finalement, tu peux rester en contact avec Elle, Lui et Celle-là parce que, je m’en fiche. Je pense avoir trouvé l’homme de ma vie, il s’appelle Celui-là et c’est ton pote et toc !
Byyyyye »
Allez ! Vite ! Vite ! Faut s’habiller super fashion.
Aie ! Je n’arrive pas à mettre ce patalon. En m’allongeant sur mon lit et en rentrant mon ventre, je devrais pouvoir fermer ma fermeture éclair. Oulala ! Je me sens, trop, serré. Po grove ! Je souffre mais c’est po grove ! C’est pour la bonne cause.
Il fait super beau, je peux en profiter pour mettre mes grosses lunettes Chanel. Celle qui couvre tout mon visage, en plus, je les porte trop bien.
Certes, elles m’agacent de tomber en bas de mon nez et de m’obliger à garder la tête haute pour ne pas les voir bouger mais c’est po grove ! Elles me donnent un air de bourgeoise, j’aime trooop !
Bo allez ! Je laisse Tartaga tranquille et je prends les transports en commun. Sait-on jamais ! Je pourrais rencontrer quelqu’un d’autre qui serait mieux que, Celui-là.
Oulala ! Il fait trop noir dans le métro, je ne vois plus rien.
Ailleuuu ! Je me suis prise le mur. Il me faut de l’aide, j’y vois plus rien du tout !
« Pardon, excusez-moi ! Pouvez-vous m’accompagner prendre la ligne 2, direction Nation. J’ai un rendez-vous, capital, avec le futur père de mes enfants. Je ne veux pas être en retard…. Quoi ? Mes lunettes ? En fait, je ne peux pas les retirer car, j’ai mis une heure pour, bien, les positionner sur mon nez… Heu ! Faut pas s’énerver… »
Elle n’est pas bien dans sa tête !
« Pardon de vous déranger, pourriez vous m’aider… Oui, c’est ça, je suis aveugle… »
M’en fou de mentir car, il est hooooors de question d’enlever mes lunettes Chanel. Ffff ! Je ne vois rien ! Maaarde ! Si, y’a des beaux gosses, je ne vais pas pouvoir les mater. Cependant, je reste, tout de même, sur ma position, il est hooooors de question d’enlever mes lunettes Chanel.
Enfin, arrivé à destination ! Allez vite, la vieille ! Laisse-moi passer. Tu ne vois pas que je suis pressée. Ololo ! Elle est, tellement, lente que j’ai le temps de me remaquiller.
Ouf ! Enfin la sortie ! Pas trop tôt !
« Bah ! Quoi ? A la lumière du jour, je vois parfaitement bien. Comprends pas le problème ? Heu ! Faut pas s’énerver ! Bo ! Allez ! Nos chemins se séparent, ici. Prenez l’escalator et moi, je monte les escaliers deux à deux, merci bien, et, au revoir »
(craaac)
Oups ! Mon patalon ! Il s’est déchiré ! En plus, il s’est trouer, là, où il ne doit pas se craquer. Ste honte ! Bon ! Cache le trou, en mettant ton pull sur ta taille. C’est bien, ça fait fashion !
Oulala ! Celui-là est arrivé avant moi et Celui-là est plus beau en vrai qu’en virtuel. Wahou !
Bon ! Surtout, ne fais pas tes conneries habituelles. Fais gaffe à ne pas faire fuir, Celui-là, cette fois-ci.
« Enchanté. Moi aussi, je suis ravie de te connaître…Très bien. Manger un Kebab me convient parfaitement »
C’est moi qui choisis la table comme ça, je prends, celle, où il n’y a aucune gonzesse et toc !
«… C’est bon ce que tu manges ? Je te disais, donc, que je pensais au jour, où tu viendras me demander ma main. Il faudra, impérativement, retirer ta boucle d’oreille car mes parents risquent de ne pas apprécier. Qu’est ce qu’il t’arrive ?
AU SECOURS ! Il s’étouffe. A l’aide ! Appelez les pompiers…
Ouf ! Sauvé. J’ai eu peur. Je ne voudrais pas, être, accusé d’assassinat. Mais y’a un truc que je ne comprends pas ?! Pourquoi avoir voulu te suicider au moment où je t’ai parlé mariage ? C’est inquiétant de vouloir mourir pour ne pas m’épouser ? Qu’est ce que j’ai, qui ne va pas ?… »
Bo ! Allez ! Pas de temps à perdre avec un mec débile. Faut, vite, retourner sur Facebook pour rattraper le coup avec Mohamed Belkhir.
Lui demander de passer à l’étape suivante quitte à faire du chantage. Il devra choisir. Soit c’est, Elle, Lui et Celle-là ou soit c’est moi.
Hmmm ! Comment vais-je lui expliquer de ne plus être ami avec Celui-là ? Déjà qu’il avait accepté de supprimer Celui-ci…
Dimanche 6 Juillet
Je vous invite à lire le livre d’El Yamine Soum et Vincent Geisser « discriminer pour mieux régner ». Un livre excellent sur les politiques issus de la diversité dans les différents partis.
Bon c’est parti pour une nouvelle aventure de Malika K.
« Ahhhh ! J’ai mal à ma tête ! Ahhhh ! J’ai des courbatures partout ! Ahhhh ! J’ai mal au ventre et j’ai envie de vomir ».
Faut que j’aille voir le T’bib, ça ne peut plus durer.
Tout le monde choisit son médecin en fonction de ses compétences.
Mes parents, eux, ont choisit Madame Guezmer parce que toute la cité l’aime bien et que la plupart de ses patients sont musulmans. En plus, c’est une fille de pied noir qui connaît bien la culture arabo-musulmane.
Ainsi, dans sa salle d’attente, tout le monde se retrouve, et peut papoter de tout et de rien mai surtout de rien. Il y a des beurs, des blacks, des turcs, des pakistanais mais aussi des français de souche, pas beaucoup, mais y’en a quand même.
Voir autant de musulmans, dans un même endroit, pourrait, éventuellement, inquiéter les RG et les amener à enquêter sur notre médecin, ce qui serait, soit disant passant, fort intéressant pour la Patrie, car ils y apprendraient à cuisiner des kebabs, des samossas, du couscous et peut-être, même, que ça calmerait leur paranoïa mais jusqu’à présent, notre docteur n’a jamais bénéficié d’investigation du bureau fédéral.
Je sors difficilement de chez moi et, j’arrive, enfin, à destination. Pas trop tôt car, le trajet de 100 mètres m’a paru super long.
Tiens ! Y’a Monsieur Grobof ! Qu’est ce qu’il fait là ?
Monsieur Grobof habite au troisième étage de mon immeuble. Comment le décrire ? C’est… Comment dire ?… un gros bof ! Un français de souche qui picole toute la journée. Ensuite, quand arrive la nuit, et qu’il est bien saoul, il se met à la fenêtre pour répandre sa haine raciale. Cependant, dans le quartier, on l’apprécie quand même. Il est gentil. Il ne faut pas qu’il soit bourré, c’est tout ! Et pis, il n’est pas raciste, au contraire, il est, toujours, disponible pour nous réparer nos voitures lorsqu’on a un problème technique, en échange d’un gros billet. Enfin, il nous a vus grandir, et, ses enfants, on les connait bien. Du coup, on supporte ses propos racistes en attendant que ça lui passe.
Je laisse passer mon voisin, en premier, car, mes parents m’ont bien élevée et, malgré tout, je le respecte. Il est plus âgé que moi, il doit, donc, entrer avant moi. Il salut le public :
« Salam Alikoum »
Heeeeu ! Bah ! Monsieur Grobof parle en arabe ?!
Il est quelle heure ? Certes, il a les joues et le nez, tout rouge, mais il est bien lucide. C’est à partir de 20h qu’il est, complètement, ivre et, là, il lui reste, encore, quelques bières à boire avant d’être pompette. Je ne comprends pas sa salutation.
Bon ! N’empêche que, c’est pour ça qu’on l’aime bien. On sait, tous, dans le quartier que c’est, dans sa tête, que ça ne va pas.
C’est difficile, pour lui, d’être au chômage alors que ses voisins bossent. Du coup, il pense que les arabes lui ont piqué son boulot. Moi, je lui donnerais bien ma place, dans mon entreprise, mais il n’a pas les diplômes nécessaires.
Il me donne, vraiment, mauvaise conscience de lui avoir volé son travail.
