Le département d'Etat américain a annoncé jeudi 20 mars avoir licencié deux de ses employés et en avoir sanctionné un autre après que ces derniers aient été accusés d'avoir à plusieurs reprises et illégalement consulté le dossier du passeport du sénateur de l'Illinois et candidat à l'investiture démocrate Barack Obama.
Barack Obama, candidat à l'investiture démocrate
Violation 'scandaleuse'
Dénonçant une violation "scandaleuse" de données personnelles du candidat Obama, l'équipe de campagne de ce dernier a elle-même annoncé jeudi que le dossier du passeport du sénateur de l'Illinois avait été visité.
Peu après, c'est la chaîne de télévision américaine NBC qui déclarait que "deux employés sous contrat du département d'Etat avaient été licenciés et qu'une troisième personne avait été sanctionnée".
Tout en indiquant que ces faits avaient eu lieu plusieurs fois au cours des mois de janvier, février et mars, le sous-secrétaire d'état PAt Kennedy a déclaré jeudi soir devant la presse : "Ces examens non autorisés [du dossier du passeport] ont été détectés par le département d'Etat. Nous prenons des mesures immédiates pour être certains qu'il ne s'agit pas d'autre chose que d'une curiosité imprudente. Dans deux cas, les employés ont été immédiatement licenciés, le troisième a été sanctionné."
Une enquête a été ouverte afin d'en savoir plus sur les motivations de ces visites illégales, mais déjà dans la journée l'équipe de campagne de Barack Obama dénonçait dans un communiqué "une violation inadmissible de la sécurité et de l'intitimité, même de la part d'une administration qui a montré peu d'égards envers cela ces huit dernières années".
"Ceci est une affaire sérieuse qui mérite une enquête complète et nous exigeons de savoir qui a fouillé le dossier du passeport du sénateur Obama, pour quelle raison, et pourquoi cela a pris aussi longtemps pour révéler ce manquement à la sécurité", a pour sa part déclaré le porte-parole du candidat.
Peu après, c'est la chaîne de télévision américaine NBC qui déclarait que "deux employés sous contrat du département d'Etat avaient été licenciés et qu'une troisième personne avait été sanctionnée".
Tout en indiquant que ces faits avaient eu lieu plusieurs fois au cours des mois de janvier, février et mars, le sous-secrétaire d'état PAt Kennedy a déclaré jeudi soir devant la presse : "Ces examens non autorisés [du dossier du passeport] ont été détectés par le département d'Etat. Nous prenons des mesures immédiates pour être certains qu'il ne s'agit pas d'autre chose que d'une curiosité imprudente. Dans deux cas, les employés ont été immédiatement licenciés, le troisième a été sanctionné."
Une enquête a été ouverte afin d'en savoir plus sur les motivations de ces visites illégales, mais déjà dans la journée l'équipe de campagne de Barack Obama dénonçait dans un communiqué "une violation inadmissible de la sécurité et de l'intitimité, même de la part d'une administration qui a montré peu d'égards envers cela ces huit dernières années".
"Ceci est une affaire sérieuse qui mérite une enquête complète et nous exigeons de savoir qui a fouillé le dossier du passeport du sénateur Obama, pour quelle raison, et pourquoi cela a pris aussi longtemps pour révéler ce manquement à la sécurité", a pour sa part déclaré le porte-parole du candidat.
Sondages défavorables
Dans le même temps, le candidat à l'investiture démocrate apparaît pour la première fois dans une situation délicate. Ainsi, un sondage réalisé par l'institut Gallup indique que 49% des démocrates souhaiteraient voir Hillary Clinton investie par le parti pour la présidentielle de novembre, tandis que 42% voudraient que ce soit Barak Obama.
Par ailleurs, un autre sondage, publié par l'institut Franklin and Marshall College Poll de Pittsburgh en Pennsylvanie indique que pour la primaire qui doit se dérouler le 22 avril dans l'état, Hillary Clinton aurait 16 points d'avance sur son rival Barack Obama. Ainsi, la sénatrice de New York serait créditée selon ce sondage de 51% d'intentions de vote contre 31% pour Barak Obama. En février, le même institut donnait 44% des voix à Hillary Clinton contre 37% à Barak Obama.
Par ailleurs, un autre sondage, publié par l'institut Franklin and Marshall College Poll de Pittsburgh en Pennsylvanie indique que pour la primaire qui doit se dérouler le 22 avril dans l'état, Hillary Clinton aurait 16 points d'avance sur son rival Barack Obama. Ainsi, la sénatrice de New York serait créditée selon ce sondage de 51% d'intentions de vote contre 31% pour Barak Obama. En février, le même institut donnait 44% des voix à Hillary Clinton contre 37% à Barak Obama.