Le patriarche latin de Jérusalem, Mgr Michel Sabbah, a exigé vendredi à Berlin la fin de l'occupation israélienne dans les territoires palestiniens.
L'occupation des territoires (palestiniens par Israël) nourrit le terrorisme , a-t-il déclaré dans une allocution prononcée au cours des premières journées oecuméniques allemandes.

La nouvelle vague de colonisations juives dans les territoires palestiniens depuis la deuxième Intifada en 2002 n'a laissé à l'Autorité palestinienne aucune chance de gouverner, a-t-il ajouté au cours d'une discussion dont le thème était: la paix, une illusion? .

Il appartient à Israël, qui est de loin la partie la plus forte, de faire le premier pas afin d'interrompre cette spirale de la violence , a souligné le patriarche latin.

Pendant un autre débat jeudi à l'occasion de ces journées qui rassemblent quelque 200.000 chrétiens catholiques et protestants, Mgr Sabbah avait déjà critiqué la politique israélienne dans les territoires occupés.

Les Palestiniens vivent constamment dans une situation d'injustice , avait-il dit. Dans ces conditions, il est difficile de dire à ce peuple: venez participer au processus de paix , avait ajouté Mrg Sabbah.

Les autorités saoudiennes ont renvoyé ou suspendu 1.710 imams, prêcheurs et muezzins, travaillant dans des mosquées à travers le royaume, rapporte le journal arabe Al-Hayat.
Selon le quotidien à capitaux saoudiens, le ministère des Affaires religieuses a licencié 44 prêcheurs officiant aux prières du vendredi, 160 imams et 149 muezzins au motif qu'ils sont inaptes à travailler dans les mosquées .

Le ministère a également suspendu 517 imams, 90 prêcheurs et 750 muezzins qui ont été sommés de suivre des stages de formation religieuse pour pouvoir réintégrer leurs postes, selon le journal.

Un responsable du département des relations publiques au ministère, cheikh Salmane al-Omari, a affirmé au journal que ces mesures n'étaient pas liées aux attentats suicide meurtriers du 12 mai à Ryad ou à des pressions extérieures.

Selon lui, certains parmi les personnes renvoyées ne se présentaient pas régulièrement au travail alors que d'autres ont demandé à être relevées de leurs fonctions pour échapper à une campagne de réhabilitation lancée par le ministère.

Le rectorat de Lille a émis un avis défavorable à l'ouverture d'un lycée d'enseignement privé musulman, prévue pour la prochaine rentrée, a-t-on appris mercredi auprès de l'initiateur du projet, Amar Lasfar, recteur de la mosquée de Lille-sud.
Il s'agit du troisième avis défavorable successif émis par le rectorat, le premier ayant eu trait au manque d'ancienneté dans l'Education du proviseur et les deux derniers relevant de la sécurité des installations.

Amar Lasfar, qui reconnaît la légitimité des deux premiers refus, a contesté mercredi ce dernier avis défavorable, émis le 23 mai par le conseil académique de l'Education nationale de Lille, arguant que les problèmes de sécurité avaient été réglés.

Malgré un document émanant de la mairie de Lille qui n'a pas ménagé ses efforts en donnant l'avis favorable définitif sur la sécurité des locaux, le recteur, par un pouvoir abusif, a décidé le 23 mai 2003 de rejeter de façon injustifiée notre demande d'ouverture , a-t-il déclaré au cours d'une conférence de presse.

Le lycée Averroès - du nom du philosophe arabo-andalou du XIIème siècle, qui serait le premier lycée musulman de France, devait accueillir dès septembre 2003 trente élèves en classe de seconde.

La Ligue islamique du Nord a indiqué qu'elle avait déposé un recours auprès du Conseil national de l'éducation qui, s'il le souhaite, pourra passer outre la décision du rectorat de Lille et autoriser l'ouverture du lycée.

