Sur le vif
Jacques Chirac a fermement condamné mercredi "les provocations manifestes" à l'égard des musulmans, avec le souci d'atténuer l'impact que pourrait avoir la publication le même jour des caricatures de danoises par l'hebdomadaire satirique Charlie-Hebdo.
Après avoir appelé vendredi à "l'esprit de responsabilité", le chef de l'Etat est allé plus loin en mettant en garde contre la publication de ces dessins qui risquent "d'attiser dangereusement les passions" dans le monde musulman.
Les manifestations contre la publication en Europe des caricatures se sont poursuivies mercredi, faisant notamment quatre morts en Afghanistan, malgré les appels internationaux au calme et au dialogue.
"Tout ce qui peut blesser les convictions d'autrui, en particulier les convictions religieuses, doit être évité. La liberté d'expression doit s'exercer dans un esprit de responsabilité", a dit M. Chirac dans le cadre solennel du Conseil des ministres.
"Je condamne toutes les provocations manifestes susceptibles d'attiser dangereusement les passions", a-t-il ajouté, cité par Jean-François Copé.
Après avoir appelé vendredi à "l'esprit de responsabilité", le chef de l'Etat est allé plus loin en mettant en garde contre la publication de ces dessins qui risquent "d'attiser dangereusement les passions" dans le monde musulman.
Les manifestations contre la publication en Europe des caricatures se sont poursuivies mercredi, faisant notamment quatre morts en Afghanistan, malgré les appels internationaux au calme et au dialogue.
"Tout ce qui peut blesser les convictions d'autrui, en particulier les convictions religieuses, doit être évité. La liberté d'expression doit s'exercer dans un esprit de responsabilité", a dit M. Chirac dans le cadre solennel du Conseil des ministres.
"Je condamne toutes les provocations manifestes susceptibles d'attiser dangereusement les passions", a-t-il ajouté, cité par Jean-François Copé.
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