Le journaliste mauritanien Mohamed Mahmoud Ould Ebilmaali a été libéré samedi, trois jours après son interpellation à Nouakchott pour avoir réalisé une entrevue avec un responsable du Mouvement islamique mauritanien, a-t-il déclaré samedi à l'AFP.

Mohamed Mahmoud Ould Ebilmaali, rédacteur en chef du quotidien Nouakchott-Infos, a indiqué avoir été interpellé le 19 mai au matin à la suite d' une affaire professionnelle consécutive à une entrevue réalisée avec Jemil Ould Mansour (le porte-parole du Mouvement islamique mauritanien recherché par la police) .

Il a été détenu à l'école de police de Nouakchott, en compagnie d'autres mauritaniens, a-t-il ajouté.

La police voulait que je leur montre où se cache Jemil Ould Mansour. Elle voulait également se servir de moi pour retrouver les autres fugitifs. Ce que j'ai catégoriquement refusé , a-t-il indiqué.

Après son arrestation, 21 directeurs de publication mauritaniens avaient dénoncé cette atteinte à la liberté d'informer dans une pétition mise en ligne sur le site internet du journal Nouakchott-Infos.

Le leader palestinien Mahmoud Abbas a annoncé qu'il rencontrerait le premier ministre israélien Ariel Sharon le 7 juin. Il a fait cette déclaration à l'issue d'un entretien avec le président égyptien Hosni Moubarak à Charm el-Cheikh.

Nous demandons à Israël d'appliquer les ententes de Charm el-Cheikh et cette demande sera (au centre) de ma rencontre avec Sharon le 7 juin , a déclaré aux journalistes M. Abbas, sans préciser le lieu de la rencontre. Il faisait référence aux ententes conclues lors du dernier sommet qui l'a réuni avec M. Sharon à Charm el-Cheikh (sur la mer rouge), le 8 février.

M. Abbas a ajouté que la date du 7 juin devait être confirmée avec les responsables israéliens. MM. Abbas et Sharon se sont mis d'accord en avril sur le principe d'une rencontre, sans fixer de date.

Des fidèles ont manifesté un peu partout en Iran après la prière du vendredi, à l'appel des autorités, pour dénoncer la profanation du Coran sur la base américaine de Guantanamo (Cuba), malgré les démentis américains, ont rapporté les médias officiels.

A Téhéran, ils étaient des milliers à crier Mort à l'Amérique et Mort à Israël après la fin de la prière, a constaté un journaliste de l'AFP.

Des drapeaux américains et israéliens ont été brûlés par les manifestants, dont certains brandissaient le Coran.

Le magazine Newsweek a désavoué lundi son article sur la profanation présumée d'un Coran à Guantanamo, à l'origine de violentes manifestations, qui ont fait une quinzaine de morts en Afghanistan.

Dimanche, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Hamid Reza Assefi, a réclamé la punition des coupables . Face à de tels actes, on ne peut qu'exprimer son regret et sa condamnation , a-t-il dit.

Des imams sunnites de Bagdad ont confirmé vendredi l'appel à une grève de la prière de trois jours dans les mosquées de la capitale pour protester contre le meurtre de gardiens de lieux de culte et de religieux.

Il a été décidé de fermer les mosquées à partir de cet après-midi (vendredi) jusqu'à lundi après-midi , a déclaré un imam du Comité des oulémas musulmans en conduisant la prière dans la mosquée d'Oum al-Qoura.

C'est une protestation pacifique contre le crime odieux et il sera suivi par d'autres mesures en cas de répétition de ces agressions , a déclaré cheikh Ahmed Abdel Ghafour al-Samarraï.

Nous devons nous unir , a-t-il dit annonçant une réunion samedi de plus de 1.000 personnalités sunnites pour former une direction de cette communauté .

J'appelle le gouvernement à mener une enquête sur ces incidents et à arrêter les auteurs du crime qui étaient habillés en tenue bleue et qui avaient prétendu travailler pour le ministère de l'Intérieur , a-t-il dit.

Dans la mosquée Abou Hanifa, également à Bagdad, l'imam, Moayyed al-Adhami a lancé le même appel à la grève de la prière et appelé les fidèles à demander à Dieu de préserver l'Irak et à lui éviter les dissensions .

