Connectez-vous S'inscrire

L'Australie veut faire travailler les assistés sociaux  10/05/2005

Le gouvernement conservateur australien a présenté mardi un budget controversé visant à faire face au vieillissement de la population en contraignant les bénéficiaires d'aide sociale, comme les mères célibataires, à chercher un emploi.


Le programme, baptisé «De l'aide sociale au travail» est destiné à «préparer notre pays au grand changement démographique qui a actuellement lieu et qui va redéfinir notre société durant les dix, vingt et trente prochaines années», a déclaré au Parlement le ministre des Finances, Peter Costello, en présentant son dixième budget consécutif.

Les parents célibataires devront, à partir de juillet 2006, partir à la recherche d'un travail à partir du moment où leur enfant le plus jeune fête son sixième anniversaire.

Aucune allocation pour handicapés ne sera versée si une personne peut travailler plus de quinze heures par semaine, selon le programme, qui prévoit également la création de 84 300 places dans les crèches.

«Nous avons actuellement des centaines de milliers d'Australiens en âge de travailler qui n'ont aucune obligation de chercher un travail même s'ils en sont capables», a regretté M. Costello lors d'une conférence de presse préalable à la présentation de son budget.

Les partis d'opposition se sont élevés contre ces mesures, affirmant que «le gouvernement s'en prenait aux pauvres».

Egypte: Interpellation de 53 Frères Musulmans à la suite de manifestations à Assiout  10/05/2005

Cinquante trois membres de la confrérie des Frères Musulmans ont été interpellés à Assiout (Haut Egypte) à la suite d'une manifestation qui a réuni 4.000 personnes environ lundi soir, a-t-on annoncé de source policière mardi.

Les manifestants, qui s'étaient rassemblés avenue de la République, réclamaient l'accélération des réformes politiques en Egypte et la libération de 26 membres de la confrérie arrêtés préventivement dans la matinée, selon les mêmes sources.

Les manifestations de rue sont interdites en Egypte par l'état d'urgence en vigueur depuis l'assassinat du président Anouar el-Sadate en 1981.

Le régime a durci la répression depuis deux mois, après plusieurs démonstrations publiques contre l'éventuelle reconduction au pouvoir pour un cinquième mandat de six ans du président Hosni Moubarak, 77 ans.

Les Frères Musulmans ont déclenché depuis une dizaine de jours une série de manifestations au Caire et dans les principales villes de province, demandant notamment l'élargissement des réformes politiques, la levée de l'état d'urgence, la libération des détenus d'opinion et la suppression des tribunaux d'exception.

Plus de deux mille membres de la confrérie ont été interpellés depuis le début de ce mouvement, dont 600 ont été mis en détention préventive pour 15 jours à la disposition du juge d'instruction, selon le guide suprême des Frères Musulmans, Mohammed Mahdi Akef.

M. Akef a par ailleurs affirmé dimanche dans une conférence de presse que son mouvement restait mobilisé et qu'il était prêt à aller jusqu'à la désobéissance civile pour défendre ses revendications.

45% des Français favorables à un départ de Jean-Pierre Raffarin  09/05/2005

Quarante-cinq pour cent des Français souhaitent que Jean-Pierre Raffarin quitte Matignon quelle que soit l'issue du référendum du 29 mai sur la Constitution européenne, selon un sondage BVA pour Libération, publié lundi.

D'après cette enquête réalisée par téléphone les 3 et 4 mai auprès de 956 personnes, 11% souhaitent en outre son départ seulement si le 'non' l'emporte .

Ils sont 40% à demander le maintien de Jean-Pierre Raffarin à Matignon dans tous les cas. Quatre pour cent ne se prononcent pas.

Les disparités entre les différentes sensibilités politiques sont fortes puisque les sympathisants de gauche sont 56% à demander le départ de Jean-Pierre Raffarin quel que soit le résultat du référendum alors que 64% des sympathisants de la droite parlementaire souhaitent son maintien à la tête du gouvernement.

Paradoxalement, les sondés ne sont que 15% à croire que Jean-Pierre Raffarin quittera effectivement Matignon quelle que soit l'issue du scrutin, et 16% si le non l'emporte. Pour 63% des personnes interrogées, il restera en place. Six pour cent ne se prononcent pas.

De même, 66% des sondés estiment que la politique du gouvernement ne changera pas après le vote sur la Constitution européenne.