A quelques jours du sommet du G8 à Evian, les présidents de la FIDH (Fédération internationale des ligues des droits de l'homme) et de la LDH (Ligue des droits de l'homme) invitent Jacques Chirac à faire pression sur Vladimir Poutine pour que la Russie respecte les engagements auxquels elle a souscrit en matière de droits de l'homme.

L’ayatollah Ali Khamenei a réagi hier aux menaces US à l’égard de son pays en refusant toute concession malgré la pression croissante qu’exerce Washington sur l’Iran en matière de terrorisme et de nucléaire. L’attitude du guide suprême de la révolution a été confortée par la Russie et l’Organisation de la conférence islamique. Moscou promet en effet, contre vents et marées, de remplir ses engagements nucléaires envers Téhéran, tandis que l’OCI, qui inaugurait hier sa 30e conférence des ministres des Affaires étrangères, a soutenu l’Iran et la Syrie, tous deux dans le collimateur américain. Le président Khatami a de son côté prôné la modération en appelant les musulmans à se « détourner des deux faces horribles du monde actuel, à savoir le terrorisme et l’unilatéralisme ». À cet effet, son ministre des Affaires étrangères Kamal Kharazi a évoqué, pour la première fois, la possibilité que certains des membres d’el-Qaëda détenus en Iran y soient jugés.

Une centaine de journalistes et de militants des droits de l'homme ont manifesté jeudi à Rabat pour réclamer la libération du journaliste marocain Ali Lamrabet, incarcéré mercredi après sa condamnation à 4 ans de prison ferme, a constaté un journaliste de l'AFP.

M. Lamrabet directeur des deux hebdomadaires satiriques Demain Magazine et Doumane (en arabe), a été condamné pour «outrage à la personne du roi» et pour des atteintes au «régime monarchique» et à «l'intégrité territoriale» du royaume. Ses deux journaux ont en outre été interdits.

Les participants ont scandé des slogans réclamant la libération d'Ali Lamrabet, devant le siège du Syndicat national de la presse marocaine (SNPM) à Rabat. «Le plus important pour nous maintenant, c'est obtenir la libération d'Ali Lamrabet», a déclaré à l'AFP le secrétaire général du SNPM, Younès Moujahid.

«Ali Lamrabet a été condamné en application d'articles relevant de deux textes de loi différents: le Code de la presse, pour la diffamation et le Code pénal marocain, qui a permis l'incarcération immédiate du journaliste au lieu d'attendre un pourvoi en appel», a déploré M. Moujahid. «Il s'agit en fait d'une double condamnation», a-t-il ajouté.

Les Premiers ministres israélien et palestinien, Ariel Sharon et Mahmoud Abbas, se rencontrent ce jeudi soir à Jérusalem pour la seconde fois depuis que ce dernier, alias Abou Mazen, partage depuis la fin avril une partie du pouvoir que Yasser Arafat concentrait auparavant entre ses mains.

Celui-ci n'est plus considéré comme un interlocuteur valable par Sharon, qui s'est refusé à le rencontrer, imité en cela par George Bush Jr, dont les pressions sur le président palestinien ont abouti à la nomination d'un Premier ministre acceptable comme partenaire par l'Etat juif.

Abou Mazen, artisan et signataire des accords d'Oslo de 1993 et adversaire déclaré de la militarisation de la seconde intifada, a fait part jeudi dans le journal israélien Yedioth Ahronoth de son espoir de convaincre avant la semaine prochaine le mouvement Hamas d'observer une trêve des attentats.

Le Hamas a dit étudier les propositions d'Abou Mazen. En revanche, dans un communiqué faxé à Reuters, les Brigades des martyrs d'Al Aksa, qui sont aussi à l'origine de nombreux attentats contre des civils israéliens, ont rejeté la feuille de route en enfer et annoncé qu'il n'y aurait pas de trêve avant le rétablissement inconditionnel de tous les droits palestiniens.