Ce qui me rassure, c’est de savoir que, tous les mois, l’état me prélève de l’argent dans ma fiche de paie pour aider les gens, comme lui. Dommage que Monsieur Grobof ne se souviennent que de notre couleur de peau et oublie, rapidement, notre civisme.
Ololo ! y’a trop de monde et je risque de devoir patienter, au moins, deux ou trois heures. Pas possible d’attendre tout ce temps ! Comment puis-je faire pour dépasser tout le monde ? Bon ben, tombe par terre et crie :
« Ahhhh ! J’ai mal à ma tête ! Ahhhh ! J’ai des courbatures partout ! Ahhhh ! J’ai mal au ventre et j’ai envie de vomir. Ahhhh ! Je souffre ! Wahou ! Sniff ! Sniff ! Wahou ! Sniff ! Sniff ! Je vais mouriiiiirrr !».
Ouf ! Je passe de toute urgence. Madame Guezmer me prend ma tension, écoute mon cœur, me tripote le ventre ainsi que tout le reste de mon corps et s’attarde, particulièrement, au niveau de mes seins.
« bon ! Ca suffit ! C’est bon ! J’ai mal au ventre pas là ! ololo ! »
C’est incroyable comment les médecins peuvent raconter n’importe quoi, dès fois. J’aurais, soit disant, une gastro ! N’importe quoi !
Moi ! Je pense que c’est le mauvais œil.
« Non ! Merci ! Pas besoin de vos médocs, besoins de rien. Je connais quelqu’un qui pourra me soigner, plus efficacement. Merci ! Au revoir ! Et pas à bientôt ! »
Je me suis, donc, rendu chez Nora, la voyante. Dès mon entrée dans la salle de consultation, elle sent les mauvaises ondes, en moi. Je lui raconte mes maux de tête, mes courbatures et mon mal de ventre. D’après, elle, je suis touchée par un mauvais sort. Il semblerait qu’il y ait quelqu’un qui m’en veuille, au point de m’avoir ensorcelée. Pour me soigner ce cette malédiction, je dois noter sur un papier :
« à bat les méchants qui me veulent du mal »
pis le jeter dans les toilettes et tirer la chasse d’eau. Logiquement et grâce à ça, mon problème devrait être réglé.
« C’est tout ?! Ok !»
Je profite de ma visite pour lui demander de lire mon avenir.
Super ! Je vais devenir riche en me mariant avec un bel homme, grand, beau, fort et super tuné ! On va avoir deux enfants. Moi, j’en veux trois, malheureusement, je vais faire une fausse couche, du coup, j’en aurais que deux.
Je souhaite en savoir, plus, sur l’homme de ma vie qui a plein de sous. Il doit s’agir de Mohamed Belkhir, je ne vois personne d’autre. Je lui sors, alors, la photo de celui que j’aime de tout mon cœur.
« QUOI ! Ce n’est pas lui ! ».
Mais, moi, je veux me marier avec Mohamed et pas avec un autre.
« Mohamed est pauvre. Ah ! Bon ! Marde ! Pourtant, avec le travail qu’il a, ça m’étonne. T’en ai sure ? Bo alors, comment dois-je faire pour changer mon destin ?... Attends, j’écris la recette de ta potion magique… Attends, tu vas trop vite…
Dans une marmite, mettre un pied de poule à cinq pattes, une tranche de jambon dinde halal, une limace multicolore, trois araignées et demie, huit serpents et quatre poils de Mohamed. Laisser bouillir puis lui faire boire, cul sec. »
Hmmm. Comment vais-je me procurer les poils ? Bah, si je lui explique, gentiment, que c’est pour l’aider à tomber amoureux de moi, il devrait me les donner. Ca ne devrait pas poser de problèmes.
« Ok, j’ai bien noté. T’es sûr que ça va marcher ? Tu n’as rien oublié ? Ca m’a l’air facile ! En plus, tu ne m’as pas donné, le moment, où je devais dire, abracadabra. »
On passe à la suite de ce que me réserve mon futur. Elle m’annonce un nouveau drame. Mes dents vont me faire mal et je vais avoir le Hoquet. Elle ne peut pas me donner la date exacte mais ça devrait arriver, incessamment, sous peu. Ca m’embête de ne pas en savoir plus, car, je ne vais pas pouvoir me préparer, psychologiquement, à supporter ce malheur.
Oulala ! Je n’aime pas ça !
La séance se termine mais elle souhaite tout de même m’informer de l’avenir de mes parents et pour ce faire, il lui faut une photo de papa et de maman.
« Ben quoi ! J’ai pas de photo ! Et alors ? Ca ne fait pas, de moi, une fille indigne, què même ?... Oui, j’ai celle de Mohamed, mais c’est normal, puisque, lui, je l’aime… Naaaan ! Je n’ai jamais dit que je n’aimais pas mes parents. Ololo ! Bon, on arrête parce que, là, tu me stresses…
Merci pour tous ces renseignements. Tu sais, je ne peux pas aller travailler avec cette douleur, donc, il faut que tu me prescrives un arrêt de travail, le temps de congédier le mauvais sort… Et pourquoi, tu ne peux pas me donner un arrêt ? Ben si ! Tu peux ! T’es plus cher que le médecin ! En plus, on n’est pas remboursé, avec toi !... Ah bah ! C’est malin ! Je fais comment, moi, maintenant ?... Aller voir un médecin ? Ffff… J’y comprends rien, moi… »
Bon c’est parti pour une nouvelle aventure de Malika K.
« Ahhhh ! J’ai mal à ma tête ! Ahhhh ! J’ai des courbatures partout ! Ahhhh ! J’ai mal au ventre et j’ai envie de vomir ».
Faut que j’aille voir le T’bib, ça ne peut plus durer.
Tout le monde choisit son médecin en fonction de ses compétences.
Mes parents, eux, ont choisit Madame Guezmer parce que toute la cité l’aime bien et que la plupart de ses patients sont musulmans. En plus, c’est une fille de pied noir qui connaît bien la culture arabo-musulmane.
Ainsi, dans sa salle d’attente, tout le monde se retrouve, et peut papoter de tout et de rien mai surtout de rien. Il y a des beurs, des blacks, des turcs, des pakistanais mais aussi des français de souche, pas beaucoup, mais y’en a quand même.
Voir autant de musulmans, dans un même endroit, pourrait, éventuellement, inquiéter les RG et les amener à enquêter sur notre médecin, ce qui serait, soit disant passant, fort intéressant pour la Patrie, car ils y apprendraient à cuisiner des kebabs, des samossas, du couscous et peut-être, même, que ça calmerait leur paranoïa mais jusqu’à présent, notre docteur n’a jamais bénéficié d’investigation du bureau fédéral.
Je sors difficilement de chez moi et, j’arrive, enfin, à destination. Pas trop tôt car, le trajet de 100 mètres m’a paru super long.
Tiens ! Y’a Monsieur Grobof ! Qu’est ce qu’il fait là ?
Monsieur Grobof habite au troisième étage de mon immeuble. Comment le décrire ? C’est… Comment dire ?… un gros bof ! Un français de souche qui picole toute la journée. Ensuite, quand arrive la nuit, et qu’il est bien saoul, il se met à la fenêtre pour répandre sa haine raciale. Cependant, dans le quartier, on l’apprécie quand même. Il est gentil. Il ne faut pas qu’il soit bourré, c’est tout ! Et pis, il n’est pas raciste, au contraire, il est, toujours, disponible pour nous réparer nos voitures lorsqu’on a un problème technique, en échange d’un gros billet. Enfin, il nous a vus grandir, et, ses enfants, on les connait bien. Du coup, on supporte ses propos racistes en attendant que ça lui passe.
Je laisse passer mon voisin, en premier, car, mes parents m’ont bien élevée et, malgré tout, je le respecte. Il est plus âgé que moi, il doit, donc, entrer avant moi. Il salut le public :
« Salam Alikoum »
Heeeeu ! Bah ! Monsieur Grobof parle en arabe ?!
Il est quelle heure ? Certes, il a les joues et le nez, tout rouge, mais il est bien lucide. C’est à partir de 20h qu’il est, complètement, ivre et, là, il lui reste, encore, quelques bières à boire avant d’être pompette. Je ne comprends pas sa salutation.
Bon ! N’empêche que, c’est pour ça qu’on l’aime bien. On sait, tous, dans le quartier que c’est, dans sa tête, que ça ne va pas.
