Des peines de trois, quatre et cinq années de prison ferme ont été prononcées, vendredi 8 décembre, par la Cour d'assises de Haute-Savoie à l'encontre des principaux auteurs des incendies de deux lieux de culte musulmans, à Annecy et dans sa banlieue, en mars 2004.
Michel Guégan, 25 ans, surnommé « SS » par ses amis et considéré comme « l'idéologue du groupe » par le directeur de l'enquête, a été le plus lourdement condamné, avec cinq ans de prison ferme.
Nicolas Paz, 29 ans, ancien hooligan dans les tribunes du Paris-Saint-Germain, a écopé de cinq ans de prison, dont un avec sursis. A. S., 24 ans, alors militaire au 27e bataillon de chasseurs alpins (BCA), est condamné à cinq ans, dont deux avec sursis. Tous deux ont une obligation de soins et trois ans de mise à l'épreuve.
Michel Guégan et Nicolas Paz, qui comparaissaient détenus, resteront donc en prison. Un mandat de dépôt a été prononcé à l'encontre d'A. S.
Le quatrième accusé, Damien Gallaud, 26 ans, qui avait suivi Nicolas Paz par amitié mais sans idéologie, est, quant à lui, condamné à trois ans de prison dont deux avec sursis. Il ne retournera pas en prison, ayant déjà passé un an en détention préventive.
Avant que la Cour ne se retire pour délibérer, les quatre accusés avaient pris la parole pour exprimer leurs « regrets » ou leurs « excuses » à la communauté musulmane d'Annecy.
Michel Guégan, 25 ans, surnommé « SS » par ses amis et considéré comme « l'idéologue du groupe » par le directeur de l'enquête, a été le plus lourdement condamné, avec cinq ans de prison ferme.
Nicolas Paz, 29 ans, ancien hooligan dans les tribunes du Paris-Saint-Germain, a écopé de cinq ans de prison, dont un avec sursis. A. S., 24 ans, alors militaire au 27e bataillon de chasseurs alpins (BCA), est condamné à cinq ans, dont deux avec sursis. Tous deux ont une obligation de soins et trois ans de mise à l'épreuve.
Michel Guégan et Nicolas Paz, qui comparaissaient détenus, resteront donc en prison. Un mandat de dépôt a été prononcé à l'encontre d'A. S.
Le quatrième accusé, Damien Gallaud, 26 ans, qui avait suivi Nicolas Paz par amitié mais sans idéologie, est, quant à lui, condamné à trois ans de prison dont deux avec sursis. Il ne retournera pas en prison, ayant déjà passé un an en détention préventive.
Avant que la Cour ne se retire pour délibérer, les quatre accusés avaient pris la parole pour exprimer leurs « regrets » ou leurs « excuses » à la communauté musulmane d'Annecy.
Une décision « courageuse et équitable »
Les peines sont globalement inférieures aux réquisitions de l'avocat général, qui avait demandé aux jurés d'envoyer « un signal fort à tous les îlots d'intolérance » en prononçant des peines de prison de neuf ans pour Michel Guégan, sept ans pour Nicolas Paz, cinq ans pour A. S. et un an pour Damien Gallaud.
Me Marc Dufour, l'un des avocats de Nicolas Paz, s'est félicité, après l'audience, de cette « décision courageuse et équitable ». « Il fallait punir, mais ne pas (leur) faire porter le poids d'une France à la dérive », a-t-il déclaré.
« C'est une décision juste, qui respecte les intérêts de tout le monde », a renchéri Me Karine Djinderedjian, avocate du Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (MRAP).
Il s'agit de la première sanction prononcée par une Cour d'assises pour l'incendie d'un lieu de culte musulman en France.
Lire aussi :
La Cour d’assises pour les incendiaires de mosquées à Annecy
Me Marc Dufour, l'un des avocats de Nicolas Paz, s'est félicité, après l'audience, de cette « décision courageuse et équitable ». « Il fallait punir, mais ne pas (leur) faire porter le poids d'une France à la dérive », a-t-il déclaré.
« C'est une décision juste, qui respecte les intérêts de tout le monde », a renchéri Me Karine Djinderedjian, avocate du Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (MRAP).
Il s'agit de la première sanction prononcée par une Cour d'assises pour l'incendie d'un lieu de culte musulman en France.
Lire aussi :
La Cour d’assises pour les incendiaires de mosquées à Annecy