En ce qui concerne les possibles successeurs de Jean-Pierre Raffarin à Matignon, 36% des sondés parient sur le président de l'UMP Nicolas Sarkozy, loin devant le ministre de l'Intérieur Dominique de Villepin (17%) et le ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie (14%).

Des milliers d'Algériens commémorent le 60ème anniversaire des massacres du 8 mai 1945  09/05/2005

Plusieurs milliers de personnes ont participé dimanche à Sétif, à 300 km à l'est d'Alger, à une marche commémorant le 60ème anniversaire des massacres du 8 mai 1945, lors desquels des milliers de personnes avaient été tuées par les forces d'occupation françaises dans cette région, a constaté l'AFP.


Les participants à cette marche ont emprunté le même parcours qu'avaient suivi les manifestants qui s'étaient rassemblés dans la ville pour demander l'indépendance de l'Algérie le 8 mai 1945, alors que les Alliés célébraient leur victoire sur le nazisme.

La répression par les forces d'occupation françaises de ces manifestations pro-indépendantistes avaient fait des milliers de morts.

Les participants à la marche commémorative se sont recueillis à l'endroit où avait été tuée la première victime des massacres, le jeune scout Bouzid Saal, en présence des ministres des anciens combattants, et de la jeunesse et des sports, Djamel Ould Abbès et Yahia Guidoum.


Brésil: Sommet entre pays arabes et sud-américains  09/05/2005

Les chefs de la diplomatie et hauts représentants de 34 pays arabes et sud-américains préparent lundi à Brasilia un sommet sans précédent entre deux régions éloignées qui ont comme point commun de vouloir contrecarrer l'hégémonie américaine et développer leurs débouchés commerciaux.


Des délégations des 22 pays membres de la Ligue arabe et des 12 pays d'Amérique du sud sont arrivées dès dimanche dans une capitale brésilienne placée pour l'occasion sous haute surveillance, avec 9000 militaires et policiers déployés.

Une réunion entre ministres des Affaires étrangères est prévue dès lundi après-midi alors que le sommet se tiendra sur deux jours, mardi et mercredi.

Seulement cinq pays arabes seront représentés par leur chef d'État (Algérie, Irak, Qatar, Djibouti et l'Autorité palestinienne) et trois (Syrie, Liban, Mauritanie) par leur premier ministre face à neuf présidents sud-américains. Le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, a reconnu dimanche qu'il «aurait souhaité une participation arabe plus importante».

Selon des sources brésiliennes, les États-Unis, inquiets que le sommet ne se transforme en forum contre la politique américaine au Moyen-Orient et celle d'Israël, ont fait pression sur certains de leurs alliés (Égypte, Maroc et Jordanie notamment dont les dirigeants seront absents) afin de réduire l'impact de cette rencontre.


P-O: Le Hamas nomme un dirigeant en prison maire de Kalkiliya  09/05/2005

Le mouvement de résistance palestinien Hamas a nommé Wajeeh Qawas, l'un de ses dirigeants détenu dans une prison israélienne, nouveau maire de la ville cisjordanienne de Kalkiliya, a-t-on appris des sources du Hamas dans la ville.

La deuxième phase des élections municipales palestiniennes a eu lieu le 5 mai dans 84 villes et villages en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, y compris Kalkiliya, où le Hamas a remporté les 13 sièges du conseil municipal.

Mustafa Sabri, un porte-parole du Hamas, a indiqué à des journalistes que la nomination de Wajeeh Qawas comme nouveau maire devrait exprimer la fidélité envers les prisonniers palestiniens .


Jordanie : tenue prochaine du forum sur la réforme de l'éducation islamique  09/05/2005

La Jordanie accueillera sous peu un forum sur la réforme de l'éducation dans la communauté islamique, a annoncé lundi le ministre de l'Education, Khaled Touqan.

Ce forum, prévu pour le 23 mai prochain, regroupera des experts et des ministres de l'éducation venant de pays arabes, islamiques et du G8, a fait savoir le ministre.

Pendant ce rendez-vous, intitulé qualité et égalité , les participants discuteront des facteurs clés dans la réussite de la réforme de l'éducation, tels que le partenariat, la mise en valeur du rôle féminin dans l'éducation et l'introduction de la technologie informatique dans le secteur.

Tunisie: Raz-de-marée du parti de Ben Ali aux municipales  09/05/2005

Les élections municipales qui se sont déroulées dimanche en Tunisie ont été sanctionnées par un raz-de-marée du parti au pouvoir, le Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD) qui a recueilli près de 94% des sièges face à une opposition faiblement représentée, selon les chiffres donnés lundi par le ministre de l'Intérieur, Rafik Belhaj Kacem. Le taux de participation a été de 82,75%.