Hareth Dari, chef du Comité des oulémas musulmans, principale association de religieux sunnites, avait accusé l'Organisation Badr, qui dépend du Conseil suprême de la révolution islamique en Irak (CSRII), le principal parti chiite du pays du meurtre récent de 14 de ses coreligionnaires à Bagdad, dont trois imams.

L'organisation Badr a vigoureusement nié toute implication dans ces meurtres, répondant qu'elle allait porter plainte contre M. Dari pour avoir proféré ces accusations.

Les forces de sécurité avaient également été accusées de ces meurtres.

Une centaine de personnes ont manifesté sans violence vendredi à Londres contre la profanation du Coran par des soldats américains, appelant devant l'ambassade des Etats-Unis à bombarder New York et menaçant les Etats-Unis d'un nouveau 11 septembre.

Profanation aujourd'hui, un autre 11 septembre demain , affirmaient des pancartes brandies par les manifestants, a constaté l'AFP.

USA, prend garde à toi, Oussama (ben Laden) est derrière toi , ou encore mort, mort aux USA, mort, mort à George Bush étaient quelques-uns des slogans repris par la foule, emmenée par un homme muni d'un mégaphone.

Appelant à des bombes sur New York et à ce que George Bush paye avec son son sang et avec sa tête , dans une allusion aux décapitations de plusieurs otage en Irak, les manifestants ont ensuite prié devant l'ambassade, protégée par une trentaine de policiers.

Quelques hommes avaient le visage couvert d'un foulard et plusieurs femmes étaient voilées.

Trente-neuf ans après le premier essai atomique aérien français, un chercheur dénonce les conséquences de la radioactivité sur la santé des habitants de l'archipel polynésien des Gambier.

Le ministère de la Défense français a repoussé mercredi ces allégations, affirmant que les dispositions prises avant l'essai du 2 juillet 1966 au-dessus du lagon de Mururoa étaient conformes aux réglementations en vigueur à l'époque et concernaient autant les populations de la région que les personnels militaires et civils participant aux expérimentations .

Situé à l'extrême sud-est de la Polynésie française, le petit archipel des Gambier a récemment fait l'objet d'une étude de la part d'un chercheur anti-nucléaire indépendant, Bruno Barillot, directeur de l'Observatoire des armes nucléaires.

Selon lui, les retombées de cet essai dans le Pacifique sud ont été 140 fois plus fortes que dans la zone interdite de Tchernobyl .

Ce militant anti-nucléaire est allé faire part de ses découvertes à la population des Gambier. Il était accompagné dans sa démarche par Roland Oldham, président de Moruroa e Tatou, association anti-nucléaire rassemblant d'anciens travailleurs des sites français demandant des réparations au titre de préjudices causés sur leur santé par les essais français.

Bruno Barillot cite dans ses travaux, entre autres documents inédits , le rapport du docteur Philippe Million, daté du 10 juillet 1966. Ce médecin, dépêché sur les lieux à bord du navire La Coquille, rend compte de mesures de la radioactivité dans le milieu ambiant jugées effarantes par Bruno Barillot.

Selon Roland Oldham, la population des Gambier, à travers la voix de son maire, a décidé de déposer une requête auprès du ministère de la Défense pour demander que soient rendues accessibles toutes les informations et documents lui permettant d'appréhender les conséquences sur sa santé et celle de sa descendance des essais nucléaires .

Moqtada Sadr a appelé jeudi les musulmans irakiens à peindre des drapeaux américains et israéliens devant les mosquées du pays afin de les fouler aux pieds lors de la prière du vendredi pour dénoncer la profanation présumée du Coran.


Au nom de Dieu, les fidèles de l'Irak, spécialement ceux qui résistent aux occupants, doivent répondre à la profanation du livre immortel de Dieu en peignant des drapeaux américains et israéliens à l'entrée des mosquées et des lieux de prière , affirme un communiqué du chef radical.

Selon des correspondants de l'AFP, des drapeaux ont déjà été peints devant plusieurs mosquées de Bagdad et de la ville sainte de Najaf.

Une organisation musulmane américaine, en colère après la livraison par Amazon.com d'un Coran selon elle profané, exige que la librairie en ligne s'engage à ce que de tels faits ne se reproduisent plus, a déclaré mercredi son porte-parole à l'AFP.

Une étudiante de Los Angeles avait commandé un exemplaire d'occasion du saint Coran musulman via la plate-forme de vente d'Amazon.com, la première librairie virtuelle des Etats-Unis.