C’est difficile, pour lui, d’être au chômage alors que ses voisins bossent. Du coup, il pense que les arabes lui ont piqué son boulot. Moi, je lui donnerais bien ma place, dans mon entreprise, mais il n’a pas les diplômes nécessaires.
Il me donne, vraiment, mauvaise conscience de lui avoir volé son travail.
Ce qui me rassure, c’est de savoir que, tous les mois, l’état me prélève de l’argent dans ma fiche de paie pour aider les gens, comme lui. Dommage que Monsieur Grobof ne se souviennent que de notre couleur de peau et oublie, rapidement, notre civisme.
Ololo ! y’a trop de monde et je risque de devoir patienter, au moins, deux ou trois heures. Pas possible d’attendre tout ce temps ! Comment puis-je faire pour dépasser tout le monde ? Bon ben, tombe par terre et crie :
« Ahhhh ! J’ai mal à ma tête ! Ahhhh ! J’ai des courbatures partout ! Ahhhh ! J’ai mal au ventre et j’ai envie de vomir. Ahhhh ! Je souffre ! Wahou ! Sniff ! Sniff ! Wahou ! Sniff ! Sniff ! Je vais mouriiiiirrr !».
Ouf ! Je passe de toute urgence. Madame Guezmer me prend ma tension, écoute mon cœur, me tripote le ventre ainsi que tout le reste de mon corps et s’attarde, particulièrement, au niveau de mes seins.
« bon ! Ca suffit ! C’est bon ! J’ai mal au ventre pas là ! ololo ! »
C’est incroyable comment les médecins peuvent raconter n’importe quoi, dès fois. J’aurais, soit disant, une gastro ! N’importe quoi !
Moi ! Je pense que c’est le mauvais œil.
« Non ! Merci ! Pas besoin de vos médocs, besoins de rien. Je connais quelqu’un qui pourra me soigner, plus efficacement. Merci ! Au revoir ! Et pas à bientôt ! »
Je me suis, donc, rendu chez Nora, la voyante. Dès mon entrée dans la salle de consultation, elle sent les mauvaises ondes, en moi. Je lui raconte mes maux de tête, mes courbatures et mon mal de ventre. D’après, elle, je suis touchée par un mauvais sort. Il semblerait qu’il y ait quelqu’un qui m’en veuille, au point de m’avoir ensorcelée. Pour me soigner ce cette malédiction, je dois noter sur un papier :
« à bat les méchants qui me veulent du mal »
pis le jeter dans les toilettes et tirer la chasse d’eau. Logiquement et grâce à ça, mon problème devrait être réglé.
« C’est tout ?! Ok !»
Je profite de ma visite pour lui demander de lire mon avenir.
Super ! Je vais devenir riche en me mariant avec un bel homme, grand, beau, fort et super tuné ! On va avoir deux enfants. Moi, j’en veux trois, malheureusement, je vais faire une fausse couche, du coup, j’en aurais que deux.
Je souhaite en savoir, plus, sur l’homme de ma vie qui a plein de sous. Il doit s’agir de Mohamed Belkhir, je ne vois personne d’autre. Je lui sors, alors, la photo de celui que j’aime de tout mon cœur.
« QUOI ! Ce n’est pas lui ! ».
Mais, moi, je veux me marier avec Mohamed et pas avec un autre.
« Mohamed est pauvre. Ah ! Bon ! Marde ! Pourtant, avec le travail qu’il a, ça m’étonne. T’en ai sure ? Bo alors, comment dois-je faire pour changer mon destin ?... Attends, j’écris la recette de ta potion magique… Attends, tu vas trop vite…
Dans une marmite, mettre un pied de poule à cinq pattes, une tranche de jambon dinde halal, une limace multicolore, trois araignées et demie, huit serpents et quatre poils de Mohamed. Laisser bouillir puis lui faire boire, cul sec. »
Hmmm. Comment vais-je me procurer les poils ? Bah, si je lui explique, gentiment, que c’est pour l’aider à tomber amoureux de moi, il devrait me les donner. Ca ne devrait pas poser de problèmes.
« Ok, j’ai bien noté. T’es sûr que ça va marcher ? Tu n’as rien oublié ? Ca m’a l’air facile ! En plus, tu ne m’as pas donné, le moment, où je devais dire, abracadabra. »
On passe à la suite de ce que me réserve mon futur. Elle m’annonce un nouveau drame. Mes dents vont me faire mal et je vais avoir le Hoquet. Elle ne peut pas me donner la date exacte mais ça devrait arriver, incessamment, sous peu. Ca m’embête de ne pas en savoir plus, car, je ne vais pas pouvoir me préparer, psychologiquement, à supporter ce malheur.
Oulala ! Je n’aime pas ça !
La séance se termine mais elle souhaite tout de même m’informer de l’avenir de mes parents et pour ce faire, il lui faut une photo de papa et de maman.
« Ben quoi ! J’ai pas de photo ! Et alors ? Ca ne fait pas, de moi, une fille indigne, què même ?... Oui, j’ai celle de Mohamed, mais c’est normal, puisque, lui, je l’aime… Naaaan ! Je n’ai jamais dit que je n’aimais pas mes parents. Ololo ! Bon, on arrête parce que, là, tu me stresses…
Merci pour tous ces renseignements. Tu sais, je ne peux pas aller travailler avec cette douleur, donc, il faut que tu me prescrives un arrêt de travail, le temps de congédier le mauvais sort… Et pourquoi, tu ne peux pas me donner un arrêt ? Ben si ! Tu peux ! T’es plus cher que le médecin ! En plus, on n’est pas remboursé, avec toi !... Ah bah ! C’est malin ! Je fais comment, moi, maintenant ?... Aller voir un médecin ? Ffff… J’y comprends rien, moi… »
Lundi 16 Juin
Messaouda nous a parlé de son pote, Abdel, qui a ouvert une agence d’amincissement et une salle de sport, dans notre cité. Il paraît que c’est un marché en pleine expansion.
En plus, Abdel a eu l’idée géniale de viser une clientèle qui n’a pas conscience, ni de son pouvoir d’achat, ni des millions d’euros cachés dans ses poches, ni, de l’importance d’avoir un vrai lobby, sans charlatans avides de pouvoir. Quant aux conséquences, sur l’économie française, d’un boycotte de leur part, n’en parlons pas !
Le public visé par Abdel, est blindé d’oseille pour la simple et bonne raison que, ces gens bizorres, lo, n’ont pas besoin de construire une maison au bled. Leurs parents l’ayant déjà fait, ils ont, donc, de plus en plus de tunes, et ça, Abdel l’a bien compris.
Bravo !
One pond’s pour Abdel, Média français, 0.
Le grand rêve de ces gens bizores lo, serait, bien sûr, qu’un jour, les entreprises françaises prennent conscience des envies de cette nouvelle génération en adaptant leurs produits à leurs besoins mais ce n’est pas d’actualité.
Bien au contraire ! Comme, musulman rime avec méchant, alors, à en croire la presse française, ces gens bizorres lo, sont, un peu, pas comme les autres et sont, plutôt décrits comme des « gens spéciaux ».
Bah ! Ouai ! Nous sommes « spéciaux » !
C’est logique ! Le raisonnement en est, on ne peut plus clair :
« On ne mange po comme eux, alors, on n’est po comme eux, alors on est spéciaux !
Ils ne mangent po comme nous, alors, ils ne sont pas comme nous, alors ils ne sont pas spéciaux puisque c’est nous qui le sommes…CQFD et vive l’harissa !!! »
Heureusement que le coach sportif qui s’est, donc, spécialisé dans les régimes spécifiques aux « jeunes des minorités visibles » a pensé à nous.
Nous nous rendons, à la salle de sport, afin de bénéficier d'un programme diète adapté à notre profil. Maigrir, nécessite d’établir un vrai diagnostic, en fonction de notre âge, notre taille, notre poids, notre sexe et tout et tout et tout ça.
Pourquoi, devons nous faire un diagnostic classique ? Je croyais qu’on n’était pas comme les autres ? Ah Bon ! Finalement, on est, tous, pareil ? La presse est au courant ?
Naaaan ! Elle le sait mais préfère, cracher son venin afin d’alimenter la polémique ? C’est bon, au moins, ce vrai travail de journalisme amateur ? Beurk !
