Le Conseil Français du Culte Musulman (CFCM) considère que la proposition qui intervient à la veille de grandes échéances électorales pour demander que Kippour et l’Aïd el-Kebir (Aïd El Adha) soient jours fériés est inopportune même si cela part d'un bon sentiment.
Le CFCM estime que l’attention des candidats à la présidence de la République et d’une manière générale à la gestion des affaires publiques doit être portée prioritairement sur les nombreuses questions importantes qui concernent l’ensemble de nos concitoyens indépendamment de leur religion ou conviction.
Le CFCM considère que ce type de propositions marginales eu égard aux grands défis que doit relever notre communauté nationale pourrait être débattu sereinement loin des enjeux électoraux dans un cadre plus général traitant de l’ensemble des fêtes religieuses et leur place dans l’organisation des différentes activités de notre société.
Par ailleurs, le CFCM s’inquiète des conséquences de la proposition de loi qui vise à étendre à des personnes privées l’obligation de neutralité qui jusque-là pesait uniquement sur les fonctionnaires incarnant l'Etat dans l’exercice de leurs fonctions. Cette proposition qui sera discutée au Sénat le 17 janvier prochain bafoue explicitement la liberté de conviction et introduit une modification majeure dans l’un des fondements de la République qu’est le principe de laïcité.
Le CFCM considère que l’invitation des religions sous quelle forme que ce soit aux débats des campagnes électorales à venir pourrait, malgré les bonnes intentions, être source de surenchère et d’instrumentalisation politiques nuisibles à l’intérêt général.
Fait à Paris, le 13 janvier 2012
Mohammed MOUSSAOUI
Président du CFCM
Le CFCM estime que l’attention des candidats à la présidence de la République et d’une manière générale à la gestion des affaires publiques doit être portée prioritairement sur les nombreuses questions importantes qui concernent l’ensemble de nos concitoyens indépendamment de leur religion ou conviction.
Le CFCM considère que ce type de propositions marginales eu égard aux grands défis que doit relever notre communauté nationale pourrait être débattu sereinement loin des enjeux électoraux dans un cadre plus général traitant de l’ensemble des fêtes religieuses et leur place dans l’organisation des différentes activités de notre société.
Par ailleurs, le CFCM s’inquiète des conséquences de la proposition de loi qui vise à étendre à des personnes privées l’obligation de neutralité qui jusque-là pesait uniquement sur les fonctionnaires incarnant l'Etat dans l’exercice de leurs fonctions. Cette proposition qui sera discutée au Sénat le 17 janvier prochain bafoue explicitement la liberté de conviction et introduit une modification majeure dans l’un des fondements de la République qu’est le principe de laïcité.
Le CFCM considère que l’invitation des religions sous quelle forme que ce soit aux débats des campagnes électorales à venir pourrait, malgré les bonnes intentions, être source de surenchère et d’instrumentalisation politiques nuisibles à l’intérêt général.
Fait à Paris, le 13 janvier 2012
Mohammed MOUSSAOUI
Président du CFCM