Azza Basaruddine a indiqué lors d'une conférence de presse qu'en ouvrant le livre, elle avait découvert la phrase mort à tous les musulmans et des insultes sur la page de garde.

Une responsable d'Amazon.com, Patty Smith, a répondu que son entreprise s'était excusée, avait remboursé l'étudiante et lui avait envoyé un exemplaire neuf du Coran, ainsi qu'un bon-cadeau.

Amazon n'a joué qu'un rôle d'intermédiaire, le livre ayant été envoyé par un grossiste de Pennsylvanie (est), Bellwethers Books, a ajouté la compagnie, précisant avoir bloqué toute vente de Coran par le sous-traitant.

Des excuses ne sont pas suffisantes, parce qu'elles reconnaissent qu'une erreur a été faite, mais nous n'avons obtenu aucune garantie sur le fait que cette erreur ne se répètera pas , a déclaré le porte-parole du Conseil des affaires publiques musulmanes (MPAC) à Los Angeles, Edina Lekovic.

Amazon.com a demandé à Bellwether de mettre en place des contrôles plus stricts afin que les livres d'occasion soient examinés en détail pour s'assurer qu'ils ne portent pas d'inscriptions avant d'être expédiés, a ajouté Mme Smith.

De Willy Ronis à James Nachtwey, en passant par Marc Riboud ou Sebastiao Salgado, 20 photographes exposeront du 1er juin au 31 août cent de leurs oeuvres sur les grilles du Luxembourg, à Paris, pour les 20 ans de Reporters sans frontières (RSF).

L'exposition se veut un hymne à la liberté , a affirmé Robert Ménard, secrétaire général de l'organisation de défense de liberté de la presse lors d'une conférence de presse jeudi au Sénat.

RSF a donné carte blanche à des photographes très connus ou moins connus , jeunes -32 ans- ou plus âgés -95 ans-, de plusieurs nationalités, collaborateurs d'une agence, d'un média ou free-lance. Dans cette diversité-là, ils disent tous la liberté , a indiqué M. Ménard.

Parmi les photographes, Jane Evelyn Atwood (Vu), Alexandra Boulat (VII), Don Mc Cullin (Contact Press Images), James Nachtwey (VII), Noël Quidu (Gamma), Marc Riboud, Patrick Robert, Joël Robine (AFP), Willy Ronis (Rapho), Sebastiao Salgado (Amazonas Images) Ad van Denderen, Ami Vitale, Alfred Yaghobzadeh (Sipa).

Jusqu'à 1.000 civils pourraient avoir été tués par les forces de sécurité dans l'est de l'Ouzbékistan lors des violences de la semaine dernière, a affirmé jeudi la Fédération internationale d'Helsinki pour les droits de l'homme (IHF), qui regroupe une quarantaine d'organisations non gouvernementales.

Quelque 745 civils auraient été tués à Andijan, 200 à Pakhtaabad (bien Pakhtaabad) et 100 près de Kara-Suu à la frontière avec le Kirghizstan, a affirmé le président de la Société des droits de l'homme d'Ouzbékistan, Talik Yaboukov, venu pour la circonstance à Vienne.

Le régime du président Karimov, qui conteste les témoignages et les décomptes de l'opposition, parle de 169 morts.

J'ai l'intuition qu'il va y avoir un soulèvement en Ouzbékistan , a affirmé M. Yakoubov à des journalistes au siège d'IHF.

Selon lui, l'importance des mouvements islamique a été exagérée par les autorités pour mener la répression: le niveau du terrorisme est loin d'être celui dont parle Karimov , a-t-il dit.

L'IHF rassemble 44 organisations de défense des droits de l'homme de pays de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).

Selon cette fédération, les tirs contre la foule à Andijan le 13 mai peuvent être interprétés comme un acte de répression brutale destinée à intimider davantage la population ouzbèke face aux changements démocratiques au Kirghizstan, en Ukraine et en Géorgie

Le personnel de Radio France Internationale (RFI) a dénoncé et condamné jeudi la censure exercée selon elle contre la rédaction dans la couverture de l'affaire de la mort suspecte, en 1995 à Djibouti, du magistrat français Bernard Borrel, une affaire qui empoisonne les relations entre Djibouti et la France.