Ouf ! En tout cas, moi, je suis contente de ne pas me nourrir de leur poison et être, une « spéciaux » !
Oui ! Oui ! Moi, je me revendique, au pluriel, car c’est sûr, je ne mange pas, comme eux et je ne suis, surtout pas, comme eux !!!
Bref ! Ne nous éloignons pas du sujet et revenons à nos mehzet !
Nous sentons l’inquiétude d’Abdel qui nous livre, alors, ses préoccupations. Il y a un franco-tunisien qui a ouvert le même centre, le mois dernier, et voilà qu’un franco-algérien vient de s’installer. Il est sûr de perdre une grande partie de sa clientèle puisque, lui, il est franco-marocain.
Alors, pour y remédier et pour nous inciter à nous inscrire, il a préparé un argument de vente, bizarrement intéressant mais de loin.
Il nous explique qu’il ne faut surtout pas aller chez ses concurrents car, le premier a acheté son matériel à Rungis, et tout le monde sait que la viande de Rungis, n’est pas halal. Aucun rapport avec la salle de sport mais faut bien nous dissuader. Quant au deuxième, il n’accomplit jamais la prière, le vendredi, à la mosquée.
Et alors ? Bah c’est tout !
Pour lui, ce sont des raisons, suffisamment, graves pour ne pas s’inscrire chez eux. Enfin, en nous inscrivant chez lui, nous serions respectées de toute la cité parce que, lui, il sépare les femmes et les hommes, avec un grand rideau, comme dans les mariages au bled. En plus, c’est un vrai, bon, religieux qui est parti deux fois à la Mecque comme accompagnateur.
Ololo ! Faut pas tout mélanger !
Je lui conseille d’investir dans la communication et la qualité, en lui expliquant que les consommateurs sont devenus de plus en plus sélectifs parce qu'ils ont, de plus en plus de goût, et sont, de plus en plus exigeants, et que par conséquent, il devenait impératif de communiquer sur la qualité et non, la religion. Mais, rien y fait ! Il ne veut rien entendre.
Nous, décidons d’aller voir les deux autres confrères qui, bien évidemment, tenaient quasiment le même discours. D’ailleurs, sur la brochure de l’un d’entre eux, nous pouvions lire :
« Diet Halal, votre nouvelle agence d’amincissement vous propose une prise en charge globale halal combinant diététique halal, coaching sportif halal, esthétique halal et psychologie halal.
Toute notre gamme de produits halals est certifiée par un organisme chargé de contrôler et d’apposer l’appellation Halal. »
Ca craint !
« Ecoute, Messaouda, moi, je ne m’inscrits nulle part. Je préfère jouer la sportive, chez moi ! »
Pendant plusieurs semaines, nos trois entrepreneurs se sont, alors, tués à la tâche pour détruire la réputation de chacun, courant ainsi, droit, vers la catastrophe économique et la fermeture définitive de leur centre.
Cependant, tous leurs efforts ont, tout de même, permit à un franco-français de s’installer et de récupérer, gentiment, leur clientèle.
Nos trois jeunes maghrébins n’ont pas eu l’intelligence de collaborer, ensemble, afin de se partager le marché.
J’ai connu, cette nouvelle agence franco-française, grâce au prospectus posé sur Tartaga :
« Vous souhaitez maigrir et raffermir vos muscles, venez nous rejoindre. Déjà, 1000 personnes nous ont fait confiance… »
C’est tout ! Pas de halal ! Pas de haram ! C’est tout ! ?
1000 personnes, ça veut dire qu’il va y avoir plein de mecs !
Je cours vite m’inscrire. A l’accueil de l’établissement, je suis reçu par Abdel et nos ex-entrepreneurs, nouvellement, salariés de la société.
Maintenant, ils conseillent sur les programmes d'amincissement sur mesure, à suivre. L’entreprise qui exploite leur savoir-faire, est très contente de leur résultat. Un vrai travail d’équipe !
Abdel, quant à lui, pense créer une nouvelle boite. Il a une idée révolutionnaire, mais chuuuut, c’est secret parce que si d’autres franco-maghrébins l’apprennent, ils s’installeront comme concurrent et il faudra batailler dur pour conserver sa clientèle.
On est mal barré !!!!!
« Oui, je m’inscris sans hésitation. Ah ! Non ! Moi, ça ne me dérange pas de faire du sport devant les hommes, au contraire ! Comme des millions de musulmanes en France, je suis « open » mais ne le dis pas à la presse sérieuse, ça ferait scandale, car les français ne doivent surtout pas savoir que les muslims sont « open », tolérants et gentils ! Quel horreur, beurk, ça va pas dans la tête ?!... Je te remercie et bonne chance pour ton nouveau projet. Au fait ! Pour quand est prévue la fermeture ?...»
En plus, Abdel a eu l’idée géniale de viser une clientèle qui n’a pas conscience, ni de son pouvoir d’achat, ni des millions d’euros cachés dans ses poches, ni, de l’importance d’avoir un vrai lobby, sans charlatans avides de pouvoir. Quant aux conséquences, sur l’économie française, d’un boycotte de leur part, n’en parlons pas !
Le public visé par Abdel, est blindé d’oseille pour la simple et bonne raison que, ces gens bizorres, lo, n’ont pas besoin de construire une maison au bled. Leurs parents l’ayant déjà fait, ils ont, donc, de plus en plus de tunes, et ça, Abdel l’a bien compris.
Bravo !
One pond’s pour Abdel, Média français, 0.
Le grand rêve de ces gens bizores lo, serait, bien sûr, qu’un jour, les entreprises françaises prennent conscience des envies de cette nouvelle génération en adaptant leurs produits à leurs besoins mais ce n’est pas d’actualité.
Bien au contraire ! Comme, musulman rime avec méchant, alors, à en croire la presse française, ces gens bizorres lo, sont, un peu, pas comme les autres et sont, plutôt décrits comme des « gens spéciaux ».
Bah ! Ouai ! Nous sommes « spéciaux » !
C’est logique ! Le raisonnement en est, on ne peut plus clair :
« On ne mange po comme eux, alors, on n’est po comme eux, alors on est spéciaux !
Ils ne mangent po comme nous, alors, ils ne sont pas comme nous, alors ils ne sont pas spéciaux puisque c’est nous qui le sommes…CQFD et vive l’harissa !!! »
Heureusement que le coach sportif qui s’est, donc, spécialisé dans les régimes spécifiques aux « jeunes des minorités visibles » a pensé à nous.
Nous nous rendons, à la salle de sport, afin de bénéficier d'un programme diète adapté à notre profil. Maigrir, nécessite d’établir un vrai diagnostic, en fonction de notre âge, notre taille, notre poids, notre sexe et tout et tout et tout ça.
Pourquoi, devons nous faire un diagnostic classique ? Je croyais qu’on n’était pas comme les autres ? Ah Bon ! Finalement, on est, tous, pareil ? La presse est au courant ?
Naaaan ! Elle le sait mais préfère, cracher son venin afin d’alimenter la polémique ? C’est bon, au moins, ce vrai travail de journalisme amateur ? Beurk !
Ouf ! En tout cas, moi, je suis contente de ne pas me nourrir de leur poison et être, une « spéciaux » !
Oui ! Oui ! Moi, je me revendique, au pluriel, car c’est sûr, je ne mange pas, comme eux et je ne suis, surtout pas, comme eux !!!
Bref ! Ne nous éloignons pas du sujet et revenons à nos mehzet !
Nous sentons l’inquiétude d’Abdel qui nous livre, alors, ses préoccupations. Il y a un franco-tunisien qui a ouvert le même centre, le mois dernier, et voilà qu’un franco-algérien vient de s’installer. Il est sûr de perdre une grande partie de sa clientèle puisque, lui, il est franco-marocain.
Alors, pour y remédier et pour nous inciter à nous inscrire, il a préparé un argument de vente, bizarrement intéressant mais de loin.
Il nous explique qu’il ne faut surtout pas aller chez ses concurrents car, le premier a acheté son matériel à Rungis, et tout le monde sait que la viande de Rungis, n’est pas halal. Aucun rapport avec la salle de sport mais faut bien nous dissuader. Quant au deuxième, il n’accomplit jamais la prière, le vendredi, à la mosquée.
Et alors ? Bah c’est tout !