Présent dans l'ensemble des 264 circonscriptions électorales du pays, le parti du président Zine El Abidine Ben Ali a raflé 100% des sièges dans 199 des communes où ses listes n'avaient pas de concurrents et 80% dans les 65 autres où des listes de l'opposition étaient en lice, soit au total 93,86% des 4366 sièges à pourvoir.

La seule circonscription où le parti au pouvoir a été quelque peu bousculé est celle de Tunis où l'opposition a pu obtenir près de 30% des voix.

Les quatre formations de l'opposition et une liste indépendante se sont partagé, quant à elles, les 6,14% des sièges restants (268), soit 10,28% de plus que lors des élections de 2000. Pour le ministre de l'intérieur, ces municipales auront marqué «une nouvelle étape dans le renforcement de la démocratie et du pluralisme en Tunisie, un choix irréversible du président Ben Ali».

Par ailleurs, le ministre a attribué l'invalidation de 26 listes de l'opposition et autres indépendantes à leur non-conformité au code électoral. Les dirigeants de trois partis considèrent, de leur côté, que leurs dix listes ont été invalidées «irrégulièrement».


Rwanda : La Belgique juge deux génocidaires présumés  09/05/2005

La justice belge a commencé lundi le procès, au nom de la «compétence universelle» de ses tribunaux, de deux commerçants rwandais accusés d'avoir pris part au génocide qui a fait environ 800 000 victimes dans leur pays entre avril et juillet 1994.


Ce deuxième «procès rwandais» devant la cour d'assises de Bruxelles, après celui qui avait condamné en juin 2001 quatre Rwandais - un intellectuel, un industriel proche du pouvoir et deux religieuses - à des peines de 12 à 20 ans de réclusion, concerne cette fois deux «inconnus» sans envergure particulière.

Etienne Nzabonimana, 53 ans, et son demi-frère Samuel Ndashyikirwa, 43 ans, étaient des commerçants de la région de Kibungo, dans le sud-est du Rwanda.
Selon l'accusation, Étienne Nzabonimana et Samuel Ndashyikirwa, proches du MRND, le parti à l'époque au pouvoir, ont participé à Kibungo, avant le déclenchement du génocide, à plusieurs réunions où les massacres ont été planifiés.

Après le début des tueries, qui ont fait environ 50 000 victimes dans la région de Kibungo, ils auraient mis les véhicules de leurs entreprises à la disposition des miliciens «interhamwe» (extrémistes hutus) lors de leurs expéditions meurtrières.

Selon des témoins, ils auraient également «supervisé» plusieurs attaques, notamment sur un marché, dans une paroisse et à l'évêché local. Ces massacres, perpétrés à la machette, à la grenade ou au fusil, ont fait plusieurs centaines de victimes, dont une quarantaine ont été identifiées par l'enquête.

Les deux accusés, arrêtés en Belgique en octobre et décembre 2002, et qui ont jusqu'ici farouchement nié toute participation au génocide, devaient être interrogés pour la première fois devant les assises lundi après-midi.

Dans les prochaines semaines, 137 témoins, dont près de 80 devraient venir du Rwanda, seront appelés à la barre.


Le 'oui' et le 'non' au référendum à égalité  09/05/2005

Le oui et le non à la Constitution européenne sont à égalité, à 50% chacun, selon un sondage Ipsos pour Le Figaro et Europe 1.

A trois semaines du scrutin du 29 mai, le nombre de personnes disposées à dire oui au traité constitutionnel européen baisse de trois points par rapport à la précédente enquête Ipsos réalisée fin avril.

Le non gagne trois points par rapport à cette précédente enquête.

Les deux tiers des sondés (66%) affirment qu'il s'agit là de leur choix définitif alors que 14% sont susceptibles de changer d'avis et que 20% ne se prononcent pas.

L'enquête a été réalisée par téléphone les 6 et 7 mai auprès de 936 personnes inscrites sur les listes électorales.

Egypte: Arrestation de cinquante Frères musulmans  09/05/2005

Les services de sécurité égyptiens ont arrêté lundi cinquante membres de la confrérie des Frères musulmans dans le gouvernorat de Menoufiya, dans le nord du pays, quelques heures après qu'ils eurent tenté d'organiser une manifestation contre le pouvoir, a-t-on appris de source policière.


