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Bouteflika sortira de l'hôpital 'dans quelques jours'  15/12/2005

Le président algérien Abdelaziz Bouteflika, hospitalisé depuis le 26 novembre à l'hôpital militaire du Val-de Grâce de Paris, sortira "dans quelques jours", affirmé jeudi le chef du gouvernement Ahmed Ouyahia.

"La sortie du président Abdelaziz Bouteflika de l'hôpital du Val-de-Grâce interviendra dans quelques jours", a précisé M. Ouyahia à l'agence algérienne de presse APS.

Il a ajouté que,"selon les informations qu'(il) recueille quotidiennement auprès de l'équipe se trouvant aux côtés du chef de l'Etat à Paris, y compris le professeur Messaoud Zitouni, la convalescence du président Bouteflika se déroule de manière parfaite."

"L'absence, à ce jour, d'un communiqué médical depuis celui déjà émis par le professeur Zitouni est tout à fait normale, ce même communiqué contenait l'ensemble des indications appropriées et avait de surcroît précisé que le Chef de l'Etat suit la phase de convalescence prescrite par ses médecins", a souligné M. Ouyahia.

M. Ouyahia a également démenti "fermement les rumeurs insensées, véhiculées par certaines sources étrangères, au sujet de l'état de santé de M. Abdelaziz Bouteflika", dans une allusion à des journaux français et marocains laissant entendre que l'état de santé de M. Bouteflika serait préoccupant.

Quelques heures auparavant, le chef de la diplomatie algérienne, Mohamed Bedjaoui, avait affirmé à la radio, que M. Bouteflika "est en bonne santé, il n'y a aucun problème. Bientôt, dans les prochains jours, son excellence le président de la République reviendra dans son pays".

M. Bouteflika, 68 ans, a été opéré d'un "ulcère hémorragique au niveau de l'estomac", selon le seul communiqué médical algérien, signé par le professeur Zitouni et diffusé le 5 décembre après l'admission du chef de l'Etat algérien à l'hôpital du Val-de-Grâce.

Plusieurs dirigeants algériens ont affirmé depuis que le président Bouteflika poursuivait normalement sa convalescence et "continue à gérer les affaires de l'Etat".

De leur côté, les autorités françaises se sont réfugiées derrière le secret médical.

Jeudi le spécialiste en urologie et député français, le professeur Bernard Debré a déclaré sur la radio publique France Inter que le président algérien souffrait de manière "vraisemblable" d'un cancer de l'estomac.

Il a expliqué que son état, en cas de cancer, nécessitait "une chimiothérapie extrêmement lourde".