Pour lui, ce sont des raisons, suffisamment, graves pour ne pas s’inscrire chez eux. Enfin, en nous inscrivant chez lui, nous serions respectées de toute la cité parce que, lui, il sépare les femmes et les hommes, avec un grand rideau, comme dans les mariages au bled. En plus, c’est un vrai, bon, religieux qui est parti deux fois à la Mecque comme accompagnateur.
Ololo ! Faut pas tout mélanger !
Je lui conseille d’investir dans la communication et la qualité, en lui expliquant que les consommateurs sont devenus de plus en plus sélectifs parce qu'ils ont, de plus en plus de goût, et sont, de plus en plus exigeants, et que par conséquent, il devenait impératif de communiquer sur la qualité et non, la religion. Mais, rien y fait ! Il ne veut rien entendre.
Nous, décidons d’aller voir les deux autres confrères qui, bien évidemment, tenaient quasiment le même discours. D’ailleurs, sur la brochure de l’un d’entre eux, nous pouvions lire :
« Diet Halal, votre nouvelle agence d’amincissement vous propose une prise en charge globale halal combinant diététique halal, coaching sportif halal, esthétique halal et psychologie halal.
Toute notre gamme de produits halals est certifiée par un organisme chargé de contrôler et d’apposer l’appellation Halal. »
Ca craint !
« Ecoute, Messaouda, moi, je ne m’inscrits nulle part. Je préfère jouer la sportive, chez moi ! »
Pendant plusieurs semaines, nos trois entrepreneurs se sont, alors, tués à la tâche pour détruire la réputation de chacun, courant ainsi, droit, vers la catastrophe économique et la fermeture définitive de leur centre.
Cependant, tous leurs efforts ont, tout de même, permit à un franco-français de s’installer et de récupérer, gentiment, leur clientèle.
Nos trois jeunes maghrébins n’ont pas eu l’intelligence de collaborer, ensemble, afin de se partager le marché.
J’ai connu, cette nouvelle agence franco-française, grâce au prospectus posé sur Tartaga :
« Vous souhaitez maigrir et raffermir vos muscles, venez nous rejoindre. Déjà, 1000 personnes nous ont fait confiance… »
C’est tout ! Pas de halal ! Pas de haram ! C’est tout ! ?
1000 personnes, ça veut dire qu’il va y avoir plein de mecs !
Je cours vite m’inscrire. A l’accueil de l’établissement, je suis reçu par Abdel et nos ex-entrepreneurs, nouvellement, salariés de la société.
Maintenant, ils conseillent sur les programmes d'amincissement sur mesure, à suivre. L’entreprise qui exploite leur savoir-faire, est très contente de leur résultat. Un vrai travail d’équipe !
Abdel, quant à lui, pense créer une nouvelle boite. Il a une idée révolutionnaire, mais chuuuut, c’est secret parce que si d’autres franco-maghrébins l’apprennent, ils s’installeront comme concurrent et il faudra batailler dur pour conserver sa clientèle.
On est mal barré !!!!!
« Oui, je m’inscris sans hésitation. Ah ! Non ! Moi, ça ne me dérange pas de faire du sport devant les hommes, au contraire ! Comme des millions de musulmanes en France, je suis « open » mais ne le dis pas à la presse sérieuse, ça ferait scandale, car les français ne doivent surtout pas savoir que les muslims sont « open », tolérants et gentils ! Quel horreur, beurk, ça va pas dans la tête ?!... Je te remercie et bonne chance pour ton nouveau projet. Au fait ! Pour quand est prévue la fermeture ?...»
My Blog
Lundi 2 Juin
Sandrine aurait pu, bien évidemment, choisir le même prénom que la dernière fille du Prophète mais Fatima n’est, malheureusement, plus un prénom à la mode. Elle a, donc, opté pour Shéhérazade, l’héroïne des Milles et une nuit.
C’est vrai que c’est beaucoup plus joli !
C’est en faisant mon marché, du samedi matin avec ma maman, que j’ai revu notre mère au foyer se promenant avec ces deux mômes, âgés de trois et cinq ans.
« Salèm ! Comment tu vas ? Ololo ! Comment il a grandi ! Mashallah ! Ton fils est devenu un homme ! »
« Machin la ! C’est pas un machin, mon fils ! »
Ololo !
Nous conversons, alors, de tout et de rien et j’apprends avec stupéfaction que Valérie a divorcé de Salah, pour épouser Salomon. Du coup, l’ex-musulmane ne veut plus qu’on l’appelle Warda mais, Yokhéved qui signifie, Gloire de Dieu, en hébreu. Bien évidemment, Shéhérazade, ne fera jamais un truc pareil, elle !
Elle, elle ne s’est pas convertie par amour pour Mous mais par amour pour Dieu ! Et toc !
Bo ! Allez ! C’est pas tout ! Mais faut partir !
Bien que notre discussion soit intéressante, je dois quitter ma « cousine casserole».
Dans la cité, on est, tous, des cousins parce qu’on se prête nos ustensiles, mais comme on a, réellement, aucun lien de parenté, alors, on a inventé ce nom pour les distinguer des vrais cousins, de sang ! Du coup, Shéhérazade, depuis qu’elle a épousé Mous, fait parti de notre grande famille de… « casseroles ».
Il faut que je m’en aille, vraiment…
Puisque mon interlocutrice, n’a pas terminé de me raconter tous ses ragots, elle me propose, alors, de profiter de l’absence de son mari, en voyage en Thaïlande pour m’inviter, chez elle, afin de me tenir au courant des événements qui ont eu lieu dans notre cité.
Notre convertie ne travaille pas. Elle passe son temps à observer nos voisines, à prendre des notes et à analyser leurs erreurs afin d’éviter de reproduire les mêmes égarements. Grâce à tout ça, et en se comparant aux autres filles, catholiques, de la cité, elle se positionne parmi les meilleures musulmanes…
Normale ! Mais, par diplomatie, je lui dis qu’elle est… irréprochable !
Mais qu’est ce qu’il est parti faire en Thai, avec ses potes ?... Bref !
Dans l’après midi, je décide, donc, de la rejoindre, chez elle. Je ne me souviens plus, l’étage de son appartement mais, pas de problème car, il est impossible à quiconque de se tromper de porte. Pas possible de ne pas voir l’inscription originale sur le tapis d’entrée :
« Port du voile obligatoire ! ».
Ololo ! Je commence à avoir mauvaise conscience. Je regrette, même, d’être venue !
Bon ! C’est parti ! Présentation des lieux et même de la chambre nuptiale, puis retour, dans le salon pour boire le café au lait. Le service, en porcelaine, a été offert par belle maman qui ne voulait pas de Shéhérazade pour belle fille, avant que cette dernière ne tombe enceinte, et qui, maintenant, est très contente du choix de son fils car les françaises, finalement, elles font tout mieux que les arabes, d’après belle maman. La française, elle, elle sait faire, mieux, à manger qu’une maghrébine… Dommage, qu’il faille tout lui apprendre !
Cela dit, le p’tit dernier de la famille devra, impérativement sauver l’honneur en lui ramenant, une, de chez nous !
« Tu veux du léb dans ton café ? »…
hmmm… Je n’ai pas compris ! Qu’est ce qu’elle me raconte ?... Ah !!!! Du hhhhhleb ! Son arabe n’est pas du tout parfait, mais ce n’est pas grave, faut l’encourager.
« Merci pour le lait. Je suis impressionnée et je pense que, bientôt, tu parleras mieux que moi, ma langue maternelle !...Hmmm… C’est ta belle mère qui t’apprend la langue. Décidément, ta belle-mère, veut faire de toi, un pur sang mais… non rien, laisse tomber !…»
Il est grand temps que belle maman se fasse une raison, non ?
Après une demi-heure de conversation spirituelle, en mangeant des « gâteaux ghettos », achetés dans les hard-discounts et super dégueux, Madame S, me fait le topo du bien et du mal et notamment un long et ennuyeux topo sur la femme musulmane qui travaille et qui, par conséquent, côtoie d’autres hommes et tatati et tatata… Haram et Cie.
Soudain ! Sauver par l’appel à la prière qui sonne de partout ! Wahou ! Plein de pendules, qui chantent, en même temps, dans toutes les pièces ! Incroyable ! Pas possible de ne pas l’entendre et d’être en retard pour accomplir le deuxième pilier de l’islam.
Shéra se lève, alors, effectuer sa prière, en me lançant un petit :
« Tu sais, tu n’es pas éternelle !... enfin, si je te dis ça, c’est, simplement, pour exercer le rappel qu’une BONNE musulmane… »
Mais pour qui se prend-elle ?