Les cinquante membres ont été arrêtés à leurs domiciles à Menoufiya, à 70 km au nord du Caire, et ont comparu devant le tribunal qui a décidé de les placer en garde-à-vue pendant quinze jours, selon cette source. Ils sont accusés de «possession de livres et de tracts incitant à la haine contre le régime, d'avoir causé des troubles et manifesté sur la voie publique ainsi que de possession de disques laser pour propager les idées d'une organisation interdite», a-t-on précisé de même source.

Les détenus, parmi lesquels ne figurent pas de dirigeants du mouvement, avaient tenté d'organiser une manifestation lundi matin à Menoufiya, avant d'être rapidement dispersés par les forces de l'ordre.

Les autorités égyptiennes ont intensifié la répression contre les Frères musulmans, dont plusieurs centaines de membres et de dirigeants ont été arrêtés la semaine dernière, pour empêcher les manifestations organisées par le mouvement à travers le pays pour réclamer des réformes démocratiques.


Irak: l'armée américaine confirme la détention de deux journalistes de l'AFP  08/05/2005

L'armée américaine a confirmé samedi dans un communiqué qu'elle détenait deux journalistes de l'AFP, Ammar Daham Naef Khalaf et Fares Nawaf al-Issaywi, respectivement arrêtés en Irak les 11 avril et 1er mai.

Selon l'armée, Ammar Daham Naef Khalaf a été arrêté chez lui à Ramadi (100 km à l'ouest de Bagdad) par des soldats américains après qu'ils eurent fouillé son domicile; il est actuellement en détention dans la prison d'Abou Ghraïb.

Le journaliste a été transféré le 26 avril dans cette prison où, durant 60 jours, il ne peut recevoir de visite, avait indiqué plus tôt l'armée.

Le photographe Fares Nawaf al-Issaywi a été arrêté (dans une rue de Falloujah, à 50 km à l'ouest de Bagdad) par la police irakienne. Les forces américaines sont arrivées sur les lieux et l'ont emmené avec son frère et son cousin , ajoute l'armée.

Fares Nawaf al-Issaywi avait été arrêté par l'armée irakienne alors qu'il effectuait un reportage, avait indiqué sa famille.

Il se trouve actuellement dans la prison du quartier-général des Marines à Ramadi , ajoute l'armée.

Nous détenons les prisonniers sur la base légale de la résolution 1546 du conseil de sécurité des Nations Unies , affirme le communiqué.

La résolution 1546, adoptée le 8 juin 2004, stipule que la Force multinationale en Irak peut mener des opérations de combats contre des membres de groupes qui menacent sa sécurité , cherchent à infléchir par la violence l'avenir politique de l'Irak et prévoit leur internement si nécessaire pour des raisons impératives de sécurité .

Neuf journalistes irakiens travaillant pour des médias internationaux et soupçonnés d'aider les insurgés sont actuellement emprisonnés, sans aucune inculpation, en Irak dans des lieux de détention américains et irakiens.

Marche des Indigènes de la République à Paris contre le racisme  08/05/2005

Plusieurs milliers de personnes ont pris part dimanche à la Marche des indigènes de la République , organisée par plusieurs associations dénonçant les discriminations subies par les enfants d'immigrés en France, ancienne puissance coloniale.

La date de ce rassemblement n'avait pas été choisie au hasard. Le 8 mai 1945, l'Europe sortait de la guerre. Au même moment, plusieurs centaines de milliers de personnes étaient massacrées en Algérie, dans la région de Sétif, alors qu'elles venaient manifester pour l'indépendance de l'Algérie.

La grandeur des cérémonies du soixantenaire en Europe, notamment à Moscou lundi, a ravivé la colère des signataires de l'appel intitulé Nous sommes tous des indigènes de la République qui considèrent que la France passe sous silence son passé colonial.





Rwanda: Un haut officier accusé d'avoir participé au génocide  08/05/2005

Un très haut responsable militaire rwandais, le général major Laurent Munyakazi, a été entendu samedi à Kigali devant l'un des tribunaux chargés de juger les auteurs présumés du génocide de 1994, et a été mis en accusation par une vingtaine de témoins, a constaté une journaliste de l'AFP.


C'est l'une des personnalités rwandaises les plus importantes à comparaître pour la première fois devant ces tribunaux populaires, appelés gacacas.

Son témoignage intervient dans la phase d'instruction, première étape du travail des gacacas. Si les accusations portées contre lui par les habitants sont considérées comme fondées par les juges, il sera alors inculpé, puis jugé.