Réunie à l'appel de l'intersyndicale, l'Assemblée générale du personnel de la radio a adopté à l'unanimité une motion dans laquelle elle exige la remise en ligne dans les 24 heures d'un article du journaliste David Servenay, tel qu'il a été validé le 29 avril par le directeur de l'information .

Cet article, qui portait sur la mort du magistrat et l'enquête en cours, a été retiré du site internet de la radio.

La thèse du suicide du magistrat a longtemps été privilégiée avant d'être mise à mal par une série d'expertises en 2004 demandées par sa veuve.

L'enquête française s'est orientée vers un assassinat et met en cause l'entourage du président djiboutien Omar Ismaïl Guelleh.

L'assemblée générale a dénoncé l'attitude des directions dans cette affaire qui porte atteinte aux principes déontologiques du journalisme et qui va à l'encontre de la charte de RFI .

Elle exige des explications et exprime sa défiance vis-à-vis de la présidence et de l'ensemble de la direction .

Dans sa première interview depuis l'officialisation de sa candidature à la présidentielle iranienne, Akbar Hachemi Rafsandjani exprime sa volonté d'améliorer les relations entre Téhéran et Washington mais prévient qu'il ne renoncera pas au nucléaire, droit légitime de son peuple .

Ce serait comme abandonner une partie de notre territoire , déclare l'ancien président à Reuters. Il s'agit d'un droit légitime de notre peuple (...), d'autant plus que c'est en accord avec les règles internationales .

Après deux mandats de président, Rafsandjani, aujourd'hui âgé de 70 ans, a annoncé son intention de se présenter à l'élection du 17 juin. Il fait figure de favori pour remplacer le réformateur Mohammad Khatami, qui ne peut briguer un troisième mandat consécutif.

Après la création, le 15 avril, d'une nouvelle chaîne, Al-Jazira Live, spécialisée dans la retransmission en direct de conférences, sans présentateur ni commentaires, le groupe Al-Jazira a annoncé, vendredi 13 mai, le lancement, début 2006, de sa nouvelle chaîne internationale de langue anglaise, Al Jazira International. Cette chaîne diffusée à travers le monde émettra depuis son bureau principal, à Doha (Qatar) et sera dirigée par le Britannique Nigel Parsons, ex-journaliste d'Associated Press Télévision, qui pourra s'appuyer sur trois bureaux régionaux , situés en Asie, en Europe et aux Etats-Unis.


Trish Carter, ex-directrice des affaires internationales à la télévision de Nouvelle-Zélande, a été nommée directrice du bureau asiatique, basé à Kuala Lumpur (Malaisie) ; Sue Philips, qui a travaillé pour Canadian Broadcasting Corporation (CBC) et pour International World News, dirigera le bureau européen à Londres, et Will Stebbins, ex-directeur régional à Association Press Television News (APTN), a été nommé directeur du bureau américain, à Washington.
Selon la direction de Al-Jazira, cette nouvelle chaîne, comme la maison mère, a pour vocation de diffuser toutes les informations chaudes de la planète en proposant une diversité des points de vue . Si nous devons être l'enfant terrible de la télévision, nous le serons et nous revendiquons l'héritage de la chaîne arabe , a déclaré sur Al-Jazira Nigel Parsons. Il a souligné que la mission de la chaîne était de livrer des informations et des analyses différentes des chaînes de télévisions américaines et européennes, comme CNN ou la BBC, avec qui elle sera en concurrence. J'ai déjà reçu des dizaines de candidatures de journalistes qui veulent revenir à un journalisme plus pointu , a affirmé M. Parsons.

Déjà mis en accusation pour les conditions dans lesquelles ils hébergent immigrés et personnes en grande précarité, les hôtels partenaires du Samu social et des associations ont été rappelés à l'ordre jeudi par la ministre Nelly Olin et seront conviés à respecter un cahier des charges.

Un peu plus d'un mois après l'incendie qui a ravagé l'hôtel Paris Opéra à Paris, tuant 24 personnes dont 11 enfants, la ministre déléguée à la lutte contre l'exclusion a affirmé jeudi à l'AFP qu'elle ne pouvait pas fermer les yeux sur des hôteliers qui se font de l'argent sur le dos de personnes en difficulté .

L'Etat paye, mais n'accepte pas d'être dupé , a-t-elle déclaré, réagissant à un rapport sur le parc hôtelier en Ile-de-France dont Libération a publié des extraits jeudi.

