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Astrolabe en laiton, Iran, 1650
Astrolabe en laiton, Iran, 1650, signé du facteur Muhammad Mahdî.
Laiton coulé et en feuille, découpé et gravé © Nour Foundation. Courtesy of the Khalili Family Trust L’objet comporte de superbes gravures donnant une masse d’informations techniques, des versets coraniques et de la poésie persane, dont un chronogramme (« C’est le miroir d’Alexandre et la coupe dans laquelle l’on peut voir le monde ») qui fournit la date 1060 H / 1650-1651. Muhammad Mahdî, actif de 1649 à 1663, était issu d’une famille de facteurs d’astrolabes. On lui doit la graduation de l’instrument, étape la plus importante de la fabrication d’un astrolabe. Il a fait des tympans pour cinq latitudes différentes, comportant chacun une liste des principales villes. Le fait que l’Iran des XVIIe et XVIIIe siècles ait laissé tant d’instruments d’une grande précision et au décor soigné témoigne de la popularité de l’astrologie à la cour des Safavides, mais aussi d’un intérêt pour la science astronomique. Ces instruments révèlent également le très vif intérêt que suscitent les progrès de l’astronomie européenne. |
Points de vue - Gianguglielmo Lozato
A l’Olympique de Marseille, Roberto De Zerbi en fédérateur
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