Sur le vif
Tirant des balles réelles en l'air et usant de gaz lacrymogènes, la police égyptienne s'est interposée dimanche entre manifestants musulmans et coptes à Alexandrie. Les affrontements entre les deux communautés ont fait une quarantaine de blessés, qui viennent s'ajouter aux 22 blessés de la veille. Un musulman de 24 ans, battu samedi par des chrétiens, a succombé dimanche matin à ses blessures, a rapporté Mustafa Mohammed Mustafa, un parlementaire des Frères musulmans.
Environ 2.000 policiers anti-émeutes ont installé dimanche un cordon de sécurité devant l'église Saint Maxime, à Alexandrie, pour tenter de limiter les affrontements après que quelque 200 jeunes eurent quitté l'édifice armés de matraques, de croix de bois et machettes. Malgré cela, les protestataires, âgés pour la plupart de 12 à 25 ans, ont lancé des pierres et des bouteilles. D'autres ont jeté des cocktails Molotov depuis les balcons des bâtiments voisins. Des policiers ont été vus en train de frapper un garçon d'une douzaine d'années.
Devant l'église, les manifestants coptes ont chargé le cordon de police à plusieurs reprises. De l'autre côté, des manifestants musulmans ont fait de même.Les forces de sécurité ont arrêté 80 personnes samedi et dimanche. D'après des responsables, des renforts ont été envoyés à Alexandrie, deuxième ville d'Egypte, pour y rétablir l'ordre. Les affrontements ont éclaté samedi lors des funérailles d'un chrétien de 78 ans, Nushi Atta Girgis, tué vendredi devant l'église des Saints dans le quartier de Sidi Bishr. Il fait partie des 17 victimes d'une série d'attaques à l'arme blanche perpétrées vendredi: au moins 16 autres personnes ont été blessées dans trois églises coptes d'Alexandrie.
Dimanche, un juge d'Alexandrie a ordonné que soit placé en observation dans un hôpital psychiatrique l'auteur présumé des attaques à l'arme blanche de vendredi. Mahmoud Salah-Eddin Abdel-Raziq est schizophrène, d'après un diagnostic réalisé avant les attaques.
Environ 2.000 policiers anti-émeutes ont installé dimanche un cordon de sécurité devant l'église Saint Maxime, à Alexandrie, pour tenter de limiter les affrontements après que quelque 200 jeunes eurent quitté l'édifice armés de matraques, de croix de bois et machettes. Malgré cela, les protestataires, âgés pour la plupart de 12 à 25 ans, ont lancé des pierres et des bouteilles. D'autres ont jeté des cocktails Molotov depuis les balcons des bâtiments voisins. Des policiers ont été vus en train de frapper un garçon d'une douzaine d'années.
Devant l'église, les manifestants coptes ont chargé le cordon de police à plusieurs reprises. De l'autre côté, des manifestants musulmans ont fait de même.Les forces de sécurité ont arrêté 80 personnes samedi et dimanche. D'après des responsables, des renforts ont été envoyés à Alexandrie, deuxième ville d'Egypte, pour y rétablir l'ordre. Les affrontements ont éclaté samedi lors des funérailles d'un chrétien de 78 ans, Nushi Atta Girgis, tué vendredi devant l'église des Saints dans le quartier de Sidi Bishr. Il fait partie des 17 victimes d'une série d'attaques à l'arme blanche perpétrées vendredi: au moins 16 autres personnes ont été blessées dans trois églises coptes d'Alexandrie.
Dimanche, un juge d'Alexandrie a ordonné que soit placé en observation dans un hôpital psychiatrique l'auteur présumé des attaques à l'arme blanche de vendredi. Mahmoud Salah-Eddin Abdel-Raziq est schizophrène, d'après un diagnostic réalisé avant les attaques.
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