Au cours de l'audience de samedi, qui a duré plus de 6 heures, le général major Munyakazi, actuel commandant de la division est de l'armée rwandaise, a répondu aux questions et aux accusations d'habitants de Kigali.

Il a affirmé avoir tenté de protéger les personnes réfugiées dans les églises de Kigali, alors qu'il était le commandant de groupement mobile de la gendarmerie de Kigali pendant le génocide de 1994.

«J'ai donné des ordres aux gendarmes pour qu'ils protègent les religieuses et les réfugiés de l'église Saint-Michel», a déclaré le général Munyakazi.


Gerhard Schroder met en garde contre les néo-nazis  08/05/2005

À l'occasion du 60e anniversaire de la capitulation de l'Allemagne nazie, le chancelier Gerhard Schroder met en garde samedi contre les néo-nazis, dans une tribune publiée dans le quotidien «Sueddeutsche Zeitung».


L'Allemagne, qui est aujourd'hui «un membre respecté de la communauté internationale», a beaucoup oeuvré pour faire face à sa «honte la plus profonde», observe-t-il.

Il plaide pour que les Allemands considèrent la chute du régime nazi comme une libération de la dictature, même si en 1945, ils étaient préoccupés par «le choc de l'effondrement» et l'avenir. «Pour eux, c'était la fin d'un cauchemar, le dernier acte d'une catastrophe».

Mais lorsque les néo-nazis tentent aujourd'hui de «comparer les atrocités et souffrances de la guerre (...) et d'atténuer les crimes nazis, nous devons nous y opposer de façon catégorique», poursuit le chancelier allemand.

Ces propos semblaient particulièrement destinés au Parti national-démocrate (NPD), qui a tenté de dépeindre les alliés comme des criminels de guerre pour le bombardement de villes allemandes pendant la seconde guerre mondiale. Certains de ses membres ont comparé ces bombardements à l'Holocauste.

«Le souvenir de la période nazie, la guerre, le génocide et les crimes fait désormais partie de notre identité nationale. Et c'est un devoir moral durable», poursuit Gerhard Schroder.


Sondage: Chirac, le grand bénéficaire d'un oui, Le Pen d'un non  08/05/2005

Jacques Chirac serait le plus grand bénéficaire du oui (67%), et Jean-Marie Le Pen du non (46%), au référendum sur la constitution européenne, selon un sondage Ifop publié dans le Journal du Dimanche daté du 8 mai.

Trois personnalités de droite ont été désignées comme celles qui bénéficieraient le plus plus d'une victoire du oui: derrière le président de la République viennent Nicolas Sarkozy, président de l'UMP (avec 52% des réponses) et Jean-Pierre Raffarin, le Premier ministre (37%).

François Hollande, Premier secrétaire du Parti socialiste, arrive en quatrième position avec 35% des réponses, puis Lionel Jospin ((30%) et Dominique Strauss-Kahn (19%).

Viennent ensuite François Bayrou (18%), Jack Lang (17%), et Daniel Cohn-Bendit (6%). 4% des sondés ne se prononcent pas.

Parmi les personnalités qui bénéficiraient le plus du non, figurent, derrière Jean-Marie Le Pen, Laurent Fabius, avec presque le même pourcentage (45% contre 46%), et Philippe de Villiers (34%).

Suivent Henri Emmanuelli (26%), Arlette Laguiller et Olivier Besancenot (26% chacun), Jean-Pierre Chevènement (25%), Marie-George Buffet (23%) et enfin Jean-Luc Mélenchon (10%). 8% des sondés ne se prononcent pas.

Le sondage a été réalisé les 3 et 4 mai par téléphone, auprès d'un échantillon représentatif de 1.005 personnes.

Annan nomme un nouvel envoyé spécial au Moyen-Orient  07/05/2005

Le secrétaire général de l'Onu Kofi Annan a nommé le péruvien Alvaro de Soto son nouvel envoyé spécial au Moyen-Orient, a-t-on appris dans un communiqué des Nations unies.

M. De Soto, en remplacement de Terje Roed-Larsen, sera le représentant du chef de l'ONU au sein du Quartette (Etats-Unis, Onu, Russie, Union européenne), parrains du plan de paix Feuille de route pour le Moyen-Orient. Il sera également l'émissaire de M. Annan pour s'entretenir avec l'OLP et l'Autorité palestinienne, indique le communiqué.

La nomination d'un nouvel envoyé spécial au Proche-Orient intervient à un moment de relance du processus de paix qui doit être fermement encouragé par les parties et fortement soutenu par la communauté internationale , a indiqué le porte-parole des Nations unies, Fred Eckhart, dans un communiqué.

