Augustin Legrand, comédien et fondateur des Enfants de Don Quichotte
C'est hier mardi qu'Augustin Legrand a annoncé la nouvelle sur France Inter, estimant qu'il aurait été "idiot de dire non immédiatement, si on me donne les moyens d'agir", avant d'ajouter : "Moi, je voudrais juste comprendre ce que moi je pourrais faire changer de l'intérieur".
Ce mercredi 26 septembre, c'est au quotidien français Libération qu'Augustin Legrand a accordé une interview dans laquelle il s'interroge publiquement : "Pourquoi ont-ils besoin de moi au ministère ? Je ne suis pas un technicien. Quel intérêt ? Quelle légitimité j’ai à agir là-bas ? Est-ce ma liberté de parole, celle que Boutin n’a peut-être plus ? [...] Par pragmatisme, si on me donne les moyens d’être efficace et que je trouve ma légitimité, pourquoi pas ?"
C'est Christine Boutin qui l'a "appelé dimanche" explique-t-il, "après une altercation publique entre nous [à la télévision, ndlr]. Elle m’a proposé d’être chef de mission à son cabinet. Elle m’a dit de venir faire bouger les choses de l’intérieur, pour faire appliquer le plan d’action renforcé en faveur des sans-abri (Parsa)".
Mais Augustin Legrand prévient : "Si j’y vais, je serai une épine dans leur pied. Cela va se retourner contre eux, car je dénoncerai les dysfonctionnements".
"Je n’accepterai que s’il s’agit de mettre en opération la mise à l’abri. Et il nous faut pour cela le déblocage de 12 000 places en maison relais, des logements" avait-il expliqué hier sur France Inter, ajoutant : "La dernière fois que j’ai vu Martin Hirsch je l’ai insulté, parce qu’il m’a ri au nez, parce qu’on demandait une mise en place d’un plan Marshall. C’est quelqu’un qui veut faire de la politique".
Même si Augustin Legrand copréside déjà avec Christine Boutin le Plan d'action renforcé en faveur des sans-abris, mis en place le 8 janvier 2007, les Enfants de Don Quichotte menacent d'installer à nouveaux des tentes cet hiver dans des endroits touristiques de la capitale.
Ce mercredi 26 septembre, c'est au quotidien français Libération qu'Augustin Legrand a accordé une interview dans laquelle il s'interroge publiquement : "Pourquoi ont-ils besoin de moi au ministère ? Je ne suis pas un technicien. Quel intérêt ? Quelle légitimité j’ai à agir là-bas ? Est-ce ma liberté de parole, celle que Boutin n’a peut-être plus ? [...] Par pragmatisme, si on me donne les moyens d’être efficace et que je trouve ma légitimité, pourquoi pas ?"
C'est Christine Boutin qui l'a "appelé dimanche" explique-t-il, "après une altercation publique entre nous [à la télévision, ndlr]. Elle m’a proposé d’être chef de mission à son cabinet. Elle m’a dit de venir faire bouger les choses de l’intérieur, pour faire appliquer le plan d’action renforcé en faveur des sans-abri (Parsa)".
Mais Augustin Legrand prévient : "Si j’y vais, je serai une épine dans leur pied. Cela va se retourner contre eux, car je dénoncerai les dysfonctionnements".
"Je n’accepterai que s’il s’agit de mettre en opération la mise à l’abri. Et il nous faut pour cela le déblocage de 12 000 places en maison relais, des logements" avait-il expliqué hier sur France Inter, ajoutant : "La dernière fois que j’ai vu Martin Hirsch je l’ai insulté, parce qu’il m’a ri au nez, parce qu’on demandait une mise en place d’un plan Marshall. C’est quelqu’un qui veut faire de la politique".
Même si Augustin Legrand copréside déjà avec Christine Boutin le Plan d'action renforcé en faveur des sans-abris, mis en place le 8 janvier 2007, les Enfants de Don Quichotte menacent d'installer à nouveaux des tentes cet hiver dans des endroits touristiques de la capitale.
"J'ai proposé à Augustin de rentrer dans mon cabinet comme chargé de mission. Je le connais depuis un certain temps, je le respecte et je l'admire" a pour sa part déclaré Christine Boutin dont le ministère s'est déplace pour deux semaines à Lyon. "Il aurait l'accès à toutes les questions aujourd'hui restées sans réponses, il verra que ma volonté d'agir est totale et réelle" a-t-elle ajouté, avant de lancer à l'adresse du comédien : "Si tu acceptes la mission, tu verras qu'il n'y a pas que l'administration qui bloque".