Je l’observe en réfléchissant.
Le soleil se couche à l’ouest, donc l’est, c’est par là et la tour Eiffel est par là, donc le sud est par ici. Hmmm. Pourquoi est ce qu’elle se prosterne vers le pôle nord. Les saoudiens auraient-ils déplacés la Kaaba ? Ils en seraient bien capables, mais je ne pense pas, y’a pas de pétrole, la haut !
Bon ! Je lui dis ou je ne lui dis pas ? Et, comment une aussi bonne musulmane, prendra-t-elle, le fait qu’une mauvaise musulmane, lui fasse remarquer, qu’elle commet une faute, aussi, lamentable ? Ffff… Vaut mieux garder le silence et ne vexer personne.
A son retour, alors que je voulais continuer notre conversation sur notre religion, la voilà qu’elle se met à parler de nos voisins et tente d’en savoir un peu plus sur mes zamours. Nous discutons, alors de Mohamed Belkhir…. Nianiania nianiania et nianiania…
Quand je parle de Mohamed, je ne vois pas le temps passer. Il se fait tard et il faut que je rentre, chez moi.
Bizarrement, ma mère voudrait s’entretenir, avec moi, d’un sujet qu’elle considère, plus, que grave.
Sa copine, vient de l’appeler et lui aurait parlé de… Mohamed Belkhir… comprends pas, comment elle le connaît ?
Maman me fait comprendre que je devrais cesser de penser à un mec, qui ne me souhaite pas et que je devrais, raisonnablement, songer à me marier avec le fils de sa meilleure amie.
C’est, avec colère que je compose le numéro de téléphone de cette garce de Sandrine ! Pleine de confiance, je lui avais dévoilé mon histoires et parler de mon amour impossible. Je pensais pouvoir, tout, lui raconter car, pour moi, cette religieuse ne tomberait jamais dans le péché de la médisance et du commérage, je le pensais, jusqu’à…
« Garde ton salèm aux autres, s’il te plait !... Il t’a fallu, cinq minutes pour ragoter à mon sujet. T’as rien à faire ?... Tu sais, ceux, qui ont une activité et qui rentrent, chez eux, le soir, pour s’occuper de leur petite famille et bien, ils sont tellement fatigués, qu’ils n’ont pas le temps de dénigrer les autres !... Alors, tu sais quoi ? Tu devrais, penser à aller travailler car, finalement, ce n’est pas péché de bosser avec les hommes, bien au contraire, si, cela peut sauver notre communauté de la médisance de nana comme toi ! Suis mon conseil, trouve un emploi et, comme ça, tu seras, enfin, la meilleure de toute parce que, pour l’instant, tu n’es, même pas, presque la meilleure…»
C’est vrai que c’est beaucoup plus joli !
C’est en faisant mon marché, du samedi matin avec ma maman, que j’ai revu notre mère au foyer se promenant avec ces deux mômes, âgés de trois et cinq ans.
« Salèm ! Comment tu vas ? Ololo ! Comment il a grandi ! Mashallah ! Ton fils est devenu un homme ! »
« Machin la ! C’est pas un machin, mon fils ! »
Ololo !
Nous conversons, alors, de tout et de rien et j’apprends avec stupéfaction que Valérie a divorcé de Salah, pour épouser Salomon. Du coup, l’ex-musulmane ne veut plus qu’on l’appelle Warda mais, Yokhéved qui signifie, Gloire de Dieu, en hébreu. Bien évidemment, Shéhérazade, ne fera jamais un truc pareil, elle !
Elle, elle ne s’est pas convertie par amour pour Mous mais par amour pour Dieu ! Et toc !
Bo ! Allez ! C’est pas tout ! Mais faut partir !
Bien que notre discussion soit intéressante, je dois quitter ma « cousine casserole».
Dans la cité, on est, tous, des cousins parce qu’on se prête nos ustensiles, mais comme on a, réellement, aucun lien de parenté, alors, on a inventé ce nom pour les distinguer des vrais cousins, de sang ! Du coup, Shéhérazade, depuis qu’elle a épousé Mous, fait parti de notre grande famille de… « casseroles ».
Il faut que je m’en aille, vraiment…
Puisque mon interlocutrice, n’a pas terminé de me raconter tous ses ragots, elle me propose, alors, de profiter de l’absence de son mari, en voyage en Thaïlande pour m’inviter, chez elle, afin de me tenir au courant des événements qui ont eu lieu dans notre cité.
Notre convertie ne travaille pas. Elle passe son temps à observer nos voisines, à prendre des notes et à analyser leurs erreurs afin d’éviter de reproduire les mêmes égarements. Grâce à tout ça, et en se comparant aux autres filles, catholiques, de la cité, elle se positionne parmi les meilleures musulmanes…
Normale ! Mais, par diplomatie, je lui dis qu’elle est… irréprochable !
Mais qu’est ce qu’il est parti faire en Thai, avec ses potes ?... Bref !
Dans l’après midi, je décide, donc, de la rejoindre, chez elle. Je ne me souviens plus, l’étage de son appartement mais, pas de problème car, il est impossible à quiconque de se tromper de porte. Pas possible de ne pas voir l’inscription originale sur le tapis d’entrée :
« Port du voile obligatoire ! ».
Ololo ! Je commence à avoir mauvaise conscience. Je regrette, même, d’être venue !
Bon ! C’est parti ! Présentation des lieux et même de la chambre nuptiale, puis retour, dans le salon pour boire le café au lait. Le service, en porcelaine, a été offert par belle maman qui ne voulait pas de Shéhérazade pour belle fille, avant que cette dernière ne tombe enceinte, et qui, maintenant, est très contente du choix de son fils car les françaises, finalement, elles font tout mieux que les arabes, d’après belle maman. La française, elle, elle sait faire, mieux, à manger qu’une maghrébine… Dommage, qu’il faille tout lui apprendre !
Cela dit, le p’tit dernier de la famille devra, impérativement sauver l’honneur en lui ramenant, une, de chez nous !
« Tu veux du léb dans ton café ? »…
hmmm… Je n’ai pas compris ! Qu’est ce qu’elle me raconte ?... Ah !!!! Du hhhhhleb ! Son arabe n’est pas du tout parfait, mais ce n’est pas grave, faut l’encourager.
« Merci pour le lait. Je suis impressionnée et je pense que, bientôt, tu parleras mieux que moi, ma langue maternelle !...Hmmm… C’est ta belle mère qui t’apprend la langue. Décidément, ta belle-mère, veut faire de toi, un pur sang mais… non rien, laisse tomber !…»
Il est grand temps que belle maman se fasse une raison, non ?
Après une demi-heure de conversation spirituelle, en mangeant des « gâteaux ghettos », achetés dans les hard-discounts et super dégueux, Madame S, me fait le topo du bien et du mal et notamment un long et ennuyeux topo sur la femme musulmane qui travaille et qui, par conséquent, côtoie d’autres hommes et tatati et tatata… Haram et Cie.
Soudain ! Sauver par l’appel à la prière qui sonne de partout ! Wahou ! Plein de pendules, qui chantent, en même temps, dans toutes les pièces ! Incroyable ! Pas possible de ne pas l’entendre et d’être en retard pour accomplir le deuxième pilier de l’islam.
Shéra se lève, alors, effectuer sa prière, en me lançant un petit :
« Tu sais, tu n’es pas éternelle !... enfin, si je te dis ça, c’est, simplement, pour exercer le rappel qu’une BONNE musulmane… »
Mais pour qui se prend-elle ?
Je l’observe en réfléchissant.
Le soleil se couche à l’ouest, donc l’est, c’est par là et la tour Eiffel est par là, donc le sud est par ici. Hmmm. Pourquoi est ce qu’elle se prosterne vers le pôle nord. Les saoudiens auraient-ils déplacés la Kaaba ? Ils en seraient bien capables, mais je ne pense pas, y’a pas de pétrole, la haut !
Bon ! Je lui dis ou je ne lui dis pas ? Et, comment une aussi bonne musulmane, prendra-t-elle, le fait qu’une mauvaise musulmane, lui fasse remarquer, qu’elle commet une faute, aussi, lamentable ? Ffff… Vaut mieux garder le silence et ne vexer personne.