M. Annan a déjà informé le Conseil de sécurité de la nomination de M. De Soto qui entre en fonctions immédiatement et assistera à la prochaine réunion du Quartette (Etats-Unis, Onu, Russie, Union européenne) prévue le 9 mai à Moscou.

Le Mrap présent 'à sa manière' à la Marche 'des indigènes de la République'  07/05/2005

Le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (Mrap) sera présent à sa manière à la Marche des indigènes de la république qui a lieu dimanche à Paris, a-t-il annoncé samedi dans un communiqué.

Le Mrap dit qu'il n'a pas signé l'appel à la marche dans la mesure où certaines de ses formulations n'ont pas reçu l'agrément de notre mouvement . Il ajoute ne pouvoir être insensible au cri qu'il exprime, notamment l'exigence d'égalité des populations issues du colonialisme et de l'immigration victimes de dénis quotidiens de citoyenneté .

Ainsi, a-t-il annoncé qu'il enverrait une délégation à la Marche. Il y diffusera une Déclaration adoptée récemment par son conseil national. Le document appelle à la reconnaissance des méfaits du colonialisme et du racisme qui en est le corollaire mais aussi à une compréhension des différences apaisée et ouverte sur la tolérance et la confiance réciproque .

La Marche est organisée de la place de la République à Château-Rouge à partir de 14h, à l'occasion du soixantième anniversaire de la répression des manifestations algériennes de Sétif.

Beyrouth rappelle que le Hezbollah est une affaire intérieure  07/05/2005

Le premier ministre libanais Nagib Miqati a affirmé après un entretien avec le secrétaire général de l'ONU son engagement à coopérer avec la communauté internationale. Mais il a souligné que la question du Hezbollah est une affaire intérieure.

Il a exprimé la volonté de coopération de Beyrouth quant à l'enquête sur l'assassinat de l'ex-premier ministre Rafic Hariri, la présence d'observateurs internationaux lors des élections législatives, et la vérification du retrait des troupes syriennes. En revanche la question du sort de la branche armée du Hezbollah est une affaire intérieure, a-t-il souligné.

Nous insistons sur le fait que la solution concernant les armes du Hezbollah viendra essentiellement du dialogue national libanais , a-t-il dit au terme de quarante minutes d'entretien avec Kofi Annan. La résolution 1559 du Conseil de sécurité de l'ONU réclamait le retrait syrien et le démantèlement de toutes les milices libanaises et étrangères sur le sol libanais.

Mais au Liban, un consensus se dessine sur le fait que la dissolution des milices est une question intérieure. La branche armée du Hezbollah y est d'ailleurs qualifiée de résistance anti-israélienne et non de milice.


Crise au Conseil français du culte musulman  07/05/2005

Le président du Conseil français du culte musulman (CFCM), Dalil Boukakeur, a provoqué vendredi une réunion extraordinaire du bureau exécutif de l'instance au siège de la Grande mosquée de Paris, à la demande de plusieurs membres, après la décision annoncée par Fouad Alaoui de quitter le bureau.
Dans un communiqué, le CFCM précise que le bureau exécutif «prend acte» et «entérine» la décision de Fouad Allaoui, vice-président chargé des régions et par ailleurs secrétaire général de l'Union des organisations islamiques de France (UOIF), qui a annoncé dans une lettre en date du 3 mai «la fin de sa participation» au bureau.
Le bureau exécutif du CFCM «déplore» néanmoins «les arguments allégués par Fouad Alaoui mettant en cause son fonctionnement» et «l'accusant 'd'être malade de son incapacité à être effectivement une instance représentative du culte musulman de France»' et de ne pas avoir «'la capacité de prendre ses décisions loin des pressions et des injonctions politiques»'.
Jugeant que ces propos ont un «caractère excessif et non fondé», le bureau rappelle que Fouad Alaoui «participe depuis 1999 à ce processus auquel il était acquis totalement et de manière constante».
En outre, il observe que la nomination de l'aumônier général des prisons musulman -qui a mis le feu aux poudres- a été «strictement encadrée par un échange préalable de points de vue entre le Conseil français du culte musulman et l'Administration pénitentiaire».
Le bureau exécutif du CFCM, dont l'UOIF reste «partie intégrante avec deux représentants en son sein», «demande à cette instance, conformément aux statuts, de désigner son second représentant».

1 ... « 61 62 63 64 65 66 67 » ... 340