Luc Ferry s'est efforcé de rassurer les parents d'élèves sur les menaces de perturbation des épreuves du baccalauréat, en tenant un langage de fermeté qui a relancé la colère des syndicats d'enseignants.
Le ministre de l'Education, qui effectuait une visite surprise au 84e congrès de la Fédération des parents d'élèves de l'enseignement public (PEEP) à Amnéville (Moselle), a annoncé la création d'une cellule de crise pour les examens.

Il a également menacé de faire appel aux forces de l'ordre si nécessaire dans l'île de la Réunion où la situation était, selon lui, presque insurrectionnelle jusqu'à ces dernières heures.

La Réunion a toujours voulu être traitée comme le reste de la métropole. La fermeté sera de mise là-bas comme ailleurs , a-t-il dit.

Une nouvelle secousse tellurique d'une magnitude de 5,8 sur l'échelle ouverte de Richter a été ressentie jeudi matin à Alger, a indiqué le Centre algérien de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (CRAAG).

Cette secousse, dont l'épicentre a été localisé dans le secteur de Zemmouri (70 km à l'est d'Alger), a été suivie de deux répliques à 03H18 (02H18 GMT) et 03H21 (02H21 GMT) de magnitude respective de 3,7 et 4,2. La forte secousse a eu lieu à 03H15 (02H15 GMT) dans la capitale et sa région, faisant trembler les immeubles. Elle a fait quelques blessés et un peu de dégâts , a indiqué un responsable de la protection civile. Une femme a été blessée en sautant par la fenêtre de son appartement à Boumerdès (50 km à l'est d'Alger), une ville proche de l'épicentre localisé à Zemmouri (70 km à l'est d'Alger), et d'autres personnes ont été blessées lors de mouvements de panique qui se sont produits après cette secouse.

Le pasteur Marcel Manoël, président du Conseil national de l'Eglise réformée de France (ERF), a affirmé jeudi que la foi ne saurait être enfermée dans la sphère du privé et de l'intime , à l'ouverture à Artigues-près-Bordeaux (Gironde) du synode annuel de son Eglise.
Après avoir souligné l'attachement de son Eglise à la laïcité, le pasteur Manoël a expliqué que cela signifiait le respect de l'autre, de ses convictions et de ses opinions , ainsi que le respect de l'Etat et du droit, et l'autonomie du politique .

Mais la laïcité ne signifie pas que les convictions religieuses seraient interdites dans tout ce qui est public, ne devraient pas s'y exprimer, participer aux débats et contribuer aux choix qui en découlent , a-t-il poursuivi avant d'ajouter que la foi ne saurait être enfermée dans la sphère du privé et de l'intime .

L’ancien prince héritier de Jordanie, Hassan bin Talal, devrait présider une équipe d’experts arabes chargés d’élaborer un projet de réforme de la Ligue arabe, a-t-on appris hier auprès de la Ligue. Selon des responsables à la Ligue arabe, des concertations sont en cours pour former cette équipe d’experts politiques et juridiques arabes, qui serait présidée par le prince Hassan, oncle du roi Abdallah II, et devrait étudier les différentes propositions des pays membres de la Ligue. L’équipe devrait soumettre un rapport sur ses travaux au prochain sommet arabe à Tunis en mars 2004. La Ligue arabe envisage une réforme radicale de son fonctionnement pour assurer sa survie, après avoir été mise à mal par la guerre contre l’Irak.

La population égyptienne a atteint les 70 millions, a déclaré Ihab Eloui, président du Centre national pour la mobilisation et les statistiques (Capmas), cité hier par le journal gouvernemental al-Akhbar.
Selon le responsable, la croissance annuelle a atteint le chiffre de 1,3 million de personnes. Selon les chiffres du Capmas, plus de 1,9 million d’Égyptiens résident hors du pays. L’Égypte comptait, au 1er janvier 1993, 58 987 000 habitants. Le président Hosni Moubarak met régulièrement en garde contre l’accroissement démographique rapide en Égypte et avertit que l’État n’arrivera plus à satisfaire les besoins médicaux et éducatifs de la population.

