Le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, a donné pour instruction à la police d’interdire aux mosquées de diffuser l’appel à la prière (adhan) par haut-parleurs, estimant qu'elles « gênent » les résidents juifs.
Selon la chaîne israélienne N12 citée par The Times of Israël, la nouvelle politique permettrait à la police d’entrer dans les mosquées et de confisquer les haut-parleurs s’il s’avère qu’ils ont été utilisés. Les mosquées concernées risquent également une amende. Le ministre d’extrême droite s’est dit « fier » sur X d’introduire cette mesure qui vise à mettre fin au « bruit déraisonnable des mosquées, qui sont devenues un danger pour les résidents d’Israël ».
Le mufti général de Jérusalem et des territoires palestiniens, Mohammed Hussein, a condamné la décision du ministre. Dans un communiqué publié dimanche 1er décembre et cité par l’agence de presse palestinienne Wafa, le responsable de la mosquée d’Al-Aqsa a estimé que de telles décisions font partie de la politique de répression israélienne ; une « ingérence dans les affaires d'adoration » et une « agression contre les rites religieux dans l'ensemble des territoires palestiniens ».
L'appel à Dieu pour la prière ne sera pas réduit au silence, a fait savoir le mufti, quelles que soient les tentatives des autorités d'occupation d'imposer des amendes et des sanctions car « il est lié à la croyance et à la foi, qui sont des rites et des rites islamiques hérités, et non pas comme l'occupation le perçoit comme un appel à la gêne ». Il a appelé la communauté internationale à intervenir pour « mettre fin à ces attaques contre les mosquées dans l'ensemble des territoires palestiniens » et « empêcher les autorités d'occupation israéliennes d'interférer dans les prières et les rituels des musulmans ».
Pour le Conseil des relations américano-islamiques (CAIR), la décision d’Itama Ben Gvir est « le dernier acte de guerre du gouvernement israélien contre l’islam ». « Les attaques contre les mosquées, les églises, les sites culturels et les textes religieux font partie de la campagne israélienne menée depuis des décennies pour effacer la culture palestinienne. Malheureusement, l’administration Biden s’est rendue complice de cet effacement culturel, de cette déshumanisation systématique et de ce génocide. Par ses actions et son inaction, le président Biden permet l’éradication des libertés religieuses lorsque celle-ci vise les Palestiniens et les Arabes », a dénoncé l’organisation, qui a réitéré son appel aux pays à majorité musulmane à « prendre des mesures concrètes pour mettre fin au génocide du gouvernement israélien ».
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Gaza, Liban : les pays arabes et musulmans tiennent Israël pour responsable de l’échec des négociations de cessez-le-feu
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Le mufti général de Jérusalem et des territoires palestiniens, Mohammed Hussein, a condamné la décision du ministre. Dans un communiqué publié dimanche 1er décembre et cité par l’agence de presse palestinienne Wafa, le responsable de la mosquée d’Al-Aqsa a estimé que de telles décisions font partie de la politique de répression israélienne ; une « ingérence dans les affaires d'adoration » et une « agression contre les rites religieux dans l'ensemble des territoires palestiniens ».
L'appel à Dieu pour la prière ne sera pas réduit au silence, a fait savoir le mufti, quelles que soient les tentatives des autorités d'occupation d'imposer des amendes et des sanctions car « il est lié à la croyance et à la foi, qui sont des rites et des rites islamiques hérités, et non pas comme l'occupation le perçoit comme un appel à la gêne ». Il a appelé la communauté internationale à intervenir pour « mettre fin à ces attaques contre les mosquées dans l'ensemble des territoires palestiniens » et « empêcher les autorités d'occupation israéliennes d'interférer dans les prières et les rituels des musulmans ».
Pour le Conseil des relations américano-islamiques (CAIR), la décision d’Itama Ben Gvir est « le dernier acte de guerre du gouvernement israélien contre l’islam ». « Les attaques contre les mosquées, les églises, les sites culturels et les textes religieux font partie de la campagne israélienne menée depuis des décennies pour effacer la culture palestinienne. Malheureusement, l’administration Biden s’est rendue complice de cet effacement culturel, de cette déshumanisation systématique et de ce génocide. Par ses actions et son inaction, le président Biden permet l’éradication des libertés religieuses lorsque celle-ci vise les Palestiniens et les Arabes », a dénoncé l’organisation, qui a réitéré son appel aux pays à majorité musulmane à « prendre des mesures concrètes pour mettre fin au génocide du gouvernement israélien ».
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