En 1987, le père Wresinski et 100 000 défenseurs des droits de l’Homme se sont rassemblés sur le parvis du Trocadéro, à Paris, pour exprimer leur solidarité avec le quart-monde. En 1992, cette journée fut reconnue par l’ONU comme Journée mondiale du refus de la misère. Depuis, ce sont des milliers d’individus, d’associations culturelles et cultuelles, d’organisations humanitaires qui se mobilisent partout dans le monde pour faire résonner la voix des plus démunis.

Dans son rapport annuel, publié jeudi 15 octobre, Médecins du monde (MDM) s’inquiète des « entraves à l’action humanitaire » en France. « Les Roms et les Comoriens de Mayotte ont été les premières victimes de la politique du chiffre et de la peur en matière d’immigration », explique au Monde le président de MDM. L’organisation humanitaire a par ailleurs déjà été assignée en justice pour avoir aidé des Roms.

Selon le sondage « Les Français et la faim dans le monde », publié le 16 octobre, les Français font plus confiance aux ONG et à l’ONU qu’au gouvernement français et autres institutions internationales européennes. Ce sont plus d’un milliard de personnes qui vivent dans des conditions d’extrême pauvreté dans le monde.