Une femme noire et une fillette blanche ont été tuées par balles jeudi en pleine rue et en plein jour dans le centre historique d'Anvers dans ce que le gouvernement belge et la police ont décrit comme une attaque raciste. Le meurtrier présumé, un jeune homme de 18 ans présenté par les autorités comme un skinhead aux sympathies connues pour l'extrême droite, avait tiré auparavant sur une femme d'origine turque, la blessant sérieusement, selon la police.
Après ces deux attaques, un policier est intervenu et, à trois reprises, a sommé le jeune homme de poser son arme de gros calibre au sol, a précisé Dominique Reyniers, porte-parole du parquet d'Anvers, interrogée par la chaîne VRT. L'homme, qui a refusé d'obtempérer, a fait un mouvement brusque. Le policier a alors ouvert le feu, le blessant au ventre, a ajouté Mme Reyniers. L'agresseur présumé a été conduit à l'hôpital et sera interrogé ultérieurement.
Selon la police, le jeune homme n'était pas connu des services de police et n'avait pas de liens connus avec les victimes. Les autorités ont parlé d'agression raciste. "Ces crimes horribles et lâches sont une forme de racisme extrême", a dénoncé le Premier ministre belge Guy Verhofstadt dans un communiqué. "Personne ne peut ignorer ce à quoi peut conduire l'extrême droite." Le chef du gouvernement a appelé toutes les communautés du pays à réagir prudemment à ces crimes.
Après ces deux attaques, un policier est intervenu et, à trois reprises, a sommé le jeune homme de poser son arme de gros calibre au sol, a précisé Dominique Reyniers, porte-parole du parquet d'Anvers, interrogée par la chaîne VRT. L'homme, qui a refusé d'obtempérer, a fait un mouvement brusque. Le policier a alors ouvert le feu, le blessant au ventre, a ajouté Mme Reyniers. L'agresseur présumé a été conduit à l'hôpital et sera interrogé ultérieurement.
Selon la police, le jeune homme n'était pas connu des services de police et n'avait pas de liens connus avec les victimes. Les autorités ont parlé d'agression raciste. "Ces crimes horribles et lâches sont une forme de racisme extrême", a dénoncé le Premier ministre belge Guy Verhofstadt dans un communiqué. "Personne ne peut ignorer ce à quoi peut conduire l'extrême droite." Le chef du gouvernement a appelé toutes les communautés du pays à réagir prudemment à ces crimes.