Au plan national, l'Etat a déboursé 100 millions d'euros en 2004 pour loger 17.000 personnes en hôtel, rappelle-t-on au ministère. Sans compter les milliers de places d'hôtel financées également par les conseils généraux et les municipalités.

Pour autant, la marge de manoeuvre des pouvoirs publics est faible face à ces lieux privés. La ministre rencontrera les représentants des syndicats hôteliers. La base de discussion, dit-elle, sera un cahier des charges, validé fin avril par les préfets et élaboré à la suite de la publication du rapport, qui fixe des exigences en terme de prestations, coût, respect des normes d'hygiène et de sécurité.

Nous organiserons des inspections inopinées (...) et en cas de non respect, il y aura des fermetures , a dit la ministre.

Des militants du mouvement Greenpeace ont escaladé mercredi la coupole de la centrale nucléaire de Borssele (sud-ouest des Pays-Bas) et y on peint une fissure afin de prouver que les centrales nucléaires sont impossibles à protéger totalement.

Une trentaine de personnes déguisées en fûts de déchets radioactifs ont pénétré le terrain de la centrale. Quatre ou cinq d'entre eux ont escaladé la coupole de la centrale et y ont peint une fissure , a déclaré à l'AFP une porte-parole des forces de l'ordre locales, Esther Boot.

Les militants qui sont parvenus jusqu'à la coupole seront accusés de destruction , a-t-elle ajouté. Les autres militants ont déjà quitté le terrain de la centrale.

Les centrales produisent des déchets qui sont une menace pour la vie, et elles sont une cible possible pour des actes terroristes , a indiqué Greenpeace dans un communiqué.

Une polémique entoure la centrale de Borssele, qui doit être fermée en 2013. Selon l'organisation environnementale, le secrétaire d'Etat à l'Environnement Peter van Geel aurait l'intention de maintenir la centrale en activité, ce qui coûterait moins cher que de la fermer.

Le gouvernement doit investir plus dans des énergies fiables telles que le soleil, le vent et les biomasses, qui ne modifient pas le climat , a encore revendiqué Greenpeace.

Un fils d'immigrés mexicains pauvres, Antonio Villaraigosa est devenu mardi soir le premier maire hispanique de Los Angeles depuis 133 ans, un succès politique qui traduit la forte montée en puissance de la communauté hispanique dans la deuxième ville des Etats-Unis.

Antonio Villaraigosa, 52 ans, a remporté la mairie de Los Angeles contre le maire sortant James Hahn, récoltant près de 60% des suffrages contre 41% à son adversaire. Je suis ici grâce à vous. Je n'oublierai jamais d'où je viens , a déclaré le nouveau maire après son élection. J'ai l'intention d'être un maire qui va travailler de tout son coeur chaque jour pour vous , a-t-il ajouté.

La victoire d'Antonio Villaraigosa, qui en tant qu'ancien député au Parlement californien n'est pas un inconnu dans le monde politique, reflète l'évolution démographique de cette mégalopole dont la population hispanique est la première communauté étrangère avec 46,5% d'habitants.

Il faut remonter à 1872 pour trouver le précédent maire hispanique de la ville, Cristobal Aguilar. A l'époque, la taille de la localité était totalement différente, Hollywood n'existait pas, et Los Angeles comptait à peine 6.000 habitants contre près de 10 millions aujourd'hui.

Deux opposants syriens membres de l’organisation interdite des Frères musulmans ont été arrêtés ce mois-ci à leur retour d’exil, a annoncé hier un porte-parole de l’Organisation arabe des droits de l’homme en Syrie.
Mohammed Fayez al-Harch, qui a vécu 25 ans en Grande-Bretagne, a été arrêté à son retour le 12 mai. Hazem Abdelkarim al-Joundi, avait été appréhendé une semaine plus tôt après 20 ans d’exil en France, a-t-il précisé à Reuters.
Les Frères musulmans ont été interdits en tant que mouvement par le défunt président Hafez el-Assad il y a 25 ans, à la suite d’une révolte islamiste écrasée dans le sang par le régime baassiste de Damas.
La loi de 1980, qui reste en vigueur, prévoit la peine capitale pour appartenance à la confrérie, bien que, rappelle Reuters, personne n’ait été exécuté en son nom depuis des années. Le président Bachar el-Assad a en outre libéré des centaines de prisonniers politiques, dont des Frères musulmans, depuis qu’il a remplacé son père à la tête de la Syrie en 2000.
Par ailleurs, en mars, les ambassades de Syrie à l’étranger avaient reçu pour instruction de faciliter le retour des exilés, initiative interprétée aussitôt comme une amnistie indirecte. Des centaines de Syriens réfugiés à l’étranger ont saisi l’occasion pour rentrer, mais plusieurs d’entre eux se sont retrouvés derrières les barreaux.

