La Cour suprême du Bangladesh a annoncé, lundi 26 août, la suppression du mot kumari, une traduction de « vierge », sur les certificats de mariage. Une victoire pour les organisations de défense des droits des femmes qui ont saisi, dès 2014, les plus hautes instances judiciaires du pays pour mettre fin à cette disposition en vigueur depuis 1961.
Un texte officiel de cette décision est attendu pour le mois d’octobre et la disposition devra aussitôt être appliquée.
Depuis 1961, les lois sur le mariage au Bangladesh imposaient à la fiancée de choisir entre trois options pour son certificat de mariage : kumari, veuve ou divorcée. Le terme kumari pouvait aussi bien signifier « vierge » que « non mariée ».
Les organisations qui luttaient contre cette mention ambiguë, représentées par Aynin Nahar Siddiqua, ont décrit cette disposition comme « humiliante et discriminatoire » pour la femme.
Désormais, la mention décriée sera remplacée par le terme sans ambiguïté obibahita signifiant « non mariée » et cette même mention se trouvera aussi parmi les options du futur marié qui, lui aussi, devra choisir entre non marié, veuf ou divorcé.
Un texte officiel de cette décision est attendu pour le mois d’octobre et la disposition devra aussitôt être appliquée.
Depuis 1961, les lois sur le mariage au Bangladesh imposaient à la fiancée de choisir entre trois options pour son certificat de mariage : kumari, veuve ou divorcée. Le terme kumari pouvait aussi bien signifier « vierge » que « non mariée ».
Les organisations qui luttaient contre cette mention ambiguë, représentées par Aynin Nahar Siddiqua, ont décrit cette disposition comme « humiliante et discriminatoire » pour la femme.
Désormais, la mention décriée sera remplacée par le terme sans ambiguïté obibahita signifiant « non mariée » et cette même mention se trouvera aussi parmi les options du futur marié qui, lui aussi, devra choisir entre non marié, veuf ou divorcé.