Le livre sacré de l'islam, le Coran, a trouvé sa nécropole au Pakistan, dans une montagne du sud de Quetta qu'un groupe d'amis a décidé il y a dix ans de creuser de galeries pour sauvegarder les exemplaires du livre que l'islam interdit de détruire.
Telle une pyramide dédiée au livre sacré musulman, Jabbal-e Noor-ul-Quran (la Colline de la Lumière du Coran, en ourdou) est aujourd'hui percée de plusieurs kilomètres de tunnels où s'entassent des monceaux de sacs de toile remplis de pages saintes.

Plusieurs caves ont été taillées dans le calcaire de la colline. La plus ancienne parcourt 1.650 mètres en un damier très régulier. Tout le long du boyau de deux mètres de large et deux mètres de haut, de grands sacs de toile en forme de polochon sont soigneusement empilés jusqu'au plafond.

Des milliards de pages du Coran reposent ainsi à l'abri de la lumière, de l'humidité et de la chaleur de la capitale de la province du Baloutchistan, Quetta, qui étend ses faubourgs jusqu'au pied de la colline.

Le Sénat a adopté au cours de la nuit de mardi à mercredi le projet de loi du ministre des Affaires sociales François Fillon décentralisant le RMI (Revenu minimum d'insertion) et créant le RMA (Revenu minimum d'activité), en première lecture.

La droite UMP-UC a voté pour le texte alors que les socialistes et les communistes se sont prononcés contre.

A présent le projet de loi sera examiné en première lecture par l'Assemblée nationale.

Les sénateurs ont apporté quelques modifications au texte. Ils ont supprimé l'obligation d'inscription dans le budget départemental de 17% des crédits consacrés par l'Etat au paiement du RMI dans l'année précédente prévue dans le texte initial du gouvernement.

Le Sénat a également donné plus de souplesse au RMA, en accord avec le gouvernement, en proposant de moduler la durée du travail en fonction des capacités de la personne et de son projet professionnel .

Il a adopté un amendement de la Commission des Affaires sociales, présenté par le rapporteur Bernard Seillier (NI, Aveyron) qui prévoit la possibilité de dépasser la durée de 20 heures hebdomadaire pour le RMA.

Par ailleurs, M. Seillier a renoncé à réduire de deux ans à an l'ancienneté des Rmistes pour pouvoir accéder à un RMA après l'engagement du ministre de prévoir dans un décret une durée inférieure à deux ans et s'approchant d'un an .

Le secrétaire général de l'Organisation de la conférence islamique, Abdelwahed Belkeziz, a rejeté mercredi toute menace contre ses membres, dont font partie l'Iran et la Syrie, dans le collimateur des Etats-Unis.

M. Belkeziz, a aussi affirmé à l'ouverture du 30ème conférence des ministres des Affaires étrangères de l'OCI, que la feuille de route , plan de paix dans le conflit israélo-palestinien, doit être appliquée à la lettre et non pas distordue par des conditions préalables . Après les événements d'Irak, il incombe à l'OCI de suivre avec vigilance la situation stratégique au Proche-Orient et d'empêcher que ne soient réutilisées les vieilles formules colonisatrices qui ont dessiné la carte de la région au tournant du siècle passé , a-t-il affirmé dans une allusion évidente aux projets américains pour la région.

Jacques Chirac et George W. Bush auront un entretien en tête à tête lundi 2 juin en marge du sommet du G8 à Evian, a annoncé mercredi la porte-parole de l'Elysée, Catherine Colonna.

Ariel Sharon a-t-il changé ? Pendant longtemps, le Premier ministre israélien a été le héros des nationalistes en raison de son hostilité à la création d'un Etat palestinien. Mais son accord, même conditionnel, à la feuille de route pour la paix au Proche-Orient suscite aujourd'hui de nombreuses interrogations.