Répondant à l'invitation d'associations locales, Dalil Boubakeur était hier à Besançon. Le recteur de la Mosquée de Paris, par ailleurs président du conseil français du culte musulman, est venu le temps d'une conférence débat sur le thème « Islam et laïcité ».


Accueilli en début d'après-midi par le consul d'Algérie et les forces invitantes, Dalil Boubakeur a donné le ton : « L'Islam a besoin de précisions : le concept de laïcité doit être intégré par la communauté. C'est la condition nécessaire pour passer au créneau supérieur qui est la modernité. »


La laïcité, chance de l'Islam en quelque sorte. Pour cela, Dalil Boubakeur précise l'absolu besoin de rapports avec l'Etat... Une façon peut-être de réagir à la démission, vendredi dernier, de Fouad Alaoui du Conseil français du culte musulman. Le secrétaire général de l'Union des organisations islamiques de France avait posé sa démission suite à la nomination de l'aumônier général des prisons musulman. Fouad Alaoui dénonçait alors les « pressions et injonctions politiques ».

Un député du parti socialiste du Peuple au Danemark (opposition) Kamal Qureshi, d'origine pakistanaise, a reçu mardi à son bureau du parlement une lettre contenant une poudre blanche suspecte, avec l'inscription «Mort aux musulmans» et signée par «Escadron de la mort», a-t-on appris de source policière.


«J'ai averti moi-même la police après que ma secrétaire eut vu cette lettre bizarre dans le courrier qu'elle n'a pas ouverte», a-t-il indiqué à l'AFP.

La lettre a été remise aux policiers qui ont bouclé à titre de précaution pendant une courte période le périmètre autour du local du député jusqu'à ce que des experts sanitaires eurent pris la missive pour l'analyser au laboratoire.

Le service du courrier du parlement, qui effectue le contrôle des lettres et paquets aux députés avant leur distribution, a déploré que l'enveloppe en question soit parvenue à M. Qureshi sans avoir été stoppée au préalable.

Le député a dit soupçonner «des racistes qui sont opposés à mes points de vue politiques et à mes interventions dans les médias» d'être à l'origine de cette lettre de menaces.

En poste au Folketing depuis 4 ans, Kamal Qureshi, médecin de profession, dit avoir «reçu des tas de lettres désagréables, dont 5 à 6 menaces de mort depuis son entrée au parlement en novembre 2001, qui ont été confiées à la police».

Les ambassades du Danemark à Stockholm, Vienne et le Consulat général danois à New York ont reçu récemment des lettres contenant de la poudre blanche qui se sont avérées toutes inoffensives.

Des photographes travaillant pour la presse nationale et internationale ont défilé en silence mardi à Srinagar au Cachemire indien pour demander qu'une action soit entreprise contre des policiers qui ont battu plusieurs d'entre eux lors de la couverture d'une récente manifestation.


Environ 50 manifestants ont défilé d'un bâtiment dédié à la presse, le Press Enclave, jusqu'à la résidence du chef du gouvernement régional Mufti Mohammed Sayeed devant laquelle ils ont fait un sit-in.

Leur porte-parole, Habib Naqash, photographe pour le quotidien Asian Age, a dit que plus d'une vingtaine de photographes ont été battus par des policiers vendredi dernier alors qu'ils couvraient une manifestation à Srinagar au lendemain d'une attaque à la grenade.

Aucun d'entre eux n'a été sérieusement blessé, a ajouté M. Naqash. Parmi les six photographes ayant souffert de contusions à la suite de ces coups, figure celui de l'AFP, Tauseef Mustafa. Depuis cette manifestation, les photographes boycottent tout événement lié à la police.

«Le chef du gouvernement régional a assuré les photographe qu'un haut gradé de la police mènerait l'enquête», a dit le porte-parole de M. Sayeed, Farooq Renzu.