Il s’en est fallu de peu pour que l’extrême droite l’emporte au Brésil. Le candidat de la gauche Luiz Inácio Lula da Silva a remporté, dimanche 30 octobre, l’élection présidentielle face à Jair Bolsonaro, qui était au pouvoir depuis 2019. Selon les derniers résultats, ce dernier a obtenu 49,1 % des suffrages contre 50,9 % en faveur de Lula.
« Aujourd’hui, nous disons au monde que le Brésil est de retour, il est trop grand pour être relégué à ce triste rôle de paria dans le monde », a déclaré l’ancien président qui a dirigé le pays entre 2003 et 2010 avant de faire de la prison pour corruption. Son come-back à l'âge de 77 ans était inespéré jusque récemment. L’ancien ouvrier métallurgiste, qui plaide pour « un Brésil égalitaire, un Brésil pour tous, dont la priorité est donnée aux personnes qui en ont le plus besoin », va entamer un troisième mandat au 1er janvier 2022. Ce sera son dernier mandat, a-t-il promis aux Brésiliens.
De son côté, Jair Bolsonaro, qui avait le soutien de nombreux footballers dont le célèbre attaquant du PSG Neymar, s’est muré dans le silence. Il n’avait toujours pas reconnu officiellement sa défaite plusieurs heures après l’annonce de la victoire de son rival. Néanmoins, sa défaite n’est pas totale.
En plus d’élire un nouveau président, les électeurs étaient aussi appelés à participer aux élections fédérales visant à renouveler les sièges des gouverneurs des 27 États du Brésil. Plusieurs proches de Jaïr Bolsonaro ont été désignés à la tête de plusieurs États clés, ce qui devrait rendre la tâche plus compliqué pour Lula qui devra gouverner un pays divisé et marqué par une mauvaise gestion des crises dont celle de la Covid-19.
« Aujourd’hui, nous disons au monde que le Brésil est de retour, il est trop grand pour être relégué à ce triste rôle de paria dans le monde », a déclaré l’ancien président qui a dirigé le pays entre 2003 et 2010 avant de faire de la prison pour corruption. Son come-back à l'âge de 77 ans était inespéré jusque récemment. L’ancien ouvrier métallurgiste, qui plaide pour « un Brésil égalitaire, un Brésil pour tous, dont la priorité est donnée aux personnes qui en ont le plus besoin », va entamer un troisième mandat au 1er janvier 2022. Ce sera son dernier mandat, a-t-il promis aux Brésiliens.
De son côté, Jair Bolsonaro, qui avait le soutien de nombreux footballers dont le célèbre attaquant du PSG Neymar, s’est muré dans le silence. Il n’avait toujours pas reconnu officiellement sa défaite plusieurs heures après l’annonce de la victoire de son rival. Néanmoins, sa défaite n’est pas totale.
En plus d’élire un nouveau président, les électeurs étaient aussi appelés à participer aux élections fédérales visant à renouveler les sièges des gouverneurs des 27 États du Brésil. Plusieurs proches de Jaïr Bolsonaro ont été désignés à la tête de plusieurs États clés, ce qui devrait rendre la tâche plus compliqué pour Lula qui devra gouverner un pays divisé et marqué par une mauvaise gestion des crises dont celle de la Covid-19.