L'ancien général a-t-il changé d'avis ou de tactique ? Les hypothèses sont nombreuses: Sharon veut se faire une place dans l'Histoire. Il essaie d'échapper aux pressions américaines. Il veut éviter qu'on lui reproche l'échec du plan de paix, estimant que les Palestiniens eux-mêmes le saboteront en ne réussissant pas à donner un coup d'arrêt définitif à la guerre de guérilla.

Il ne sait peut-être pas lui-même s'il a changé d'avis ou non , dit Yossi Beilin, un des architectes des précédents plans de paix. Raanan Gissin, un proche collaborateur du Premier ministre, affirme qu'il est sincèrement décidé à mettre un terme au conflit et qu'il n'a jamais manoeuvré pour le plaisir de manoeuvrer .

Luciano Pavarotti, accompagné de Ricky Martin, Bono, Queen, Eric Clapton, Andrea Bocelli et Liza Minelli (la jambe dans le plâtre), a chanté mardi soir à Modène pour les réfugiés irakiens.

Le chanteur d'opéra a créé il y a dix ans la soirée Pavarotti et ses amis , un concert de charité annuel qui se déroule à Modène, sa ville natale. Les fonds recueillis seront cette année destinés à l'aide humanitaire d'urgence en Irak.

Outre la vente des tickets, le concert a généré des droits télévisuels, puisqu'il était retransmis en Italie et d'autres pays.

Bono, en duo avec le ténor, a chanté une version latino-anglaise d' Ave Maria .

Minelli, qui s'était cassé la rotule du genou dimanche, a chanté a capella et en live quelques morceaux de la comédie musicale Cabaret , en duplex depuis son hôpital, l'Instituto Rizzoli.

Qu'y a-t-il de bon à rester assis seul dans votre chambre? , a chanté Minelli, entouré de membres du personnel de l'hôpital et de sa famille.

Je suis fière de participer à cela comme je le peux , a déclaré la star qui doit se faire opérer mercredi.

La chanteuse de 58 ans a trébuché dimanche dans un couloir de l'Hotel Grand Baglioni, à Bologne, tandis qu'elle allait de sa suite à l'ascenseur, a affirmé son agent Warren Cowan, basé à Los Angeles.

Il y a dix ans, Bono et Pavarotti avaient monté un concert au bénéfice des enfants de Bosnie.

Jean-Pierre Raffarin, contesté dans la rue et chahuté par l'opposition à l'Assemblée nationale, a affirmé mercredi avoir tendu la main aux enseignants qui protestent contre sa réforme des retraites, la décentralisation et la politique du ministre de l'Education nationale Luc Ferry.

Les États-Unis durcissent le ton vis-à-vis de l’Iran à propos de l’Irak, du nucléaire et du terrorisme, mais l’Administration Bush paraît divisée sur la stratégie à adopter vis-à-vis de Téhéran. « L’Iran doit comprendre que tout effort pour tenter de refaire l’Irak à l’image de l’Iran sera fermement combattu », a ainsi déclaré le secrétaire à la Défense, Donald Rumsfeld, qui milite pour une position plus ferme à l’égard du régime des ayatollahs. Cependant, la Maison-Blanche et le département d’État ont assuré que leur politique à l’égard de l’Iran « ne changeait pas », à la suite d’informations faisant état d’une possible stratégie de soutien à un soulèvement populaire contre le régime islamique. Des entretiens « de coordination » sur la politique à suivre vis-à-vis de l’Iran devraient se tenir demain entre le secrétaire d’État Colin Powell, Condoleezza Rice, la conseillère présidentielle pour la sécurité nationale, et M. Rumsfeld. Les deux premiers seraient d’avis de donner sa chance au président Khatami, alors que le chef du Pentagone estime que le chef de l’État iranien était « tenu en laisse » par les religieu