Al-Arabiya a déploré jeudi la mort de trois de ses journalistes, dont la reporter Atwar Bahjat, enlevés et tués près de Samarra, à 125 km au nord de Bagdad, où l'équipe couvrait l'attaque d'un mausolée chiite.
"Al-Arabiya paye encore une fois le prix de sa quête soutenue de la vérité", écrit la direction de la chaîne arabe dans un communiqué publié à son siège à Dubaï.
"La main de la trahison en Irak a de nouveau réduit au silence une voix médiatique qui a tenu à remplir pleinement sa mission professionnelle" en rapportant, en images, les suites de l'attentat de Samarra, ajoute le texte.
Les trois membres de l'équipe d'Al-Arabiya ont été enlevés mercredi au nord de Samarra et leurs corps retrouvés jeudi, a indiqué la police de Samarra.
Selon elle, ils ont été enlevés par des hommes armés à leur sortie de Samarra mercredi soir et une quatrième personne qui les accompagnait a pu prendre la fuite.
"Il n'a pas été possible de s'assurer de l'identité de (ces) hommes armés, ni du groupe auquel ils appartiennent", indique dans son communiqué Al-Arabiya, précisant qu'outre Atwar Bahjat, 30 ans, les deux autres victimes sont "le caméraman Khaled Mahmoud Al-Falahi, 39 ans, et le preneur de son Adnane Khaïrallah, 36 ans".
Atwar Bahjat s'était rendue mercredi en début d'après-midi à Samarra pour couvrir la destruction partielle d'un mausolée chiite par un attentat. Elle avait fait deux directs depuis cette ville, avant d'en repartir peu avant 18H00 (15HOO GMT).
Al-Arabiya consacrait jeudi de larges espaces de ses journaux d'informations à "l'assassinat" des trois journalistes, diffusant en boucle le dernier direct de Atwar Bahjat dans lequel elle annonçait qu'elle se trouvait aux portes de Samarra "à la tombée de la nuit".
Née en 1976 d'un père sunnite et d'une mère chiite, Atwar Bahjat a commencé sa carrière journalistique en 1997 dans des médias irakiens, dont le quotidien Al-Joumhouriya, avant d'être embauchée par la chaîne de télévision qatarie Al-Jazira en 2003 puis par Al-Arabiya en janvier dernier, d'après cette chaîne.
Elle était "une des plus brillantes journalistes de sa génération", a déclaré l'un de ses collègues, Abdel Azim Mohammad, sur Al-Jazira.
"C'était une professionnelle, qui se précipitait sur le terrain à chaque fois que l'événement l'y appelait. Bien que femme dans un milieu d'hommes, elle était toujours volontaire. Elle s'est rendue à Samarra malgré le danger, là où même des journalistes hommes avaient refusé de s'aventurer", a-t-il ajouté.
"Ses assassins n'ont pas seulement voulu faire taire Atwar, mais aussi la libre parole. Ils veulent occulter le drame que vit le peuple irakien", a-t-il encore dit.
L'attentat contre le mausolée des imams Ali al-Hadi et Hassan al-Askari, lieu saint chiite à Samarra, une ville sunnite, a provoqué des représailles anti-sunnites qui ont fait au moins 130 morts à travers le pays, d'après des sources de sécurité.
Chaîne à capitaux notamment saoudiens basée à Dubaï depuis son lancement début 2003, Al-Arabiya avait déjà perdu deux journalistes et un caméraman, tués dans l'exercice de leurs fonctions en Irak.
"Al-Arabiya paye encore une fois le prix de sa quête soutenue de la vérité", écrit la direction de la chaîne arabe dans un communiqué publié à son siège à Dubaï.
"La main de la trahison en Irak a de nouveau réduit au silence une voix médiatique qui a tenu à remplir pleinement sa mission professionnelle" en rapportant, en images, les suites de l'attentat de Samarra, ajoute le texte.
Les trois membres de l'équipe d'Al-Arabiya ont été enlevés mercredi au nord de Samarra et leurs corps retrouvés jeudi, a indiqué la police de Samarra.
Selon elle, ils ont été enlevés par des hommes armés à leur sortie de Samarra mercredi soir et une quatrième personne qui les accompagnait a pu prendre la fuite.
"Il n'a pas été possible de s'assurer de l'identité de (ces) hommes armés, ni du groupe auquel ils appartiennent", indique dans son communiqué Al-Arabiya, précisant qu'outre Atwar Bahjat, 30 ans, les deux autres victimes sont "le caméraman Khaled Mahmoud Al-Falahi, 39 ans, et le preneur de son Adnane Khaïrallah, 36 ans".
Atwar Bahjat s'était rendue mercredi en début d'après-midi à Samarra pour couvrir la destruction partielle d'un mausolée chiite par un attentat. Elle avait fait deux directs depuis cette ville, avant d'en repartir peu avant 18H00 (15HOO GMT).
Al-Arabiya consacrait jeudi de larges espaces de ses journaux d'informations à "l'assassinat" des trois journalistes, diffusant en boucle le dernier direct de Atwar Bahjat dans lequel elle annonçait qu'elle se trouvait aux portes de Samarra "à la tombée de la nuit".
Née en 1976 d'un père sunnite et d'une mère chiite, Atwar Bahjat a commencé sa carrière journalistique en 1997 dans des médias irakiens, dont le quotidien Al-Joumhouriya, avant d'être embauchée par la chaîne de télévision qatarie Al-Jazira en 2003 puis par Al-Arabiya en janvier dernier, d'après cette chaîne.
Elle était "une des plus brillantes journalistes de sa génération", a déclaré l'un de ses collègues, Abdel Azim Mohammad, sur Al-Jazira.
"C'était une professionnelle, qui se précipitait sur le terrain à chaque fois que l'événement l'y appelait. Bien que femme dans un milieu d'hommes, elle était toujours volontaire. Elle s'est rendue à Samarra malgré le danger, là où même des journalistes hommes avaient refusé de s'aventurer", a-t-il ajouté.
"Ses assassins n'ont pas seulement voulu faire taire Atwar, mais aussi la libre parole. Ils veulent occulter le drame que vit le peuple irakien", a-t-il encore dit.
L'attentat contre le mausolée des imams Ali al-Hadi et Hassan al-Askari, lieu saint chiite à Samarra, une ville sunnite, a provoqué des représailles anti-sunnites qui ont fait au moins 130 morts à travers le pays, d'après des sources de sécurité.
Chaîne à capitaux notamment saoudiens basée à Dubaï depuis son lancement début 2003, Al-Arabiya avait déjà perdu deux journalistes et un caméraman, tués dans l'exercice de leurs fonctions en Irak.