Ouverture ce matin de la conférence des donateurs à Paris pour l'Etat palestien
La France fournira 300 millions de dollars
La France fournira 300 millions de dollars, soit un peu plus de 200 millions d'euros, d'aide aux Palestiniens pour leur permettre de mettre en place, si possible d'ici un an, un Etat viable, indépendant et démocratique. Ce versement devrait s'étaler sur trois ans.
"J'ai le plaisir d'annoncer que (La France) fournira 300 millions de dollars", a déclaré le président français à l'ouverture de la conférence de Paris afin de financer un ambitieux plan de développement sur trois ans (2008-2010) destiné à doter un futur Etat palestinien d'institutions solides et d'une économie viable.
"La France versera 25 millions d'euros d'aide budgétaire dès demain pour que dès le début du mois de janvier les Palestiniens puissent faire face aux besoins les plus criants", a-t-il précisé.
M. Sarkozy a d'autre part proposé la création d'une force internationale pour, "le moment venu", appuyer les services de sécurité palestiniens.
"La France propose le déploiement, le moment venu et lorsque les conditions en seront réunies, d'une force internationale qui viendrait en appui aux services de sécurité palestiniens", a annoncé M. Sarkozy.
Eviter une catastrophe totale
Le président palestinien Mahmoud Abbas a appelé ce matin la communauté internationale à fournir rapidement 5,6 milliards de dollars d'aide aux Palestiniens pour éviter une "catastrophe totale en Cisjordanie et dans la bande de Gaza", à l'ouverture de la conférence.
Cette aide permettra de financer un plan triennal, notamment de payer ses quelque 160.000 fonctionnaires et de construire des infrastructures.
M. Abbas a mis en garde les représentants de 90 délégations, parmi lesquels le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice et la ministre israélienne des Affaires étrangères Tzipi Livni.
La Commission européenne devait annoncer pour sa part le déblocage de 650 millions de dollars pour l'année 2008. L'Europe est le principal contributeur d'aide aux Palestiniens.
Les Etats-Unis devraient annoncer une contribution de plus de 550 millions de dollars pour 2008.
Je m'attends à un arrêt de toutes les activités de colonisation
La réunion des donateurs vise à conforter les espoirs de paix encore fragiles nés de la réunion du mois de novembre à Annapolis (Etats-Unis). Israéliens et Palestiniens se sont engagés à œuvrer en vue d'un Etat palestinien fin 2008.
Dans cette perspective, M. Abbas a insisté sur l'arrêt de "toutes les activités de colonisation sans exception" de la part de l'Etat hébreu dans les territoires palestiniens.
"Je m'attends à un arrêt de toutes les activités de colonisation sans exception, au démantèlement des 127 colonies sauvages érigées depuis 2001, à la réouverture des institutions palestiniennes fermées à Jérusalem, à la levée des barrages militaires, l'arrêt de la construction de la barrière de séparation et la libération des prisonniers", a déclaré M. Abbas.
L'annonce officielle du montant global d'aide qui aura été promis sera annoncé cet après-midi à la fin de la conférence.
La France fournira 300 millions de dollars, soit un peu plus de 200 millions d'euros, d'aide aux Palestiniens pour leur permettre de mettre en place, si possible d'ici un an, un Etat viable, indépendant et démocratique. Ce versement devrait s'étaler sur trois ans.
"J'ai le plaisir d'annoncer que (La France) fournira 300 millions de dollars", a déclaré le président français à l'ouverture de la conférence de Paris afin de financer un ambitieux plan de développement sur trois ans (2008-2010) destiné à doter un futur Etat palestinien d'institutions solides et d'une économie viable.
"La France versera 25 millions d'euros d'aide budgétaire dès demain pour que dès le début du mois de janvier les Palestiniens puissent faire face aux besoins les plus criants", a-t-il précisé.
M. Sarkozy a d'autre part proposé la création d'une force internationale pour, "le moment venu", appuyer les services de sécurité palestiniens.
"La France propose le déploiement, le moment venu et lorsque les conditions en seront réunies, d'une force internationale qui viendrait en appui aux services de sécurité palestiniens", a annoncé M. Sarkozy.
Eviter une catastrophe totale
Le président palestinien Mahmoud Abbas a appelé ce matin la communauté internationale à fournir rapidement 5,6 milliards de dollars d'aide aux Palestiniens pour éviter une "catastrophe totale en Cisjordanie et dans la bande de Gaza", à l'ouverture de la conférence.
Cette aide permettra de financer un plan triennal, notamment de payer ses quelque 160.000 fonctionnaires et de construire des infrastructures.
M. Abbas a mis en garde les représentants de 90 délégations, parmi lesquels le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice et la ministre israélienne des Affaires étrangères Tzipi Livni.
La Commission européenne devait annoncer pour sa part le déblocage de 650 millions de dollars pour l'année 2008. L'Europe est le principal contributeur d'aide aux Palestiniens.
Les Etats-Unis devraient annoncer une contribution de plus de 550 millions de dollars pour 2008.
Je m'attends à un arrêt de toutes les activités de colonisation
La réunion des donateurs vise à conforter les espoirs de paix encore fragiles nés de la réunion du mois de novembre à Annapolis (Etats-Unis). Israéliens et Palestiniens se sont engagés à œuvrer en vue d'un Etat palestinien fin 2008.
Dans cette perspective, M. Abbas a insisté sur l'arrêt de "toutes les activités de colonisation sans exception" de la part de l'Etat hébreu dans les territoires palestiniens.
"Je m'attends à un arrêt de toutes les activités de colonisation sans exception, au démantèlement des 127 colonies sauvages érigées depuis 2001, à la réouverture des institutions palestiniennes fermées à Jérusalem, à la levée des barrages militaires, l'arrêt de la construction de la barrière de séparation et la libération des prisonniers", a déclaré M. Abbas.
L'annonce officielle du montant global d'aide qui aura été promis sera annoncé cet après-midi à la fin de la conférence.