Un plan extrêmement ambitieux
Début janvier, M. Sarkozy a prévu de présenter un plan, qu'il qualifiait d'"extrêmement ambitieux", axé sur "les droits et devoirs" qu'il revient à chacun de respecter.
Le président détaillera aujourd’hui ce plan lors d'une cérémonie solennelle à l'Elysée: un millier de personnes attendues sous les ors de la République, dont habitants des quartiers, associations, élus, chefs d'entreprises...
Début janvier, M. Sarkozy a prévu de présenter un plan, qu'il qualifiait d'"extrêmement ambitieux", axé sur "les droits et devoirs" qu'il revient à chacun de respecter.
Le président détaillera aujourd’hui ce plan lors d'une cérémonie solennelle à l'Elysée: un millier de personnes attendues sous les ors de la République, dont habitants des quartiers, associations, élus, chefs d'entreprises...
Les grandes lignes
Les grandes lignes avaient été tracées dans le plan "Espoir banlieue" par Fadela Amara, le 22 janvier à Vaulx-en-Velin (Rhône).
La secrétaire d'Etat à la Ville avait expliqué que le plan allait être concentré sur une centaine de quartiers "les plus difficiles", avec trois priorités: insertion par le travail, lutte contre l'échec scolaire, désenclavement. Elle avait annoncé la création de 45.000 emplois en trois ans et un financement d'un milliard d'euros.
Les grandes lignes avaient été tracées dans le plan "Espoir banlieue" par Fadela Amara, le 22 janvier à Vaulx-en-Velin (Rhône).
La secrétaire d'Etat à la Ville avait expliqué que le plan allait être concentré sur une centaine de quartiers "les plus difficiles", avec trois priorités: insertion par le travail, lutte contre l'échec scolaire, désenclavement. Elle avait annoncé la création de 45.000 emplois en trois ans et un financement d'un milliard d'euros.
Ce n'est rien d'autre qu'un show de campagne électorale
Mi-janvier, le plan a donné lieu à une cacophonie.
Christine Boutin, ministre de tutelle de Fadéla Amara, affirmait "ne pas croire en un plan banlieue, mais en une autre politique de la Ville". "Nous serons toutes les deux en ordre de marche pour mettre en application" les mesures du président", avait cependant promis la ministre de la Ville et du Logement fin janvier, dans ses voeux à la presse.
Les députés socialistes ont décidé qu'ils n'iraient pas à l'Elysée pour la présentation du plan banlieue. "Ce n'est rien d'autre qu'un show de campagne électorale", a déclaré Jean-Marc Ayrault, leur président à l'Assemblée.
Mi-janvier, le plan a donné lieu à une cacophonie.
Christine Boutin, ministre de tutelle de Fadéla Amara, affirmait "ne pas croire en un plan banlieue, mais en une autre politique de la Ville". "Nous serons toutes les deux en ordre de marche pour mettre en application" les mesures du président", avait cependant promis la ministre de la Ville et du Logement fin janvier, dans ses voeux à la presse.
Les députés socialistes ont décidé qu'ils n'iraient pas à l'Elysée pour la présentation du plan banlieue. "Ce n'est rien d'autre qu'un show de campagne électorale", a déclaré Jean-Marc Ayrault, leur président à l'Assemblée.