Sur le vif
L'incompréhension monte à Strasbourg. En quelques jours, des actes islamophobes répétés ont été perpétrés à l'encontre de responsables musulmans et du maire de la ville.
Samedi, c'est sur les murs du domicile privé de Roland Ries, maire de Strasbourg, que l'on retrouve des inscriptions racistes et islamophobes.
Dans la nuit du lundi au mardi, c'est la voiture d'un responsable du projet de la future Grande Mosquée de Strasbourg (GMS) qui a été recouverte de tags similaires, ainsi qu'une voiture garée devant le domicile de Fouad Douai, gérant de de la GMS, sur laquelle on pouvait lire « Islam dehors », « Minarets, non » ou encore « Immigrés dehors ».
À quelques semaines des élections régionales, la tension est palpable autour du projet de la GMS, accordé par le sénateur-maire (PS) Roland Ries. Celui-ci avait publiquement dénoncé le référendum suisse contre les minarets et soutenu le projet de mosquée de la communauté musulmane.
Des tentatives d'intimidation qui reflètent peut-être le laisser-faire des autorités policières et judiciaires dans le suivi de ces affaires à caractère hautement condamnable par la loi française.
Pour le moment, aucun suspect n’a été arrêté. Le Conseil régional du culte musulman Alsace ainsi que plusieurs responsables politiques ont dénoncé avec fermeté ces agressions.
Lire aussi :
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L’Europe de l’islamophobie silencieuse
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