A son retour, alors que je voulais continuer notre conversation sur notre religion, la voilà qu’elle se met à parler de nos voisins et tente d’en savoir un peu plus sur mes zamours. Nous discutons, alors de Mohamed Belkhir…. Nianiania nianiania et nianiania…
Quand je parle de Mohamed, je ne vois pas le temps passer. Il se fait tard et il faut que je rentre, chez moi.
Bizarrement, ma mère voudrait s’entretenir, avec moi, d’un sujet qu’elle considère, plus, que grave.
Sa copine, vient de l’appeler et lui aurait parlé de… Mohamed Belkhir… comprends pas, comment elle le connaît ?
Maman me fait comprendre que je devrais cesser de penser à un mec, qui ne me souhaite pas et que je devrais, raisonnablement, songer à me marier avec le fils de sa meilleure amie.
C’est, avec colère que je compose le numéro de téléphone de cette garce de Sandrine ! Pleine de confiance, je lui avais dévoilé mon histoires et parler de mon amour impossible. Je pensais pouvoir, tout, lui raconter car, pour moi, cette religieuse ne tomberait jamais dans le péché de la médisance et du commérage, je le pensais, jusqu’à…
« Garde ton salèm aux autres, s’il te plait !... Il t’a fallu, cinq minutes pour ragoter à mon sujet. T’as rien à faire ?... Tu sais, ceux, qui ont une activité et qui rentrent, chez eux, le soir, pour s’occuper de leur petite famille et bien, ils sont tellement fatigués, qu’ils n’ont pas le temps de dénigrer les autres !... Alors, tu sais quoi ? Tu devrais, penser à aller travailler car, finalement, ce n’est pas péché de bosser avec les hommes, bien au contraire, si, cela peut sauver notre communauté de la médisance de nana comme toi ! Suis mon conseil, trouve un emploi et, comme ça, tu seras, enfin, la meilleure de toute parce que, pour l’instant, tu n’es, même pas, presque la meilleure…»
My Blog
Jeudi 22 Mai
Ce soir, je suis conviée, à un vernissage contemporain, où il va y avoir que des intellectuels et plus particulièrement, mon politologue, celui que j’ai rencontré au travail et qui m’a sollicité pour son site Internet.
(Parce que je fais des sites Internet pour de vrai !!! C’est mon vrai métier ! PUB !)
En tous cas, il est hors de question qu’il découvre mon ignorance politiquement correcte ! Heureusement que j’ai acheté le Canard déchainé pour me tenir au courant. Alors que pouvons-nous lire ?
« La conférence de presse, concernant l’état, actuel, de la France, donnée par le Tsar Nicolaï Sarkousky au Palais de l’Elysée, fut perturbée par Monsieur Cramé, le cousin germain de Carla Brulée, la femme du Tsar. Toute la famille est génétiquement allumée, tout le monde le sait ! Heureusement, les forces de l’ordre ont pu mettre le forcené, hors d’état de nuire permettant, ainsi, à Nicolaï de se justifier auprès de tous les français sur la situation dramatique de la France.
L’empereur, comme à l’accoutumé et pour détendre l’atmosphère, commence par son humour bidon sur sa femme. Il nous explique qu’en intimité, celle-ci, ne retire pas seulement son manteau, elle enlève plus que ça !
Carla brulée, heureuse des propos tenus par son chéri, se fait, une nouvelle fois, remarquer en notant un bâton sur son calepin. Elle comptabilise, toutes les fois, où son pseudo-amoureux parle d’elle. Encore deux bâtons et elle détrônera Cécilia, son adversaire de toujours.
Un journaliste intervient :
« Allez vite, Nicolaï, pas que ça à faire que d’écouter la vie de ta gonzesse, il faut parler de la France, maintenant. »
Et le voilà reparti…
L’économie va mal, La France a mal à sa tête et souffre. Roselyne Bachelorette, Ministre de la santé, d’une intelligence extraterrestre et d’un rire agaçant, lui a remis un rapport dans lequel, elle suggère, pour une guérison imminente, de lui administrer des dolipranes…
Ainsi, pour un prompt rétablissement de la France dont la réputation mondiale ne repose que sur son social, ses manifs et sa solidarité envers les autres pays, il a, été décidé, en conseil des ministres habillés en cravate rouge, de faire des économies sur le social et notamment sur les allocs, quitte à ce que la démographie française en prenne un coup !...
Une bonne nouvelle tout de même, au sujet du chômage. Il a baissé ce moi-ci mais ne nous excitons pas ! Il va être difficile de continuer sa chute car il n’y a pas de cravail pour que le peuple puisse cravailler. Cela dit, ce n’est pas plus mal car il faut bien qu’il y ait des pauvres pour qu’il y ait des riches….
Pour faire des économies à l’état français, la Garde des sceaux, chouchoute du Tsar, suggère de vider les prisons en revenant, comme au XIXe s, au recrutement dans légion étrangère, des éléments les plus « indésirables » de la société française. La France sera, alors, débarrassée de tous ses meurtriers et de ses criminels qui seront, automatiquement, réinsérés puisque la légion est la seule institution qui accepte n’importe quel individu du monde entier, malgré ses condamnations, et qui le protège de son passé. En sus, nos détenus ne seront pas dépaysés car, en prison, ils perdent, déjà, leur identité. Ils n’ont plus de nom, ni de famille, ils ne sont plus que des numéros. Enfin, la Ministre reste persuadée que porté le Képi blanc devrait les revaloriser et leur rendre leur dignité. Quant aux détenus musulmans qui ne mangent pas de boudins, il a été convenu que le chant de marche traditionnel des soldats sera transformé par :
« tiens ! T’aura du boudin halal… »
Le Ministre de l’Education nationale jubile. Le régiment étranger, n’est ce pas l’école de la Seconde chance ? Depuis le temps qu’il en parle ! Mais, lui, personne ne l’écoute ! Ses idées, tout le monde s’en fou ! Pis t’façon, son patron, le parano, n’a confiance en personne ! Ah ! Si ! Qu’en sa Ministre de la Justice et toc !
Brice Foulefeu, Ministre de l’immigration, voit en cette idée, que des choses positives. La légion n’aura plus besoin de faire appel aux étrangers, ce qui permettra de baisser l’entrée des racailles des autres pays. Le gouvernement pourra, enfin, mettre en application son « immigration choisie » !
Quant à Madame Miséricorde, secrétaire d’Etat chargée des affaires étrangères et des droits de l’homme, toujours en contradiction avec les positions du gouvernement, n’est pas d’accord, une nouvelle fois mais pas, par conviction, plutôt, par habitude, parce que, sinon, elle trouve l’argumentation de ses collègues plus qu’intéressantes…. »
Hmmm ! Très bien ! Maintenant faut que je retienne tous les noms des Ministres et leur fonction.
Je pense que ce soir, je vais cartonner ! Bon ! Faut qu’on me questionne ?
« Papa ! Interroge-moi sur la politique, tu vas être impressionné par mon savoir ! »
« Alors, dis moi, benti, quel ministre, comique, nous a bien fait rire, pendant le mandat de Chichi lorsqu’il avait nommé Ville Devenurien comme Premier Ministre ? »
« Hmmm… attends, je réfléchis… Azouz Blague non ? »
(c’est nul, je sais !)
(Parce que je fais des sites Internet pour de vrai !!! C’est mon vrai métier ! PUB !)
En tous cas, il est hors de question qu’il découvre mon ignorance politiquement correcte ! Heureusement que j’ai acheté le Canard déchainé pour me tenir au courant. Alors que pouvons-nous lire ?
« La conférence de presse, concernant l’état, actuel, de la France, donnée par le Tsar Nicolaï Sarkousky au Palais de l’Elysée, fut perturbée par Monsieur Cramé, le cousin germain de Carla Brulée, la femme du Tsar. Toute la famille est génétiquement allumée, tout le monde le sait ! Heureusement, les forces de l’ordre ont pu mettre le forcené, hors d’état de nuire permettant, ainsi, à Nicolaï de se justifier auprès de tous les français sur la situation dramatique de la France.
L’empereur, comme à l’accoutumé et pour détendre l’atmosphère, commence par son humour bidon sur sa femme. Il nous explique qu’en intimité, celle-ci, ne retire pas seulement son manteau, elle enlève plus que ça !
Carla brulée, heureuse des propos tenus par son chéri, se fait, une nouvelle fois, remarquer en notant un bâton sur son calepin. Elle comptabilise, toutes les fois, où son pseudo-amoureux parle d’elle. Encore deux bâtons et elle détrônera Cécilia, son adversaire de toujours.
