L'Union des associations musulmanes de Seine-Saint-Denis (UAM 93) a annoncé mardi avoir appelé, avec plusieurs autres associations musulmanes d'Ile-de-France, à manifester samedi à Paris pour protester contre la publication des caricatures de Mohammed.
La marche devrait partir de la place de la République samedi à 14h00.
L'UAM, qui fédère une dizaine de mosquées parmi les plus importantes de Seine-Saint-Denis (dont celles d'Aubervilliers, de Bobigny, d'Aulnay, de Gagny, de Neuilly-sur Marne, de Noisy-le-Sec) a indiqué que la décision d'appeler à cette manifestation à Paris a été prise en concertation avec d'autres associations musulmanes franciliennes au cours d'une réunion qui s'est tenue lundi à la mosquée du Pré-Saint-Gervais, confirmant ainsi une information parue dans "Le Monde" daté de mercredi.
Les associations vont à nouveau se réunir mardi pour décider d'autres actions. Elles envisagent notamment de lancer une pétition demandant la rédaction d'une "loi contre l'islamophobie", qui réprimerait les insultes faites à l'islam.
"Nous pensions que les choses allaient en rester là après la publication des caricatures par France Soir (mercredi dernier, NDLR). Ce qui nous choque, c'est la répétition, et la décision de Charlie Hebdo de republier ces caricatures avec de nouvelles", a expliqué à l'AFP Mohamed Henniche, secrétaire général de l'UAM.
"Il y a des lois pour interdire de s'attaquer aux juifs ou aux homosexuels, ce qui est très bien. Mais lorsque quelqu'un insulte les musulmans ou l'islam, nous ne pouvons rien faire. Nos plaintes ont peu de chance d'aboutir tant qu'il n'y aura pas de loi contre l'islamophobie", explique Youssef Zaoui, président de l'Association des musulmans de Bobigny (AMB), qui fait partie de l'UAM 93.
Ce responsable estime que l'affaire des caricatures a été "une provocation mesurée et déclenchée par les journaux".
"J'ai le sentiment que la presse s'est attaquée à l'ensemble des musulmans, plus qu'au prophète. J'en veux aussi aux hommes politiques, qui se sont tus en grande majorité. Lorsque des journaux dépassent les bornes, il faut que les politiques leur disent: attention c'est de l'islamophobie, vous touchez aux musulmans", poursuit M. Zaoui, estimant par ailleurs que "lorsqu'il s'agit d'autres confessions, les hommes politiques réagissent immédiatement".
La marche devrait partir de la place de la République samedi à 14h00.
L'UAM, qui fédère une dizaine de mosquées parmi les plus importantes de Seine-Saint-Denis (dont celles d'Aubervilliers, de Bobigny, d'Aulnay, de Gagny, de Neuilly-sur Marne, de Noisy-le-Sec) a indiqué que la décision d'appeler à cette manifestation à Paris a été prise en concertation avec d'autres associations musulmanes franciliennes au cours d'une réunion qui s'est tenue lundi à la mosquée du Pré-Saint-Gervais, confirmant ainsi une information parue dans "Le Monde" daté de mercredi.
Les associations vont à nouveau se réunir mardi pour décider d'autres actions. Elles envisagent notamment de lancer une pétition demandant la rédaction d'une "loi contre l'islamophobie", qui réprimerait les insultes faites à l'islam.
"Nous pensions que les choses allaient en rester là après la publication des caricatures par France Soir (mercredi dernier, NDLR). Ce qui nous choque, c'est la répétition, et la décision de Charlie Hebdo de republier ces caricatures avec de nouvelles", a expliqué à l'AFP Mohamed Henniche, secrétaire général de l'UAM.
"Il y a des lois pour interdire de s'attaquer aux juifs ou aux homosexuels, ce qui est très bien. Mais lorsque quelqu'un insulte les musulmans ou l'islam, nous ne pouvons rien faire. Nos plaintes ont peu de chance d'aboutir tant qu'il n'y aura pas de loi contre l'islamophobie", explique Youssef Zaoui, président de l'Association des musulmans de Bobigny (AMB), qui fait partie de l'UAM 93.
Ce responsable estime que l'affaire des caricatures a été "une provocation mesurée et déclenchée par les journaux".
"J'ai le sentiment que la presse s'est attaquée à l'ensemble des musulmans, plus qu'au prophète. J'en veux aussi aux hommes politiques, qui se sont tus en grande majorité. Lorsque des journaux dépassent les bornes, il faut que les politiques leur disent: attention c'est de l'islamophobie, vous touchez aux musulmans", poursuit M. Zaoui, estimant par ailleurs que "lorsqu'il s'agit d'autres confessions, les hommes politiques réagissent immédiatement".