NASA/JPL
Un mammifère sur quatre en péril
L’unité mondiale pour la nature l'Union (UICN) est un organisme qui rassemble 81 États, 113 organismes publics, plus de 850 organisations non gouvernementales et quelque 10 000 scientifiques et experts de 181 pays.
Relevant ainsi une dégradation constante de notre environnement, l’UICN pose un constat alarmant sur l’accélération de la disparition d’espèces animales ou végétales. Il y aurait aujourd’hui 784 espèces déclarées « éteintes » et 65 autres ne vivraient qu’en captivité, ou en culture. Sur les 40 169 espèces évalués selon les critères de la Liste rouge de l’UICN, 16 125 sont aujourd'hui déclarées menacées d'extinction. Un amphibien sur trois et un quart des espèces de conifères du monde, un oiseau sur huit et un mammifère sur quatre sont en péril.
L’Ours blanc serait voué à l’extinction, à cause de la disparition progressive de son environnement vitale qu’est la banquise. Le réchauffement climatique devrait, selon l’UICN, détruire de 50 à 100% des glaces polaires dans les 50 à 100 prochaines années, ayant pour conséquences la disparition progressive de l’ours polaire de 35% en 45 ans.
La chasse non contrôlée est aussi une des causes de la vulnérabilité de certaines espèces comme les gazelles du désert ou encore l’hippopotame. En république démocratique du Congo, 95 % des hippopotames ont été décimés. « Touchées par les conflits régionaux et l'instabilité politique qui règne dans certains pays d'Afrique, beaucoup de populations connaissent des difficultés et l'impact sur la faune sauvage est également dévastateur » déclare Jeffrey McNeely, Conseiller scientifique en chef de l'UICN.
Relevant ainsi une dégradation constante de notre environnement, l’UICN pose un constat alarmant sur l’accélération de la disparition d’espèces animales ou végétales. Il y aurait aujourd’hui 784 espèces déclarées « éteintes » et 65 autres ne vivraient qu’en captivité, ou en culture. Sur les 40 169 espèces évalués selon les critères de la Liste rouge de l’UICN, 16 125 sont aujourd'hui déclarées menacées d'extinction. Un amphibien sur trois et un quart des espèces de conifères du monde, un oiseau sur huit et un mammifère sur quatre sont en péril.
L’Ours blanc serait voué à l’extinction, à cause de la disparition progressive de son environnement vitale qu’est la banquise. Le réchauffement climatique devrait, selon l’UICN, détruire de 50 à 100% des glaces polaires dans les 50 à 100 prochaines années, ayant pour conséquences la disparition progressive de l’ours polaire de 35% en 45 ans.
La chasse non contrôlée est aussi une des causes de la vulnérabilité de certaines espèces comme les gazelles du désert ou encore l’hippopotame. En république démocratique du Congo, 95 % des hippopotames ont été décimés. « Touchées par les conflits régionaux et l'instabilité politique qui règne dans certains pays d'Afrique, beaucoup de populations connaissent des difficultés et l'impact sur la faune sauvage est également dévastateur » déclare Jeffrey McNeely, Conseiller scientifique en chef de l'UICN.
Ecosystème en danger
Ces réalités existent non seulement sur terre mais en mer, « 56 % des 252 espèces de poissons d'eau douce endémiques du bassin méditerranéen sont menacés d'extinction ce qui représente la plus forte proportion pour toutes les évaluations régionales de poissons d'eau douce effectuées à ce jour » selon le rapport de l’UICN. « Nous avons besoin de poissons pour nous nourrir mais les activités de l'homme dans les bassins versants -- le défrichement des forêts, la pollution, l'exploitation de l'eau et l'eutrophisation sont les principaux facteurs qui influencent la qualité de l'eau et sa quantité. L'impact est énorme sur les espèces d'eau douce et, en conséquence, sur les communautés riveraines » déclare Dr. Jean-Christophe Vié, Coordonnateur adjoint du Programme de l'UICN pour les espèces.
La mise en conservation de ces espèces est une solution envisagée et qui a fait plusieurs fois ses preuves. Mais « La tendance qui se dégage de la Liste rouge de l'UICN 2006 est claire : la perte de biodiversité s'accélère au lieu de ralentir » déclare Achim Steiner, Directeur général de l'Union mondiale pour la nature (UICN). «Cette tendance est lourde de conséquences pour la productivité et la résilience des écosystèmes ainsi que pour la vie et les moyens d'existence des milliards de personnes qui en dépendent. Il est possible de la renverser, comme le prouvent les nombreux succès de la conservation. Mais pour réussir à l'échelon mondial, il faut nouer de nouvelles alliances entre tous les secteurs de la société. La biodiversité ne sera pas sauvée par les seuls spécialistes de l'environnement -- il faut qu'elle devienne la responsabilité de chacun d'entre nous et que nous ayons les moyens et les ressources pour agir ».
La mise en conservation de ces espèces est une solution envisagée et qui a fait plusieurs fois ses preuves. Mais « La tendance qui se dégage de la Liste rouge de l'UICN 2006 est claire : la perte de biodiversité s'accélère au lieu de ralentir » déclare Achim Steiner, Directeur général de l'Union mondiale pour la nature (UICN). «Cette tendance est lourde de conséquences pour la productivité et la résilience des écosystèmes ainsi que pour la vie et les moyens d'existence des milliards de personnes qui en dépendent. Il est possible de la renverser, comme le prouvent les nombreux succès de la conservation. Mais pour réussir à l'échelon mondial, il faut nouer de nouvelles alliances entre tous les secteurs de la société. La biodiversité ne sera pas sauvée par les seuls spécialistes de l'environnement -- il faut qu'elle devienne la responsabilité de chacun d'entre nous et que nous ayons les moyens et les ressources pour agir ».