Un journaliste intervient :
« Allez vite, Nicolaï, pas que ça à faire que d’écouter la vie de ta gonzesse, il faut parler de la France, maintenant. »
Et le voilà reparti…
L’économie va mal, La France a mal à sa tête et souffre. Roselyne Bachelorette, Ministre de la santé, d’une intelligence extraterrestre et d’un rire agaçant, lui a remis un rapport dans lequel, elle suggère, pour une guérison imminente, de lui administrer des dolipranes…
Ainsi, pour un prompt rétablissement de la France dont la réputation mondiale ne repose que sur son social, ses manifs et sa solidarité envers les autres pays, il a, été décidé, en conseil des ministres habillés en cravate rouge, de faire des économies sur le social et notamment sur les allocs, quitte à ce que la démographie française en prenne un coup !...
Une bonne nouvelle tout de même, au sujet du chômage. Il a baissé ce moi-ci mais ne nous excitons pas ! Il va être difficile de continuer sa chute car il n’y a pas de cravail pour que le peuple puisse cravailler. Cela dit, ce n’est pas plus mal car il faut bien qu’il y ait des pauvres pour qu’il y ait des riches….
Pour faire des économies à l’état français, la Garde des sceaux, chouchoute du Tsar, suggère de vider les prisons en revenant, comme au XIXe s, au recrutement dans légion étrangère, des éléments les plus « indésirables » de la société française. La France sera, alors, débarrassée de tous ses meurtriers et de ses criminels qui seront, automatiquement, réinsérés puisque la légion est la seule institution qui accepte n’importe quel individu du monde entier, malgré ses condamnations, et qui le protège de son passé. En sus, nos détenus ne seront pas dépaysés car, en prison, ils perdent, déjà, leur identité. Ils n’ont plus de nom, ni de famille, ils ne sont plus que des numéros. Enfin, la Ministre reste persuadée que porté le Képi blanc devrait les revaloriser et leur rendre leur dignité. Quant aux détenus musulmans qui ne mangent pas de boudins, il a été convenu que le chant de marche traditionnel des soldats sera transformé par :
« tiens ! T’aura du boudin halal… »
Le Ministre de l’Education nationale jubile. Le régiment étranger, n’est ce pas l’école de la Seconde chance ? Depuis le temps qu’il en parle ! Mais, lui, personne ne l’écoute ! Ses idées, tout le monde s’en fou ! Pis t’façon, son patron, le parano, n’a confiance en personne ! Ah ! Si ! Qu’en sa Ministre de la Justice et toc !
Brice Foulefeu, Ministre de l’immigration, voit en cette idée, que des choses positives. La légion n’aura plus besoin de faire appel aux étrangers, ce qui permettra de baisser l’entrée des racailles des autres pays. Le gouvernement pourra, enfin, mettre en application son « immigration choisie » !
Quant à Madame Miséricorde, secrétaire d’Etat chargée des affaires étrangères et des droits de l’homme, toujours en contradiction avec les positions du gouvernement, n’est pas d’accord, une nouvelle fois mais pas, par conviction, plutôt, par habitude, parce que, sinon, elle trouve l’argumentation de ses collègues plus qu’intéressantes…. »
Hmmm ! Très bien ! Maintenant faut que je retienne tous les noms des Ministres et leur fonction.
Je pense que ce soir, je vais cartonner ! Bon ! Faut qu’on me questionne ?
« Papa ! Interroge-moi sur la politique, tu vas être impressionné par mon savoir ! »
« Alors, dis moi, benti, quel ministre, comique, nous a bien fait rire, pendant le mandat de Chichi lorsqu’il avait nommé Ville Devenurien comme Premier Ministre ? »
« Hmmm… attends, je réfléchis… Azouz Blague non ? »
(c’est nul, je sais !)
Qui suis-je ?
Malika K.
Bonjour,
afin de nous mettre, tous en relation pour discuter des nouvelles de malika K, je vous propose de nous rejoindre sur
www.Facebook.com
Pour cela, vous pouvez me communiquer votre mail pour que je puisse vous envoyer une invitation.
malika@takaclic.fr
A bientôt
-----------------------
Malika :
--------
a fait des études sup mais ça ne l’empêche pas de faire de grosses fautes d’orthographe
est née, en banlieue parisienne, en 1978 et est originaire du Maghreb
manage une équipe de 10 personnes dans une grosse boîte américaine
est très complice avec sa copine Stéphanie
possède une vieille voiture, année 85
est une fille ordinaire, avec une vie ordinaire
est toujours obligée de se justifier et expliquer qu’elle n’est pas une femme battue par ses frères et qu’elle n’est pas une fille soumise
n’aime pas Fadéla Amara, responsable de ce qui est cité ci-dessus
espère qu’un jour Word, reconnaîtra les prénoms maghrébins
cherche l’homme parfait.
Les parents de Malika sont :
--------------------------------
arrivés dans les années 60
n’égorgent pas le mouton dans la baignoire
ne force pas Malika à se marier
ne profite pas de l’économie souterraine
ne perçoivent plus les allocations familiales
n’ont jamais dégagés d’odeur
ont donné cinq enfants à la France
Ses frères :
-------------
sont compréhensifs
sont d’accord avec « il est interdit d’interdire »
ne vendent pas de la drogue
travaillent et gagnent bien leur vie
ne se plaignent pas des impôts qui les ruinent, ils comprennent que c’est le retour sur investissement des allocations familiales perçues pas leurs parents quand ils étaient mômes
sont toujours obligés de se justifier et expliquer qu’ils ne sont pas des Méchants
détestent Malek Boutih, responsable de ce qui est cité ci-dessus
L’auteur :
----------
issue d’une famille de 13 enfants (elle est placée en 7ème position)
études sup scientifiques.
loisirs : écriture, cinoche, sports et tout et tout
n’a pas reçu le droit d’utiliser le nom de Meetic pour sa pièce de théâtre : « Meetic Instinct »
s’en fiche parce quelle a trouvé un titre, beaucoup mieux : « un mythomane, des mythowoman’s »
afin de nous mettre, tous en relation pour discuter des nouvelles de malika K, je vous propose de nous rejoindre sur
www.Facebook.com
Pour cela, vous pouvez me communiquer votre mail pour que je puisse vous envoyer une invitation.
malika@takaclic.fr
A bientôt
-----------------------
Malika :
--------
a fait des études sup mais ça ne l’empêche pas de faire de grosses fautes d’orthographe
est née, en banlieue parisienne, en 1978 et est originaire du Maghreb
manage une équipe de 10 personnes dans une grosse boîte américaine
est très complice avec sa copine Stéphanie
possède une vieille voiture, année 85
est une fille ordinaire, avec une vie ordinaire
est toujours obligée de se justifier et expliquer qu’elle n’est pas une femme battue par ses frères et qu’elle n’est pas une fille soumise
n’aime pas Fadéla Amara, responsable de ce qui est cité ci-dessus
espère qu’un jour Word, reconnaîtra les prénoms maghrébins
cherche l’homme parfait.
Les parents de Malika sont :
--------------------------------
arrivés dans les années 60
n’égorgent pas le mouton dans la baignoire
ne force pas Malika à se marier
ne profite pas de l’économie souterraine
ne perçoivent plus les allocations familiales
n’ont jamais dégagés d’odeur
ont donné cinq enfants à la France
Ses frères :
-------------
sont compréhensifs
sont d’accord avec « il est interdit d’interdire »
ne vendent pas de la drogue
travaillent et gagnent bien leur vie
ne se plaignent pas des impôts qui les ruinent, ils comprennent que c’est le retour sur investissement des allocations familiales perçues pas leurs parents quand ils étaient mômes
sont toujours obligés de se justifier et expliquer qu’ils ne sont pas des Méchants
détestent Malek Boutih, responsable de ce qui est cité ci-dessus
L’auteur :
----------
issue d’une famille de 13 enfants (elle est placée en 7ème position)
études sup scientifiques.
loisirs : écriture, cinoche, sports et tout et tout
n’a pas reçu le droit d’utiliser le nom de Meetic pour sa pièce de théâtre : « Meetic Instinct »
s’en fiche parce quelle a trouvé un titre, beaucoup mieux : « un mythomane, des mythowoman’s »
Archives