Notre pays vient de connaître l’expérience de la haine et de la violence sous plusieurs formes et la Coordination contre le racisme et l’islamophobie (CRI) veut signifier en premier lieu sa compassion à l’égard des familles des victimes d’assassinats ciblés dans les locaux de Charlie Hebdo et des victimes de la prise d’otages dans le commerce Hyper Cacher à Vincennes.
La CRI condamne ces crimes et déplore ces événements tragiques qui, ajoutés aux nombreuses stigmatisations médiatiques, littéraires et politiques islamophobes depuis la théorie du choc des civilisations, viennent de creuser davantage la fracture sociale dans le pays des droits de l’homme et des libertés.
Plusieurs actes islamophobes s’en sont suivis contre des personnes et notamment des femmes voilées, contre des lieux de culte et donc contre la liberté de conscience et la liberté de culte, fondements de la laïcité et droits constitutionnels.
Le climat, comme nous pouvons le constater ces dernières heures, tend à s’installer dans la psychose collective, la défiance des uns contre les autres, avec une défection du lien social. Cependant, nous devons tous comprendre la nécessité pour chacun de dépasser ces clivages et tensions pour le vivre ensemble et la cohésion de notre pays : démocratie pluraliste, richesse dont il doit se targuer d’être fier.
Evidemment, certains groupuscules tenteront de saper les efforts citoyens des Français qui, dans leur grande majorité, veulent vivre en paix quel que soit leur confession, leur appartenance ethnique, leur histoire, leurs convictions.
La France doit rester le pays des libertés et il est temps pour nous tous de retisser les liens du partage, de la solidarité et de la connaissance afin de relancer la dynamique communicationnelle et faire face aux réalités socio-économiques difficiles qui perdurent.
Après le temps de la condamnation et du deuil, nous attendons et exigeons le temps de l’analyse et de la raison pour comprendre quelles sont les responsabilités dans ces radicalisations violentes et comment y remédier. La CRI demande depuis quelque temps la mise en place d’une commission parlementaire sur l’islamophobie qui peut constituer un début de réponse et d’explication sur ce phénomène.
Sans rappeler l’utile et nécessaire réflexion sur les orientations de politique internationale qui ne doivent pas contredire les valeurs de démocratie, de respect et d’autodétermination des peuples et de paix. La CRI invite donc chacun d’entre nous à la prise de conscience nécessaire du dialogue entre toutes les composantes de la société et à l’ouverture d’esprit nécessaire.
Et puisque le Président Hollande a déclaré : « Ceux qui ont commis ces actes terroristes n'ont rien à voir avec la religion musulmane. » La Coordination contre le racisme et l'islamophobie lance un appel solennel aux pouvoirs publics pour qu'ils facilitent l'expression authentique de cette religion en normalisant la citoyenneté de ses fidèles et en facilitant la construction de leurs lieux de cultes, seules garanties d'une transmission fidèle des enseignements de l'islam au premier rang desquels : la sacralité de la vie humaine.
« Celui qui tue un homme, tue toute l'humanité. » (Coran, S5 - V32)
La CRI condamne ces crimes et déplore ces événements tragiques qui, ajoutés aux nombreuses stigmatisations médiatiques, littéraires et politiques islamophobes depuis la théorie du choc des civilisations, viennent de creuser davantage la fracture sociale dans le pays des droits de l’homme et des libertés.
Plusieurs actes islamophobes s’en sont suivis contre des personnes et notamment des femmes voilées, contre des lieux de culte et donc contre la liberté de conscience et la liberté de culte, fondements de la laïcité et droits constitutionnels.
Le climat, comme nous pouvons le constater ces dernières heures, tend à s’installer dans la psychose collective, la défiance des uns contre les autres, avec une défection du lien social. Cependant, nous devons tous comprendre la nécessité pour chacun de dépasser ces clivages et tensions pour le vivre ensemble et la cohésion de notre pays : démocratie pluraliste, richesse dont il doit se targuer d’être fier.
Evidemment, certains groupuscules tenteront de saper les efforts citoyens des Français qui, dans leur grande majorité, veulent vivre en paix quel que soit leur confession, leur appartenance ethnique, leur histoire, leurs convictions.
La France doit rester le pays des libertés et il est temps pour nous tous de retisser les liens du partage, de la solidarité et de la connaissance afin de relancer la dynamique communicationnelle et faire face aux réalités socio-économiques difficiles qui perdurent.
Après le temps de la condamnation et du deuil, nous attendons et exigeons le temps de l’analyse et de la raison pour comprendre quelles sont les responsabilités dans ces radicalisations violentes et comment y remédier. La CRI demande depuis quelque temps la mise en place d’une commission parlementaire sur l’islamophobie qui peut constituer un début de réponse et d’explication sur ce phénomène.
Sans rappeler l’utile et nécessaire réflexion sur les orientations de politique internationale qui ne doivent pas contredire les valeurs de démocratie, de respect et d’autodétermination des peuples et de paix. La CRI invite donc chacun d’entre nous à la prise de conscience nécessaire du dialogue entre toutes les composantes de la société et à l’ouverture d’esprit nécessaire.
Et puisque le Président Hollande a déclaré : « Ceux qui ont commis ces actes terroristes n'ont rien à voir avec la religion musulmane. » La Coordination contre le racisme et l'islamophobie lance un appel solennel aux pouvoirs publics pour qu'ils facilitent l'expression authentique de cette religion en normalisant la citoyenneté de ses fidèles et en facilitant la construction de leurs lieux de cultes, seules garanties d'une transmission fidèle des enseignements de l'islam au premier rang desquels : la sacralité de la vie humaine.
« Celui qui tue un homme, tue toute l'humanité. » (Coran, S5 - V32)